Paracelsia

† La Madone Anthracite †

Samedi 5 décembre 2009 à 17:49


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Une Lady, dévoreuse patenté de romans et de livres brillants, poussièreux et frissonnants en tout genre m'a taguée sur sa liste de "Prix de l'amitié"... D'ailleurs je n'ai pas véritablement compris le principe, mais je crois qu'il faut  énoncé en 7 points des choses personnelles sur soi. Je me prête au jeu, parce que j'apprécie que la dite Lady Melisende ait pensé à moi et qu'au final ça pourrait être assez intéressant.

1. Je suis une personne parano, sans tact, pas très famille, pas très copain, solitaire et blasé qui aimerais se plaindre pour énormément de choses à commencer par son enfance et son adolescence de merde et ces malheurs mais qui préfère dire "il y a bien pire ailleurs" pour éviter de craquer tout court. Parce que je n'aime pas entendre gémir tout le temps, je ne fais pas subir aux autres ce que je déteste que l'on me fasse supporter (t'as un blog pour ça connasse!... Ou connard c'est au feeling!).

2. Je déteste les magasins, les centres commerciaux. La proportion de monde et de caddie ainsi que de paniers me rendent nauséeuse à un point que j'achète tout sans faire attention, juste pour pouvoir sortir de cet enfer et parce qu'il faut bien le faire. De même que les fêtes en famille ou les dîners entres potes me fatigue très vite. A contrario, je pourrais passer la journée entière toute seule dans une librairie, une bibliothèque, un Virgin, une boutique geek, un Musée ou une Fnac parce que j'ai l'impression d'être dans ma bulle, les écouteurs bien profonds dans mes oreilles.

3. Les gens ont toujours l'impression que je n'aime rien, personne, que je râle et me moque tout le temps d'eux, que je la ramène beaucoup et de ce fait que je suis une personne qui veut imposer son avis et ses idées alors que  c'est juste parce que j'adore être franche, que j'aime les débats et répondre aux gens intéressants, c'est lorsque je ne l'ouvre pas que mon mépris est total. Quand j'ai de l'aversion pour quelque chose, faut bien s'attendre à du cassage de gueule permanent!

4. Il me faut mon quotas de dessins-animés, d'écriture, de lecture, de jeux, de bd, de folie, de musique et de films quotidiens sinon je deviens très vite irritable, horrible et invivable. Je rêve d'emménager une pièce rien que pour moi avec bibliothèque, vidéothèque, discothèque et home cinéma afin de m'enfuir de la réalité, parce que ça devient très vite lassant et crevant de vivre parmis énormément de cons tangibles.

5. J'adore pleurer seule en rematant un film ou en écoutant des choses assez mélancoliques, ça arrive tellement peu souvent que ça fait du bien de pouvoir vidé de temps en temps ces canaux lacrymaux. Pleurer devant quelqu'un ou les autres me traumatise à tel point que j'en vomirais d'anxièté.

6. J'ai de violentes migraines qui font l'effet d'un gun shot  et me paralysent des jours entiers par intermittences sans que je puisse pour autant me reposer. Pour ne rien arranger, je suis une insomiaque qui rêve d'un sommeil réparateur. Je suis un cauchemar ambulant qui bizarrement attire la sympathie ou l'amour. (Quasimodo inside?)

7. Je suis accro à la passion, pas aux histoires d'amour à l'eau de roses, sans saveur et pleines de complications stupides. Je ne crois ni en la jalousie ni au bonheur maritale, ni aux familles parfaites, ni au romantisme tel qu'il est employé de nos jours, mais aux amants magiques, à la liberté, au sexe, au choix de chacun, à l'opalescente fascination, au pouvoir sensuel des mots et en l'attirance, qu'elle soit physique ou intellectuelle.

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C'est à mon tour de taguée les blogs dont je suis amoureuse, j'adore m'y balader et même lorsque je n'y laisse rien je n'en penses pas moins ou j'y chie des bétises :
+ Ma Petite Fée Brile évidemment, lorsque je l'ai rencontré, je ne pensais pas qu'un jour je verrais une grâce pareille.
+ Ma Plaie béante et chuchotante de mots abracadabrantes et épileptiques, un monsieur qui ne mérite point de coup de pied au cul mais une admiration muette.
+ Ma Sorcière aux épis de givre et à la beauté résonnante, à travers ses esquisses et ses mots, je m'y reflète et j'aime...
+ Ma Rature favorite, la zombie sexy des boulevards sombres qui te la met bien profond si ça l'amuse d'abord! Na!
+ Ma Visionneuse batteuse qui voit trouble, c'est un labyrinthe fantastique et une boîte à déconne bien fichue.
+ Ma Guillotine gluante, Mein Herr, Mein Sadistische Kolonel magische laarzen, Naamloos Bastaard! Tout un monde de poésie et d'amour (si si!)
+ Ma Maîtresse trahie, un monde de littérature suffoquante, un plaisir pour les yeux, pour le monde et les oreilles, elle est la Déesse de son univers.
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Et même si je n'ai pas mise Dame Meli
dans cette liste, j'aime ces critiques, malgré le fait que moi et la littérature fantastique ce n'est pas encore totalement l'amour fou.
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Illustration de Shiori Matsumoto ©

