Paracelsia

† La Madone Anthracite †

Mercredi 11 octobre 2006 à 0:31

Photo de Darren Holmes  ©
J'y suis allée, et j'ai eu mal au coeur, mal au ventre, pour un premier voyage en Belgique, je m'attendais à une autre raison pour l'entreprendre, mais j'avais reçu ce courrier qui m'obligeait à m'y rendre pour témoigner contre lui, et dès que j'ai sut qu'il serait là à côté de moi j'ai eu envie de vomir. J'allais le voir et ça me rendait malade. J'ai revu mes amis, ses parents à Elle, et ses amis, j'ai été enchanter un premier temps, mais ce fut court. Passé la porte du Tribunal j'ai eu comme des vertiges pourtant je suis resté debout, c'était très intimidant. Les amis et parents de la partie adverse étaient là à nous regarder et nous mépriser pour certains, ce qui était hallucinant, c'est ce retour, comme si c'était notre procès, alors que c'est lui qui l'a tué.
On nous a imposer une petite pièce avec les témoins de la partie adverse avec des barreaux à la fenêtre, la froideur des murs et une affiche nous interdisant de parler de l'affaire. De 14h à 16h20 nous sommes restés bloquer là à attendre ques les policiers et les experts scientifiques terminent leurs explications et au moment où je vais aux toilettes j'entends que l'on m'appelle. J'ai eu les jambes fébriles et les idées embrouiller, je suis entré pour juré devant le Juge de parler sans haine et dire la vérité sur cette personne formidable et pleine de vie qu'était ma mailleure amie et que l'on accusait d'être une vamp, une cinglée et une suicidaire. Il était là dans le box des accusés avec ce sourire ridicule sur le visage, fuyant mon regard furtif. Je ne me suis pas entendu répondre j'avais du mal à garder mon envie de me lever et d'aller lui péter la gencive. A la fin j'étais comme éberlué j'ai regagné ma place avec l'envie folle de dégueuler sur la famille du meurtrier derrière moi qui ne se privait pas pour dire tout haut des choses merdiques. Ce qui m'a fait le plus mal, c'est d'entendre les témoignages de mes amis, comment sa mort à anéantit tout le monde, je ne m'étais jamais rendu compte de leur tristesse. A la fin, j'avais juste envie qu'on me rende ma meilleure amie, je voulais juste qu'on me l'a rende et j'ai pleuré comme une merde, ça résonnait dans l'entrée du tribunal voûtée, je me sentais ridicule, mais je voulais qu'on me l'a rende, avec l'espoir que le crier assez fort me rendrais cette personne fantastique qui n'a eu de cesse d'aider tous le monde (à commencer par son assassin), d'aimer tout le monde et de provoquer cette chaleur bienveillante dans le coeur de tous sans exception. Elle ne méritait pas qu'on la frappe et qu'on la jette du 4ème étage.
J'ai perdue la seule personne qui me donnait envie de croire que l'Etre Humain était beau, j'ai perdu mon sourire et mes envies, j'ai parfois envie de me forcer à retrouver une personne semblable comme si je pouvais la remplacer alors que c'est impossible, même si je me sens profondément seule et amputée d'une partie importante de moi... Samedi j'ai appris que son tueur avait écopé de 5 ans de prison pour coups et blessures involontaire, malgré les expertises des policiers et les témoignages sans mensonge de notre partie contre l'hystérie et les mensonges prouver de l'autre partie. J'en viens à me dire qu'une vie merveilleuse ne vaut rien et j'ai la haine.

Vendredi 6 octobre 2006 à 23:20


Gran
de Bretagne | 1982 | Un film de Alan Parker d'après un scénario de Roger Waters | Bob Geldof (Pink), Christine Hargreaves (la mère de Pink), James Laurenson (le père de Pink), Eleanor David (la femme de Pink), Bob Hoskins (le Manager)


Pink est une très grande star, mais il a l'impression de se perdre et ne plus s'appartenir. Pour éviter de sombrer et devenir quelqu'un d'autre, afin de préserver sa personnalité, il se réfugie dans un monde fantasmagorique assez particulier.

