Paracelsia

† La Madone Anthracite †

Vendredi 31 mars 2006 à 18:11




 

 

http://paracelsia.cowblog.fr/images/BettyBoopChrismas.gifLes Cartoons sont des petits bijoux de folies, fabriqués dans des studios parfois laissé à l’abandon par les boîtes de production, car la mode de l’époque était de copier ce qui se vendait le mieux, en somme; Disney.

Il était une fois le vertige à vous fendre en deux, celui des cartoons de la Warner qui surenchérit dans l’absurde et les situations grotesques complètement à l’opposé de la nature et des personnages bienveillants et lissés de Disney. A la Warner, les acteurs animés sont méchants, hilarants et prennent des coups horribles dont ils se relèvent constamment et même mort, la blague continue en Enfer ou au Paradis.

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http://paracelsia.cowblog.fr/images/BettyBoopChrismas.gifLa modernité est le maître mot de ces nouveaux dessins animés, car l’action se passe souvent dans un contexte présent et rurale avec les technologies de l’époque, les mimiques et les situations comiques, emprunter à l’imaginaire des frêres Fleischers (créateurs de Popeye et Betty Boop), et aux acteurs comiques comme Keaton, Chaplin.

Le chapitre Cartoons est bien mince dans le livre de Luca Raffaelli (Les âmes Dessinées) où il passe en revue les différences avec Disney, et les situations les plus caractéristiques du Cartoons. En sublimant tous les travers et défauts des Hommes et en les poussant en dehors des limites par le biais de personnages animés, les Cartoons fait avec un budgets restreints font vaciller l’Empire Disney et ouvre enfin une nouvelle perspectives à la création.

“Si les personnages de Disney représentent les enfants que les adultes désirent, ceux de la Warner sont comme les enfants dans la vie, peut-être même pire » On ne parle jamais d’aversion pour Disney, mais on comprends de suite les grands écarts de différence, Disney fabrique le rêve, Warner s’amuse à détruire un monde superficielle. Des enfants qui reprendrait un conte et le démolirait avec leur propre langage. Malheureusement, commercialement parlant, Disney l’emporte sur les « sales gosses » de la Warner, pour les mêmes raisons qui ont fait du manga la bête noire des parents, le modèle n’est pas celui que l’on souhaite.

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http://paracelsia.cowblog.fr/images/BettyBoopChrismas.gifLes personnages de Cartoons crée par des gens comme Jones, Freleng et Avery sont bien partout, ils voyagent et bougent beaucoup, on ne les retrouve jamais dans un foyer particulier, ils vivent ça et là et s’amuse à se faire des blagues comme des enfants de primaires, ils sont toujours agités et la rivalité entres les personnages récurrents est plutôt amicale que véritablement dangereuse. Le début d’un cartoon peut débuter d’une façon très romantique, avec une vue d’une campagne et des oiseaux et une musique très douce, puis tout peut basculer à l’arrivé d’un personnage qui en a ras le bol de jouer les saints et refait le cartoon à sa manière.

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http://paracelsia.cowblog.fr/images/BettyBoopChrismas.gifChez Disney, le rapport à la famille, à un foyer, à la nature est toujours présent, il faut des amis et un méchant suprême. 

Le « take » est une expression que nous connaissons tous, c’est le moment où le personnage change de comportement, comme un coup de foudre rapide, mais qui dure assez longtemps à l’écran, comme le coyote de Tex Avery qui commence à avoir la langue qui pends en rideau à la vue de la divine rousse de ces rêves, le fait ensuite qu’il se frappe violemment avec un marteau, qu’il ait des yeux exorbités, ce sont des sentiments que tous le monde possède poussé à l’extrême dans les cartoon de la MGM à la Warner «  C’est une sorte d’expressionnisme animé des sentiments : ce qui devait être clair selon Disney, le devient ici de façon outrancière ». On représente des états amoureux comme un trouble irrépressible, les personnages perdent tout contrôle et de raisonnement, c’est la même chose en ce qui concerne les bagarres et les obsessions pour un ennemi de toujours. Ainsi, Coyote court constamment après Bip Bip, Tom après Jerry, et Sylvestre après Titi et cela à quelque chose de l’idylle amoureuse, car ils pourraient tous chassés une autre proie, mais leur passion c’est de pourchasser l’objet de leur désir.