Samedi 7 novembre 2009 à 17:11

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Née dans une famille où le modèle paternel était imposer comme une valeur absolue, je n'imaginais pas encore la rage qui il y avait en moi contre les connards de tout poils qui ont le malheurs de croire que parce qu'ils possèdent une paire de couilles et une bite (soi dit en passant, ça reste tout de même moche une queue) ont tout les droits sur nous, pauvres petites écervelées, descente d'Eve, la femme qui a corrompu l'homme "parfait" (qui soit en passant devait avoir un sexe tout aussi moche et s'est laissé avoir par un belles paire de loches... Attends c'est tout de même le premier pigeon de la création). On nous serine depuis l'enfance, soit sous forme d'allégorie, ou avec soins, parfois sans détours, que la femme c'est celle qui attend son chevalier blanc gentiment à la maison tandis qu'il file avec ses potes voir les putes des bois voisins (parce que oui tu comprends Jeannine, je t'aime toi, elle c'est juste une passade). Bref, le traditionnelle perdure malgré tout et j'ai toujours rêver qu'une révolution se fasse à l'envers. Allez hop! Que l'on marie les petits garçons de force, qu'on tabasse les hommes parce que rien n'est parfait dans la maison, qu'on les voilent pour les cacher ou les traité comme des chiens ou comme de vulgaire trophée signe de pouvoir sur eux. Les violés et hausser les épaules lorsqu'ils viendraient porter plainte en les tançant du regard en se disant qu'ils l'ont sûrement chercher.

Oui, je l'avoue, j'avais et j'ai toujours parfois ce besoin d'imaginer un monde contraire juste pour supporter les horreurs faites aux femmes dans le monde entier, parce qu'elles ont eu l'incorrection d'être nées femmes, c'est à dire des putes présentes pour satisfaire les hommes, enfin leur flingue, enfin leur "pouvoir", enfin cette merde coincée entre leurs cuisses et qui semblent les poussés à des extrêmes aberrants. Pensez bien que la première fois où j'ai pris conscience de cette injustice, ce fut avec un modèle haut en couleur, aimable mais rustre comme le voulait son éducation: Mon père. Ma mère essayant de faire de moi une future bonne épouse à force de m'empêcher de respirer, puisque que les filles ça devraient rester des poupées immobiles toute leur vie durant, avait faite de moi son avocate commise d'office pour toutes offense de la part du macho paternus, contre son grés. Eh bien donc, voir daddy demander à manger à ma mère pendant des années comme si il sonnait une esclave, la faire se lever à 4h pour lui préparer sa gamelle, sortir de la maison passablement agacer quand elle était malade avec la faim lui tenaillant le ventre à la recherche de ses maîtresses pour le dorloter, ça rends incontestablement aigrit et ça guérit du prince charmant. "Uh" grognait papa, et la table était mise, pas de merci, juste un rot, un pantalon déboutonner et on s'endort sur le canapé laissant la crasse à bobonne. Je suis fière de dire que le jour où il a tenté de me convertir à cette forme d'avilissement grotesque, j'ai faillit lui perforer les intestins, tant et si bien que la mama admirative a aussi donné dans la démonstration de crocs aux moindres abus.

J'ai pris aussi conscience de mon dégoût pour l'homme bien plus petite, avec un modèle effrayant qui errent encore dans les recoins de ma tête me rendant malade et hystérique à chaque fois que j'ose en effleurer le souvenir. Je me souviens aussi des premiers émois illusoires, le baiser et les coups de poings, je devais être assez éclairé à ce moment pour savoir que recevoir des beignes en guise de "je t'aime" c'était des conneries, si on devait me brutaliser, je clamais haut et fort que ce serait juste par mam' et pa' et pas un connard qui avait réussit à me démolir, malgré ma résistance aux coups. Si sur les photos de jeunesse, le sourire s'est figé, c'est parce que les bobos ça fait mal fuck! Pourtant, vu que les femmes sont des cafards inférieures, ont réussit, bandes d'enflures à relever la tête même à genoux, même dans la boue sans l'aide d'un branleur libidineux qui a oublié qu'il sortait de la fente d'une femme, et qu'il ne pourrait pas respirer et vivre sans ce miracle. De tout temps et depuis toujours il y a eu des femmes par entremise de grand Homme qui dirigèrent de grands Peuples et érigèrent la civilisation. Mais c'est vrai que tuer et faire la guerre avec ses potes c'est plus fun... Alors oui, peut-être que j'ai abusé pas mal de mon pouvoir de femme comme certaines (traduire trou à baise) pour rabaisser certains homme ou profité d'eux, pourtant, ça permet de se dire que, moi qui devrais me sentir sale d'avoir agit comme une impure, je me suis comporter comme eux; une pute qui pense avec son sexe. Mais je suis guérie là... Enfin presque...

