Mon nom s'épelle comme
l'absinthe. Ronger sur l'asphalte, ma salive n'a de goût que l'acide qui berce doucement les entrailles de mon adorée.
Mes mains s'épluchent comme des
pommes dévorer par des vers de terre, les insanités proférer ne sont
que des jeux de griffes mon ami.
Mes yeux s'irisent comme des
prunes amères. Calciné sur ce banc insalubre,ce monde n'existe pas vraiment
dans les cieux ma tendresse.
Tant que je suis perdue, je peux
encore croire en ces malaises, ces doux chuchotements. Carnation si colorée, j'ai eu
envie de mettre mes doigts dans sa chair pour le crée.
Dévorante et méprisante folie qui
assaille ce que mon âme n'a jamais vécu, je ne veux plus être si apathique
en croyant encore être sous le joug d'un despote.
Chaude larme au goût de cyprin,
sensualité éternelle d'un accent, mon sud bien-aimé aux yeux dérobés, au visage
coupant, aimer c'est te voir pour la première fois.
Graver les noms sur l'écorce d'un
bel arbre et sucer la douceur de sa sève, le sang qui vous pique et vous monte au cerveau, deux
enfants silencieux sous l'œil attentif de la nuit.
Espoir usagé comme ses seringues
abandonner sur les trottoirs jonchés de petites filles désespérées, qui excitent les Etres les plus
vils dans leurs caleçons malades.
Viande sanglante, sang qui coule
entre ses cuisses, crasses immondes, c'est aux femmes de souffrir de
l'amour douloureux, amour pestilentielles et assommant.
Avez vous vu ses mains
transparaîtrent sur ma peau grossière, moi qui ne rêve que d'étrangleurs aux
coeurs désordonnés. Voir ses mains et sentir glisser des sourires à mon
oreille.
Mon nom s'égratigne comme un
genou. Ecorcher sur le bitume, mon coeur n'a plus que la couleur hypnotisant de
cette garce amoureuse, cette magicienne qui se boit, ma petite chartreuse du
sud, décibel de mes espérances engloutis.
Paracelsia ©
Ton écriture intimide.