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http://paracelsia.cowblog.fr/images/BettyBoopChrismas.gifLes animateurs sont à l’image de leurs personnages, ils construisent l’effet humoristique et construisent les situations de leur personnages, les animateurs prenaient les défauts de chacun pour créer leurs âmes animés, ainsi le zézaiements de Daffy Duck était une imitation de la voix de Léon Schlesinger, producteur de la Warner qui semblait être un peu « idiot » et a trouvé la voix de Daffy très amusante. Les animateurs semblaient prendre un malin plaisir à ridiculiser les producteurs et les patrons de la boite en inventant tout un tas de système pour qu’ils ne voient jamais la conception de leur projet.

Contrairement à Walt Disney qui contrôlait tout les faits et gestes de tout le monde, les créateurs de la Warner étaient délaissés, car on ne croyait pas en eux. Ils ont pût alors être totalement libre et jouer les « sales gosses » dans les studios et à travers leurs créations.

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Jeudi 30 mars 2006 à 23:45

Paracelsia ©


Si blanche et si étrange pâleur

D'une peau si douce sous ma langue.

Si je le sers si fort, ce n'est pas par peur,

Mais je le hais de ses étreintes si longue.

 

Je l'aime si grand, que ma peau, mille fois, s'écorche

Lorsque mon âme ressent cet amour.

J'ai le corps percé de ces broches,

Infime petites choses sublimes en plein jour.

 

Le ciel divague quand je ne saigne plus.

Mes mots s'entrelacent pour ne dessiner que lui.

Si ma rage écoeurante s'est lut,

C'est qu'avant mes yeux aimait la pluie.

 

Petites cicatrices imprimé sur mon cœur,

Pardonne les offenses d'un esprit brouillé

Qui ne connaissait aucun chemin par cœur

Et qui s'est acharné  sur des pages brûler.

 

J'ai encore cette haine du monde

Au fond de ma chair indécente,

Une boule immense, écarlate et ronde

Qui empêche l'amour qui se tourmente.

 

Mais j'ai tellement souffert de ces migraines,

A tant vouloir courir après ce rêve parfait

Que je suis tombé sur l'émotion même,

Mon amour immense que j'aime si laid.



Tableau de Douglas Hofmann
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Mardi 28 mars 2006 à 15:53



 Walt Disney était un homme très agité qui cherchait toujours à faire mieux, entourée de collaborateurs apeurés par ce que pourrait faire ou dire l'homme.
La magie des premiers Disney est très importante en terme d'économie, de production et de recherches. Mais ce qui rend Walt Disney si intéressant, ce sont ces rêves, son utopie, son orgueil qui s'élève sous les toits et les jeux du plus célèbre parc à thème du Monde: Disneyland. Il était l'enfant au centre de son propre monde avec cette imagination qui a fait naître un Empire à sa mesure.

 On trouve les origines de son imagination et son besoin de rêve dans son enfance, on trouve les raisons de sa tyrannie au sein de son entreprise dans son enfance, on retrouve aussi certains imaginaires dans son enfance. Aussi, les écrivains Leonard Mosley, Bob Thomas et Marc Eliot (qui on écrits des biographies de Walt Disney) nous raconte les douloureux moment de l'enfant Walt face à son père, Elias Disney qui était sévère et froid contrairement à sa femme douce et joyeuse, brisé par l'austérité de son mari. De plus semblerait-il, Elias était aussi bigot et s'intéressait à la politique. On nous apprend alors que Walt avait un Oncle assez marginal et il serait à l'origine de l'amour de la nature et du monde imaginaire de Walt, cet oncle finira dans un asile.

Malgré la frustration qu'Elias provoque chez Walt, ce dernier semble se transformer peu à peu au modèle qu'il ne supporte pas. De ce fait, Walt Disney apparaît aux yeux de son personnel comme une figure paternel qui souhaite toujours de la reconnaissance et surveille tout le monde. L'empire Disney devient une bulle «familiale» assez étouffante que l'on veut fuir et critiquer. Il y a des anecdoctes sur certaines situations à l'intérieur de la boîte Disney qui sont assez flagrantes. On sait qu'après la réalisation du film « Bambi », les animateurs dans les studios avaient une façon particulière de s'informer lorsque Walt Disney se trouvait là: «L'homme est dans la forêt!» était leur code d'alarme. La vie dans les studios était loin d'être drôle, car il n'était pas bon d'être une personne de caractère lorsque l'on travaillait pour Walt Disney.

Toujours à la poursuite de nouvelles techniques, Disney réinvestissait tous son argent dans de nouvelles recherches afin d'améliorer son dessin. Et l'on voit bien que ces techniques sont extraordinaires, car on sent que les mouvements du visage et du corps sur ces personnages de fiction sont aussi les nôtres. Au tout début, Mickey et les autres possédaient un corps en «caoutchouc» et des «cercles» pour faciliter le travail des animateurs qui étaient «soumis à des rythmes de travail exténuants», des personnages qui se tordent sans se briser, mais la violence chez Disney n'est jamais aussi grave que ceux des studios de la Warner.