Donc, à tout les machos du coin et d'ailleurs, aux extrémistes de tout bords, nous sommes encore là, le féminicide n'aura pas lieue, et c'est fou ce qu'on prend notre pied!



Photo de Zapan © http://paracelsia.cowblog.fr/images/6/3771481.jpg

Dimanche 25 octobre 2009 à 12:22

http://paracelsia.cowblog.fr/images/1/1311118.jpghttp://paracelsia.cowblog.fr/images/SilentViewInSomniumIII.jpgIl y avait comme de la poudre rougeâtre dans le ciel, une traînée quasi magique lorsque j'ai rencontré my dick. J'avais l'apparence d'une sorcière black folle et lui d'un épouvantail blême aux cheveux longs défoncé, c'est dire, comme couple impropable on ne faisait pas mieux. Pour les imbéciles parisiens nourrit à la mode, de préjugés et d'autres, on deviendra parfois l'attraction principale. Toute seule, je faisais déjà des émules, à deux, c'est devenu follement plus drôle! Depuis 7 ans et des poussières nous parcourons la France tel deux zombies démoniaques et personnellement j'adore ça, contrairement à ceux qui n'assument pas leur look, qui vont se plaindre sur leur blog d'être les victimes de connards sans cervelle, j'ai finit par m'habituer à la curiosité ou aux moqueries des passants. C'est parfois si énorme que c'est à se rouler par terre, comme la fois où monter sur mes New Rocks je suis allé faire mes courses avec ma mère tandis qu'une dame ne me quittait plus des yeux tellement j'étais belle n'est-ce pas, et qu'elle a emboutit tout une palette de soda avec son caddie, son gamin dedans et que tout s'est écroulé sur eux. "Tu fais peur mais en fait tu es gentille!" bla bla bla... J'ai le droit à des réflexions sur mes piercings et la musique que j'écoute (Na mais t'es noire, je pige pas pourquoi t'écoute cette merde, le R'nB c'est de la vraie musique! Pis wesh c'est quoi tu t'perce la peau comme ça? Pourquoi tu lis tout le temps? Tu kiffe le diable non?), my dick qui fait très "evil" n'es-ce pas, alors qu'il n'est pas si vaillant, pauvre petit français, qui subit aussi une forme de racisme que je ne croyais pas possible plus jeune, subit des piques encore plus stupides. En sommes pour les idiots, on est deux gothiques dégueulasse et c'est "malsain".
Lorsque l'on sait que nos habits ou accessoires vont forcément attirer la méchanceté ou la curiosité des gens soit on le fait pour se plaire ou marqué son originalité, soit l'on se déguise comme tout le monde pour éviter ce genre de problème. De toute façon l'opinion la plus importante et que nous devrions prendre en compte est celle des personnes que l'on estime. Le jour le plus fun étant un rendez-vous avec my dick sur le quai du RER, qui avait des bottes militaires, les cheveux rasés à blanc derrière la tête et le profil type du raciste, sous entendre, seul, aucun regard pour les autres, gros son à fond les oreilles (oui à ce qu'on m'a dit on ne peut pas être décemment blanc, porté du militaire et aimer le métal sans faire facho, c'est l'argument qu'on m'a sorti pour expliquer ce sentiment stupide). Lorsque je suis arrivé, sans rire, il y avait comme une barrière invisible autour de lui et les gens l'observaient comme si c'était dangereux de s'approcher de lui, je ne raconte même pas les yeux exorbités et les défaillances lorsque je suis allée l'embrasser. Si quelqu'un avait vomis à ce moment précis, ça aurait été énorme.
Maintenant que nous vivons dans un patelin paumé style "Massacre à la tronçonneuse" où on se fait largement remarqué, c'est d'autant plus risible que lorsque mes amis viennent, il y a aussi des situations terribles. Pourtant, en ce moment j'aspire aux changements, faire plus attention à moi sans changer mon style, et c'est sous les croulements de rire de mon petit frère et de certains amis que je suis allée faire du... SHOPPING pour la première fois de mon existence avec une amie. Plus de Fnac, Virgin, de Librairies et de friperies, mais des magasins à la mode, éclairages nauséeux et musique de fond Dance écoeurante, boutique parsemée de nanas quasi hystériques qui trouvent le moyen de rester plus de deux heure dans un 15m². Ca n'a pas tarder à me casser les pieds et à mettre ma patience à bout. Ca épuise et ça écoeure, toutefois, j'ai pût acheter quelque chose qui me plaisais à mort: des chaussons Bob l'Eponge. On ne se refait pas...