La première fois que j'ai vu ce film, j'étais au collège et j'ai eu très peur de mes professeurs pendant très longtemps, je n'avais pas compris tout le film. Pour moi, le chanteur, Pink, était un être dépressif qui dirigeait une horde de fans et leur faisait faire des choses horribles. Cette scène où les élèves sont broyés comme de la viande de boucherie m'a longtemps obsédée. Néanmoins, rien que pour entendre les Pink Floyd (parce que la bande-son tue quand même), j'ai trouvé que c'était un des meilleurs albums du groupe (avec Dark Side on the moon), et sur tous les plans (techniques, effets visuels, scénario), ce film est parfait, mais ma vérité n'est pas universelle, je suppose que beaucoup l'ont détesté et trouvé horripilant et prétentieux.

Bob Geldof est magnifique comme je ne l'avais jamais vu, le film est assez troublant puisqu'on entre dans la tête d'un type assez perturbé par sa célébrité et qui fantasme sur des choses avec beaucoup de violence. On regarde la vie de Pink, petit garçon isolé des autres tandis que la guerre fait rage et que sa mère le surprotège, créant des phobies égales à l'amour qu'elle lui porte. Pink n'a pas de père et cela le traumatise assez, il est rejeté par les autres et à l'école ce n'est pas mieux, il est le mouton noir de sa classe, se faisant réprimander par un professeur qui a lui-même une mère castratrice.

Pink choisira enfin de se construire un mur mental qui l'isolerait des autres, chaque douleur et problème ajoute une brique à son mur : enfance orpheline, mère dominatrice, son père mort à la guerre (je suis pas sûre), la superficialité du star-system, un mariage mensongé... Il finira par se tourner vers toute sorte de drogues pour essayer d'en finir. Mais son mur est sur le point de s'achever et c'est à ce moment que Pink s'aperçoit enfin du danger qu'un tel enferment peut contenir. Son esprit va se révolter et ses fantasmes vont fusionner avec ses souvenirs et ses blessures, ce qui va donner un formidable tableau de la folie.

Enfin c'est du grand, j'ai eu l'impression que Waters peignait la vie de Syd Barrett, le chanteur qui a fondé les Pink Floyd et qui a été interné plus de 7 fois en hôpital psychiatrique, mort depuis peu, mais il paraît que Waters avait juste l'envie de crier sa haine contre les guerres qui éclatent de par le monde, de donner libre cours à sa colère sur la manière dont son pays est dirigé, surtout en ce qui concerne le système éducatif...

Mardi 3 octobre 2006 à 23:59

Paracelsia ©

Fellation d'une adoration hisurte, où se mêle la chair et les os des bienheureux.
La matière intrinsèque de cette peau au goût de mélisse, drogue d'une vie entière passer entres les jambes d'une femme muette.
C'est ce couteau qui blesse, c'est cette lame qui engendre ces autres monstres.
C'est un champ de bataille silencieux, un soldat de plomb, une frayeur extatique, une fureur phénique dans un monde plein de ressentiments.

Des ténèbres, un voile de linceul sombre semble caressé vos corps froids et sans idéal.
Voisé ces cris et ses yeux lumineux à travers ce temps anisotrope,
dans le noir, les étreintes semblent plus cruelles.

Décharges électriques de ce fardeau bien aimé, sperm anisant, goût amer rempli de colère et de grâce.
Commisérations vaines et savoir douloureux lorsque les contusions apparaissent sur vos peaux indélébiles.
Faite moi savoir le mal, faite moi comprendre le viol de votre âme.
Connaître l'étrange sensation de la folie enivrante qui vous tourmente et vous chérit entres ses immenses bras maigres, mais ne voir que ses yeux et ses lèvres pour exsuder la vermine, élimer ses traits et dévorer ses lambeaux, éluder les angoisses éternelles sans tromper la fidèle douleur qui a assisté à votre venue dans ce monde de charpie, cette zone de destruction massive, de récupération de déchets organiques et sans passions.

L'exaction de ces notes fragiles, mélodies grisantes que celle de la jouissance de la musique.
Rêver d'être maltraité, perdre la raison jusqu'à s'enlaidir à travers cette lame soupeser et si fine, me piquer pour assoiffer le démon, évicter l'enfant qu'est ce cœur si lourd dans ma poitrine.
Rêver de connaître la chose visqueuse qui s'insinue malveillante dans ce sang, une âme aussi pourrit que la désuétude.
Pardonnez mes abondons et mes interstices, c'est que la faiblesse à bien des visages cruels.

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