Disney va ensuite établir des règles du mouvement dans le dessin animé, pour lui, il faut que tout le corps du personnage soit en mouvement, même si il est en arrêt, ce sera le même principe pour les objets «Tout doit être clair et évident, chaque action doit être aussi bien mise en relief». Il faut que l'on soit préparer à l'action qui va suivre et que l'espace dans laquelle elle s'est produite réagisse aussi. Disney révolutionne alors le monde du dessin animé, il a développer un langage et des règles que les animateurs peuvent suivre. C'est dans ses studios que sont fabriqués les premiers dessins animés en couleurs et les premiers plateaux pour des multiplans. Ce qu'on peut lui reproche tout de même c'est de vouloir trop surpasser la réalité que de l'interprêter, et c'est en cela que le rêve disneyien devient un peu agaçante.

Aussi, sommes nous tenter de dire que la représentation du père de Walt Disney passe par les rôles de méchants qui veulent briser l'harmonie qui règne entres les gentils et pervertir sinon briser l'innocence. L'ambiguë chez Disney, c'est cet homme qui garde encore ses rêves d'enfant, qui veut créer un monde magique et celui qui ressemble de plus en plus à son père et passe parfois pour un «tyran» auprès de certains de ces employés. Comme les Etats-Unis n'avaient de vieilles légendes propres aux blancs américains, on allait puisser dans les vieux contes Europpéens.
A travers son parc à thème, il veut raconter beaucoup plus d'histoire au monde et terminer un rêve d'enfant qu'il ne pensait plus pouvoir traduire à travers les dessins animés. Disneyland rassemble la famille, la magie, la nature, les légendes européenes et une utopie.

 Enfin je ne raconterais pas que Disney était antisémite, un peu dinguo, et qu'il était farouchement anti-communiste et qu'il a dénoncé beaucoup de gens de son personnel, qu'il y a eu des grèves au sein de Disney. Un Grand Homme fier de son pays et très patriote...
Oups!

Un film docu sur Disney, une vision cauchemardesque du monde de Mickey Mouse vu par Arnaud des Pallières "Disneyland mon vieux pays natal" que je vous recommande d'urgence. Pour ma part, je ne suis nullement fan de Disney, je dois dire que c'est très bon commercialement, mais personnellement tout cela me sort par les yeux. Je suis née et j'ai grandit avec les cartoons de la Warner et Tex Avery, donc Disney rien du tout. J'ai certes apprécié "Taram et le chaudron Magique" et "Merlin l'Enchanteur" ainsi que "Fantasia" mais je n'ai jamais supporter un Disney, c'est le meilleur moyen de me faire vomir mon quatre heure. Lorsque l'on sait que le type était un connard on a moins de mal à s'en vouloir de ne pas aimer ces niaiseries comme tout le monde.



DISNEY TOUS DROITS RÉSERVÉS SUR LES IMAGES & CLIPARTS ©

Dimanche 26 mars 2006 à 23:28




Mon portable n'est plus valable, il s'éteint tout seul 15 fois par jour, ou ne filtre plus d'appel. Mon portable est un modèle qui ne se fabrique plus, on me dit de me mettre à la page et d'en acheter enfin un avec de la couleur. Quelle horreur! Je me résigne et accepte le portable semi-dernier-cri que l'on me donne en aumône, il est déjà utilisé et semi-bousillé, je l'adore déjà. J'ai effacé les numéros sur mon ancien portable, puis j'ai effacé ces numéros à elle, j'avais envie de pleurer, un an après sa mort, j'ai toujours l'impression que je la trahis en voulant l'effacer de mon répertoire, l'effacer de ma vie.
J'ai des hauts le coeur et je finis par supprimer sa trace sur mon mobile, je garde le numéro de ses parents. Je voudrais pouvoir effacer mes souvenirs avec ces amies que j'ai perdu en moins d'un an dans des morts absurdes et violentes. Je voudrais qu'on se souvienne d'elle, je voudrais ne plus avoir de bosse dans le coeur.
Photo de Zena Holloway ©