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Photo by Silent-View ©

Dimanche 6 septembre 2009 à 16:37

http://paracelsia.cowblog.fr/images/Lineblack.jpghttp://paracelsia.cowblog.fr/images/IngarKrauss6.jpgLorsque j'étais petite, il y a eu énormément de malheurs et de traumas qui ont cassés ma perception du monde et des gens. Je n'ai jamais été réellement sincère avec les autres, le jeu des pseudos et l'idée du clown triste étaient des passe-temps. Je faisais et disais n'importe quoi, tout plutôt que d'être "vrai" et me confier véritablement, d'affirmer mon côté mélancolique. Je passais pour la nana louche, l'excitée ou la weird du groupe, la petite black qui adorait les chansons bizarres, aimait les extrèmes et les films atypiques, celle à qui il manquait une case. Petit à petit, même le jeu du clown triste m'a très vite gonflé. Certes, c'était un bon moyen d'approche et tout le monde t'accepte, pourtant, je me suis très vite aperçut qu'être seule me plaisait mieux. J'ai alors limité mon groupe d'alibis, pour n'avoir que des gens qui me plaisaient. Je n'ai plus fait attention à ce que je racontait, ni aux blessures et aux colères que cela pouvaient provoquer. La vérité, être directe était un moyen d'être enfin moi-même sans pour autant me dévoiler, tourner autour du pot n'a jamais été mon fort, surtout avec les garçons, mais il faut croire qu'une nana qui veut juste baiser c'est beaucoup moins sexy et mignon qu'une sainte nitouche. Dans les toilettes de la fac on parlait dans mon dos de mon côté froid et prétentieux parce que avouons le, je méprisait quasiment tout le monde, mon cafard était devenu mon miroir sociable tandis que j'attendais qu'il finisse de minauder auprès des autres, rien que pour lui faire plaisir je la bouclais et je branlais autre chose, je suis restée la nana over blasé. Cela devient ridicule le jour où l'on s'approche de toi pour te parler et t'annoncer qu'en fait "Tu es une fille sympas, j'ai toujours crut que t'étais méchante", avec ma tronche je n'ai jamais bien compris comment je pouvais inspirer ça. A la mort de mes amis, je me suis sentie vide et abandonnée, j'ai tenté d'être moins sélective, moi qui ne savait plus comment communiquer, j'ai essayé de broder mes demandes, d'être moins directe et d'aimer le contact, de discuter, encore et encore, comme jamais je ne l'avais fait pour tout justifier, écrire de gros pavés pour expliquer ce que je ressentais, être docile, m'intéresser même d'une oreille aux vieux problèmes des autres, d'être un peu sainte nitouche pour avoir du cul afin de rassurer les bites pathétiques qui m'avaient juste fait rire quelques minutes, et les effets récoltés bien entendus ont été des catastrophes, des trahisons étranges et des prises de têtes hallucinantes qui m'ont aussitôt remise dans le droit chemin. Après le chaos, je me relève secouée mais pas vaincue, je me suis annihiler afin d'être aimer et on m'a chier dessus. Je redeviens la garce, la bizarre et la salope, la dédaigneuse pour son bon plaisir, qui se fout bien qu'on l'assasine ou qu'on la déteste. Insensible, taré, perverse, étrange, je me contrecarre des superlatifs et des adjectifs stupides qu'on me prête, pour ne serais-ce qu'attirer de la morgue de ma part, il faudrait peut-être que je puisses ressentir autre chose que de la pitié ou de la curiosité hypocrite envers les imbéciles. Je suis las des gens qui se plaignent et se complaise dans leur merde en poursuivant un cycle infernal qu'ils ont crées et ne veulent plus briser, ras la moule des types sans couilles qui n'assument rien et se transforment peu à peu en midinette impatiente de rencontrer leur prince charmant. Je ne suis qu'un morceau de chair fraîche à disposition des rapaces comme tout le monde et qui picore pour sa survie.
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Photo d'Ingar Krauss ©

Dimanche 26 juillet 2009 à 23:08

http://paracelsia.cowblog.fr/images/AudreyKawasaki25.jpgHier, j'ai essayé le marché aux livres qui se trouve dans le 15ème, rue Brancion, à l'Entrée du Parc Georges Brassens, sous un dôme assez grand. Par contre nous avons emprunter l'entrée du parc donc (le portail pour le marché était juste à côté), nous nous sommes, mon ami et moi, retrouvés bloquer. Pas trop con, nous avons sautés le mur en brique comme des ptits voleurs afin d'avoir accès au lieu magique. Des stands entiers de bouquins, du plus connus, du plus vieux, de l'occassionnel au rare. D'ailleurs lorsque j'ai ouvert une autobiographie de Lewis Carroll, j'ai faillit me faire égorger, mais gentiment disons. Personnellement, j'ai eut le hoquet en voyant autant de merveilles dans un endroit si grand, des livres par milliers voir plus. Tant de bonheur et un si petit pécule! Tout d'abord, vu que c'est un marché qui reste permanent (tous les Samedis et Dimanches pour toutes les bourses), nous avions juste décider d'y jeter un coup d'oeil. Ca allait encore pour les trois premiers stands, mais au quatrième, ce fut la débacle, j'ai vu des tonnes de romans de Palanuik, de Richard Lortz, Sheridan Le Fanu, Arthur Conan Doyle, Shelley, Washington Irving, des soeurs Brönte, une éditions sublime d'Alice aux Pays des Merveilles et un livre à la couverture superbe, une rose blanche maculé de sang. C'étaient des nouvelles "effrayantes" écrites par plusieurs auteurs, mais le nom de Stephenie Meyer m'a calmé, c'est tout de même l'argument superfllu d'une cover classe qui m'avait faite acheté Twilight alors que c'était une histoire hyper ennuyeuse, un mix navrant entres Buffy et Premiers Baisers! Le vendeur, au demeurant très sympathique, me le conseille vivement, sa femme a adorée (mauvais argument). Il me voit faire une grimace hallucinante, puis là, c'est énorme, je vois son visage se métamorphoser, il devient sournois et me montre le bac de bouquin, en me disant qu'il avait un livre absolument horrible, très bien écrit, captivant, mais qui racontait une histoire des plus répugnantes, avec des détails insoutenables. Mon ami a bavé, j'étais aussi en transe, j'attrape le roman comme si c'était un trésor, et il m'en conseille un autre, avec des mots crus et terrifiants, j'ai faillit pleurer. Mon porte monnaie à fait la tronche, mais c'était pour la bonne cause nom d'une pipe! Lorsque tu lis des livres forts, il est bien difficile de se remettre à lire des trucs tout bête, voir culcul la praline, genre Le Diable s'habille en prada. Enfin c'est ce que mes amis et moi-même avançons peut-être comme argument pour justifier le fait d'être blasé d'avance par certains auteurs. Ensuite, ça a été la ruée sur les livres aux titres infâmes, aux vieilles BD, des vieux Batmans alléchants, aux Creepshows bandants, mais là, mon porte-monnaie à crier famine (vu qu'avant le marché, j'ai osé fouiner à la FNAC) et la carte bleue n'est pas admise là bas. J'ai la tête qui tourne, mon ami s'empiffre encore, et nous faisons machine arrière vers St Michel afin de tenter de revendre ou échanger mes DVD que j'ai en double et en mieux. Lorsque j'entends 12 euros pour le tout, un director's cut et un coffret, je pète un câble et on s'en va. Direction Albums Comic, le lieu maudit, où tous vos rêves deviennent réalité (à condition que votre compte en banque suive), là-bas, ma carte visa s'emballe, T-shirt Batman, porte-clé Chopper et Gaara, chope Homer Simpson tentant d'attraper des cannettes de bières Duff, bol Bob l'Eponge, bla bla bla! On bave devant la vitrine, sur les figurines du Prince Nuada, Spiderman, Venom, Hellboy, Princesse Léia, Freddy et un Prédaliens qui claque, atteignant le prix mirobolant de 899 euros! A la base, je devais me forcer à allez faire du shopping afin de moins ressembler à un épouvantail ou une geek de 28 ans merde! Ce sera pour une autre année je crois... *Va finir de se remater Troméo & Juliet*
http://paracelsia.cowblog.fr/images/4/3103775.gifIllustration d'Audrey Kawasaki ©