Samedi 25 mars 2006 à 23:15

Samedi sans saveur, j'ai le gout d'une haine acide sous la langue, j'ai envie d'étrangler énormément de personnes. Je suis resté cloitrer dans ma chambre en croyant que cela m'empêcherait de gigotée seul contre tous et de me reposer. Mais alors que l'on me reprochait mes insomnies, aujourd'hui, tout le monde voulait me voir, j'avais l'impression de posséder une boule de crystal ou toutes les réponses à des questions futiles et nazes. Alors que l'on me reprochait d'habitude d'être sarcastique et cynique, tout le monde voulait m'entendre dire des horreurs. Vers la fin de la journée je m'étais muté en quelque chose d'inhumain, je grognais, je me rongeait la peau des doigts et j'avais les cheveux de Fifi Brindacier. Je me suis enfermée dans ma chambre et lorsque ma mère cognait, j'aboyais. Ce qui l'a passablement énervé puis rendu nerveuse, alors ma charmante maman s'est mise à être très agréable, elle a essayé de m'amadouer en emiettant du chocolat, j'ai croassé et c'est à ce moment qu'elle a menacé d'appeler les urgences. Comment s'est terminé cette journée sans queue ni tête? J'ai finit par sortir de mon terrier, j'ai chié sur tout ce qui bougeait, ce fut un miracle, on m'a laissé mourrir dans mon coin.
Orgasme du soir, rédhibitoire...



Illustration de Mark Covell ©

Samedi 25 mars 2006 à 20:31


Chad Michael Ward vit à Los Angeles avec sa partenaire Danielle Bedics et un chat infernal.
Il est très influencé par l'Art de H.R. Giger, J.K. Potter, Jeff Pittarelli, Ashley Wood, Dave McKean, Eric Dinyer, David Mack, Trevor Brown, Cliff Nielsen, Daniel Ouellette, Ernst Fuchs, Greg Spalenka, Phil Hale, Brom, John Bolton et Joseph Michael Linsner aussi bien que par la musique de Collide, Razor Skyline, Xorcist, Delirium, Tool, Marilyn Manson, Switchblade Symphony and Portishead. D'ailleur, il fait certaines pochettes de CD pour ses artistes qu'il aime. C'est un artiste que j'ai découvert au lycée grâce aux éditions Oxymore.
Son univers est très spécial et assez décalé, je n'apprécie pas tout ce qu'il fait, mais il mérite votre attention.




  

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Son blog

Jeudi 23 mars 2006 à 22:42

Texte de Gabriel de Lautrec ©


Sur la terrasse pavé de jade, comme un rêve plus diaphane que les ailes grises et soyeuses des chauves-souris, s'avance la petite princesse, peureuse, aux rayons blancs de la lune.
La lune marche, attristée, à travers les nuages rapides, illuminant le toit des pagodes pensives, et rendant plus nette l'ombre des bosquets.
Sur la terrasse de jade, au pied de laquelle dorment les dragons aux formes chimériques, la petite princesse s'avance, aux froissements furtifs de sa robe de soie.
Oh! Dans quel sentier de rêve songe-t-elle à poser ses pieds délicats? Ses yeux noirs, si étrangements agrandis et épeurés par le khol, que regardent-ils dans l'obscurité?
A t-elle des rêves exotiques et d'une incohérence maladive, de ceux qui nous viennent lorsque au fond de l'âme nous sentons dans toute son intensité le mal de vivre? Le charme musical de ses regards vient-il de la tristesse bizarre de ses pensées?
Songe t-elle aux pays du soleil? A l'Inde radieuse et brûlante, où la torpeur des longues heures endort les souvenirs anciens, où l'odeur d'ambre des crocodiles monte sous les ombres épaisses des rivages?
Evoque t-elle nostalgiquement, les paysages lointains de la vieille Europe, où des scènes d'amour inconnues s'ébauchent sous le feuillage des platanes odorants, et sur les bords des grands lacs?
Les plaines vastes et les steppes désolés de la Sibérie lui sont-ils apparus, et les sapins éternellement frissonnants, et les solitudes immenses où la neige tombe sans fin?
Au dessus des massifs pleins d'ombre, parmi les grêles et fines découpures des branchages noirs aux fleurs blanches, luisent les toits des pagodes.
C'est une nuit d'été, calme et scintillante, sur les murs éclairés de lune, la silhouette de la princesse se profile, délicate. Un papillon d'or, immortalité, monte svelte de ses cheveux, et sous ses paupières pleines d'un indécis veloutement, ses prunelles ont le charme de la nuit.
L'eau des bassins, où tombent les feuilles noires, miroite et s'enfonce à l'infini, et sur le calice des fleurs entrouvertes pour respirer l'ombre, le souvenir des choses anciennes se pose comme un parfum.
Et l'âme pleine de la nuit et de la vision de l'impossible, aux froissements soyeux de sa robe peinte, sur les degrés de jade s'assied la princesse et, sans savoir pourquoi, se met à pleurer.
Attristée, à travers les nuages rapides, marche la lune.