Lundi 20 juillet 2009 à 11:26

http://paracelsia.cowblog.fr/images/ZhangPeng4.jpgJe suis la rage déboussolée et fière qui a force de juger s'est laissé prendre d'affections pour des mots et des hommes à la majestueuse émouvante et à la bite émergeante. Comme un fait, j'aime ma liberté et j'aime picorer ce qui me tente, mais ce qui a de plus frustrant c'est toujours la face cachée des autres. J'ai toujours été sincère quitte à passé pour la pute de service, et je ne dénie rien sur mes envies et mes coups de folies. Pourtant, l'incertitude de ces coups de boutoirs après facturation est toujours quelque chose de navrant. Renie toi homme de peu de foi car la fente qui t'accueille le fait tout d'abord pour ces propres besoins alors fait en de même et cesse de t'apitoyer sur ton sort en montrant du doigt cette salope comme on jugerais une sorcière! Je suis la faute, je suis coupable, mais juste d'être cette garce qui aime et s'inquiète pour ses amis autant que ces amants qui ne méritent pas même que l'on retienne la vision de leur Être. Enfoirés jusqu'au bout du prépuce qui aiment salir et se repentir ensuite auprès de frustrantes connasses aimant les tragédies. Enfin, le syndrome du petit garçon se cachant derrière sa maman qui villipende son agresseur:
"_ Olà! Maraude! Je n'ai violé personne, c'était plutôt pathétique d'après mes souvenirs! Rappel moi donc le nom du jeune couillon effarouché que j'ai chevauché?"
Je ne me savais pas si diabolique, et c'est assez décourageant de passer pour la criminelle, après tout je n'ai rien d'une créature de rêve. J'ai juste beaucoup trop de désir et pas assez de franchises autour de mon monde. Des vautours qui picorent, piquent, embrassent et saignent pour ensuite se réfugier dans les girons de bobonnes afin de ne pas trop se faire disputer. Me voici donc; bouc émissaire, mauvaise femme, baiseuse de rien et amante imaginaire pour d'autres, prenez gardes à vos loups! Aurais-je été applaudit en tant qu'Homme? Aurais-je été plus apprécier en gentille femme jalouse, aimante rêvant de noces et de gosses envahissants? Je n'ai de place dans mon coeur pour tant de monde et d'animosités, j'aime une fois, deux au possible. J'éventre mille fois pour la débauche, afin de me sentir vibrante, vivante et libre, je découpe la peau et mache les organes pour le plaisir. Et je vous emmerde vous qui m'avez édifier un bûcher pour y consummer toutes vos patentes!

Je ne dois rien à personne... Surtout pas des excuses.

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Illustration de Zhang Peng ©

Jeudi 9 juillet 2009 à 11:48

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Le 07 Juillet 2009, je me réveille à 6h du matin, une pêche d'enfer, heureuse comme une folle tandis que le monde prépare son deuil Jackson-mania, je n'ai qu'une idée en tête: METALLICA!


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Je range mon billet en essayant de pas le confondre avec celui de Rammstein (vu que je suis une tête en l'air patenté). Ensuite, je file avec ma jupe et mes Docs vers la gare, je suis toute surexcité. Arrivé à Nîmes, je vois les divers hommages rendu à certains tauréadors, cette ville pue la tauromachie et ça me gonfle d'emblée, surtout que là bas, pire qu'à Paris, j'avais l'impression de passer pour une extra-terrestre. Une nana s'est carrément vautrée sur son vélo à force de me mater et je dois dire que ça m'a bien fait rire! Je mange un peu sous le regard des habitants de Nîmes (on dirait qu'ils ont jamais d'Êtres Humains). L'excitation et les yeux sur moi me coupe l'apétit, je paie la bouffe que je n'ai pas pût engouffrer dans mon gosier.

A 14h je retourne vers la gare pour rejoindre mon pote d'enfance, Metallicalisé de partout, jusqu'au slip, comme tout ceux qui descendent du train. Il se moque de moi en désignant mes cheveux roses, mes fringues et mes docs "Mais c'est normal qu'on te regarde mal putain! T'es pas à Paris ma vieille". C'est une meute de fans qui va donc se plantée devant les Arènes. Mon pote Marmotte m'aperçoit et c'est trop fun de le voir là. On a des places tribunes, je suis un peu dégoutée de ne pas allez en fosse, ce sera une première je dois dire! Nous cuissons tous sous le soleil jusqu'à 17h40 à peu près où je sais plus qui schlingue qui schlingue pas, les mecs d'Ultra Vomit à côté de nous, je crois même qu'on cause de moi avec le terme faisandé, mais comme je sais que c'est la fille devant moi qui à zappé son déo, je dis rien. Mon Mad Movies me fait office d'écran solaire, j'ai l'impression d'être stone sans alcool ni drogue, c'est quasiment bizarre. Mais on est trop content pour se plaindre même lorsque l'on apprend que Mastodonte et Lamb of God vont être remplacé par M.O.P.A. et Mass Hystéria, ces derniers ont l'air de ne faire que ça, 3 fois que je vais en concert et que la première partie est annulé et remplacé par ces trou de balles, j'avoue avoir eu envie de chialer, car je les haïs pour de bon.

Les grilles s'ouvrent et on se précipite. Les appareils photos sont confisqués, je dois faire passer le mien en douce par mon pote pour pouvoir le garder (surtout que j'avais plus de batterie, un miracle que j'ai pût en tiré 41 shoot). Et c'est la ruée vers les places, j'envie les gens dans la fosse, mais je me trouve bien placé, très proche de la scène, ça aurait pût être pire! On a hyper soif, j'ai l'impression que vais devenir bleue sous les rayons du soleil, certains bronze instantanément. Les Arènes, c'est féerique je dois dire, c'est un cadre tout simplement mystique pour un concert, d'ailleurs, ça s'amuse, ça se lance des défis et des Ôlà comme dans un Stade de Foot.

M.O.P.A. arrive, 3 membres, un synthé, une batterie, un ex-membre de Psykup au chant, et là, là, le truc le plus chiant que j'ai pût entendre dans ma vie, ça m'anéantit, j'ai la migraine direct, l'impression qu'on va tous se suicider si le chanteur continue à saoûler son micro, d'ailleurs on aurait dû se méfier lorsqu'il a d'abord tenu à nous causer. Du coup, forcément, un gobelet de bière part sur le pianiste et une bouteille sur le batteur, on évacue même un type totalement bourré que la foule encourage puisqu'il avait du mal à tenir sur ses jambes. James fait une petite apparition derrière la scène, on est en transe. Mass Hystéria arrive et remercions M.O.P.A. car après eux n'importe qui aurait fait l'affaire! Le trip du Wall of Death m'a réveillé d'un coup et j'ai encore plus maudit le fait de ne pas être en bas, alors que d'autres se plaignaient des pogos (genre "poussez pas!" ils savent pas où ils ont mis les pieds quoi!). Je suis impatiente que le groupe arrive, jamais pût les voir en concert tant que je vivais sous le toit de mes parents bigots qui considéraient tous mes groupes favoris comme des dangereux satanistes, de ce fait, j'essaye de rattraper à mort!

Lorsque Metallica arrive, je suis en furie, l'Arènes explose, ça gueule, on dirait une grande armée debout, les bras tendus, ça déchire les cieux dès le premier accord, je suis debout sur le banc, ça pogote sévère sur "Blackened", headbang oblige, je me retiens plus, ça monte, ça monte, je chante aussi fort que je peu. Il y a entres les fans et le groupe une complicitée de fou que je n'avais pas vu depuis longtemps (le public parisien étant très cons, chiants et snob je vous jure ça change). Ils ont rendu dingue la foule avec un enchaînement hallucinant "Creeping Death/Fuel". je me calme et m'asseois juste pendant "Nothing Else Matters" alors que d'autres se lèvent enfin genre "Putain oui! Celle ci je la connaîs"! Je suis étonnée de ne pas m'être bagarré pour rester à ma place, premier concert sans défoncé des gens, ça fait bizarre! "One" m'a tué, effet pyrotechnique de malade, reprise en choeur par l'Arènes entière, j'avoue, j'ai lâché une larmichette surtout lorsqu'ils ont rendu hommage à Cliff Burton, ça a chier!

J'ai adoré Roberto Trujillo (parce qu'il le vaut vraiment), fou furieu, animal de scène, qui à fait un solo classe sur "Creeping Death", qui est toujours très très bon et à réussit à imposer son style quand même dans ce groupe qui a du mal a accepté un remplaçant à Cliff Burton. James était partout sur le carré de la scène, un putain de magnétisme, un charisme incroyable, lorsqu'il venait vers nous, ça détruisait tout. Kirk Hammet *étoiles dans les yeux* était génial, m'en fous qu'il se soit un peu planté pendant l'intro de "One", il était bon. Tous, des monstres, The Fucking Four Horsemen, des vrais bêtes de scènes qui donnent envie de jouir. Jusqu'à minuit, j'ai été en transe, plus de cou, plus de voix, plus d'oreille, mais le pied! J'ai eu des frissons lors du rappel, quand ils ont balancé l'intro de "Frayed ends of sanity"  ça faisait mal comme j'aime.

Et à la fin, une question en écho, qui on ira voir lorsque tout ces monstres sacrés arrêterons de joués? Qui? Ces jeunes cons qui se la racontent "Diva" en jouant sur une note et font tous la même soupe, avec leur concerts de potes chronomètrés et lissés? Ces mecs qui assurent plus en se tapant des groupies sans rien inventé de concret? Ces connards chiants qui tiennent pas 2 heures de set? Putain qui?

J'ai vu des potes du Sud, puis j'ai erré dans les rues de Nîmes où d'autres fans attendaient le premier train pour Paris, j'ai été prise pour une pute, parce qu'à une certaines heures, les prostituées africaines étaient de sortis, j'ai dû envoyer chier des connards avec tact, puisque seule j'avais pas de quoi la ramener. J'ai renconttrer des transexuels, surtout un qui avait dû se shooter et qui me trouvais hyper gentille, j'ai eu un type bourré, hyper bourré qui a tenu à m'embrasser. Bref jusqu'à 4h j'ai glandé dans Nîmes avant de regagner la gare et de continuer ma lecture de Choke de Palaniuk
attendant l'ouverture au milieu de corps fatigués jonchant le sol. Depuis je n'ai toujours pas dormit et je sors après! J'ai sommeil, mais j'en reviens toujours pas!

(Sorry pour les tofs, là où j'étais et vu comme j'étais en extase, j'ai pas fait de belles prises)


SETLIST DE FOU:


Blackned
Creeping Death
Fuel
Harverest of Sorrow
Fade To Black
Broken, Beat & Scarred
Cyanide
Sad But True
One
All Nightmare Long
The Day That Never Comes
Master of Puppets
Dyers Eve
Nothing Else Matters
Enter Sandman



More! More!:


Stone Cold Crazy (Cover of Queen)
Motorbreath
Seek and Destroy


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Samedi 4 juillet 2009 à 23:07

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Michaël Jackson est mort et tout à coup j'ai eu l'impression étrange que le reste du monde et les autres faits ont été gommés parce que c'est important de se souvenir de lui et que merde c'était MICHAEL! Hum! Pina Bausch est morte; cette grande dame de la danse moderne, que j'appréciais énormément a disparu dans une indifférence qui ne lui rend carrément pas hommage. Neda Soltani est tuée par les basiji alors qu'elle manifestait pacifiquement, mais, le jour de la mort de Bambi, le monde s'est tout à coup réveillé, alors que cela ne semblait pas réellement touché les couilles et les tétons des uns et des autres que plus aucuns journalistes ne soient présents en Iran pour commenter cette superbe rebellion étouffée par le pouvoir. Des milliards de demandes pour assister à l'enterrement de la star ont été envoyé sur le net en moins d'une heure... "En meme temps des news de L'Iran, des enfants qui meurent, de la misère on en voit tous les soirs au 2Oh et ce tous les jours." m'a t-on sortis. La phrase qui m'a sûrement bien énervée était celle d'un pauvre fan de Jacko "C'est si banales ces histoires dans ces pays mais la mort du roi de la pop c'est carrément pas pareille", aussi, j'aurais tant voulut lui répliquer qu'un tampon mal insérer lui aurait fait tout autant d'effet que la mort de son idole! 

Bref! Autant la révolte des Iraniens, que beaucoup attendait, était superbe les premiers instants, autant les horreurs qui ont suivis pour la réprimer, ont touchées énormément de personne et qu'au lieu de s'occuper de Carla Bruni en lingerie fine du temps de sa carrière de model, du dernier secret à la con dans cette abérration diffusée sur Tf1, ou du cul de Lady Gaga, ils feraient mieux de nous céder des informations plus importantes!


http://paracelsia.cowblog.fr/images/1/1288771.gifIran-Resist
Association des Femmes Iraniennes de France
Infos Iran sur Yahoo

Mercredi 2 juillet 2008 à 10:38



J'emménage enfin avec ma choucroute et parce qu'il faut bien ajouter un article pour que cet endroit ne meurt pas, je vous fais à ceux que je n'ai pas oublié un énorme bisou. Je n'ai plus le net donc soyez indulgents!



A bientôt!


Photo d'Isabelle Royet ©

Mercredi 30 avril 2008 à 23:09


Parce que j'ai énormément de mal à concillier mon travail alimentaire, ma vie privée, mes amis et mes écrits, surtout ma fuite vers le continent étrange mais néanmoins fascinant de MySpace. Je ne viens plus très souvent écrire par ici, je m'attarde parfois ici afin de lire les articles de ceux que j'adore mais je ne donne plus véritablement de signe de vie.

Aujourd'hui, j'ai décidé de recommencer un journal (Voir ce SUJET ci) grâce auquel j'ai appris énormément de choses sur des brins de nanas fabuleuses et pour une d'entres elles particulièrement qui est devenue mon amie. Le journal va repartir chez une personne après que j'ai eu finit d'en noircir les premières pages pour le mois de Mai.


Si jamais cela semble vous titiller ou vous intéresser, n'hésiter pas à me faire signe.



Photo d'Irina Ionesco ©

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