Photo de Liva Rutmane ©

Mercredi 22 mars 2006 à 23:08

keiichi kunishige fait des illustrations que je n'ose pas qualifier de "gothique" parce que d'abord cela ne veut rien dire, et que ça ne l'es pas du tout. On le qualifie d'artiste "Gothic Lolita" (qui est une mode japonaise inspirée par les groupes de Visual Kei et de la mode de l'aristocratie française d'avant-révolution)  mais même si c'est fort déplaisant, je doit avoué que je me suis laisser séduire par ce genre de travail. Le fait est que ces personnages sont assez hypnotisants et adorable, l'ambiance coloré et sombre à la fois me fait penser à un mauvais conte.
Malheureusement, le site officiel n'existe plus donc il ne vous reste que des Fanlistings.






Mardi 21 mars 2006 à 15:14


Sally Mann est née en Virginie à Lexington en 1951. Elle étudie la photographie à la "the Praestegaard Film School". Nombre de ces travaux seront couronnés de récompenses, comme certains seront censuré à cause de scènes de nudité qui ameneront à la controverse.

Ses photographies sont présentes dans de nombreux musés. On en retrouve au musé d'art moderne de New York, au musé de l'université Harvard à Cambridge, au musé d'art moderne de San Francisco. Elle utilise beaucoup la technique du clair-obscur comme l'avait fait un peintre très connu tel que Le Caravage.

Sally Mann tout comme Nan Goldin prend sa famille et ses amis en photo avec amour et magie, je les trouve tous très poétique. L'enfance est attrapée d'une manière peu commune et provoquante, mais l'innocence est toujours présente.

Pourtant, Sally Mann s'est retrouvé avec un procès sur le dos pour attentat à la pudeur après avoir présenté ses photographies de ses jeunes enfants aux Etats Unis. Enfin chacun ira de son interprétation, mais j'adore l'atmosphère que dégage ses photos.

Découverte du corps, de la sexualité et des conflits que les adolescents doivent aborder, les enfants adultes, sexués et endolories devant l'objectif de leur mère parfois ne laissent pas indifférents.

Infos Wikipédia:

"Elle photographie le plus souvent en noir et blanc en format 8x10. Elle travaille elle-même ses épreuves dans son laboratoire personnel. Elle réalise ses prises de vue surtout en extérieur, la plupart du temps dans sa grande propriété à Lexington, isolée dans les bois des collines Blue Ridge Mountains. Ses sujets de prédilection sont les membres de sa famille et ses amis proches, la nature qui l'entoure, les natures mortes et plus récemment les effets de la mort et de la décomposition.

Ses photographies jouent sur des contrastes profonds, conférant à des sujets de la vie quotidienne un caractère sensuel et mystérieux, parfois mystique.

Elle s'est fait connaître du grand publique par son œuvre « At Twelve », une série de portraits de jeunes adolescentes entre l'enfance et l'age adulte. Mais elle est surtout réputée pour son œuvre très controversée, « Immediat Family », où elle ré-invente la photographie de famille. Elle y montre son fils Emmet et ses deux filles Jessie et Virginia dans l'intimité de la vie de tous les jours où se mèlent l'innocence des jeux d'enfants, une sensualité troublante ainsi qu'une vertigineuse mise en abîme sur la mort, la violence et la vie."


Liens n°1

Mardi 14 mars 2006 à 16:08



udjekewis avait neuf frères et ensemble, ils vainquirent l'ours géant. Aussi reçurent-ils en présent la ceinture sacrée qui contient de quoi vivre heureux sa vie durant. Le mérite de cet exploit, chacun le savait, revenait à Mudjekewis, le plus jeune des 10 garçons, et ce fut à lui qu'échut le pouvoir de gouverner les vents d'Ouest. On l'appela dès lors Kabeyun, père des airs, et il entreprit de distribuer une part de sa puissance à chacun de ses fils. A Wabun, il donna l'Est; à Shawondasee, le Sud, et à Kabiboonoka, le Nord. Seul Manabozho n'eut rien de cet héritage, car sa naissance avait été illégitime. C'est pourquoi, plus tard, blessé par cette injustice, il partit en guerre contre son père jusqu'à ce que celui-ci, accédant sa requête, consente à lui céder une part de la souverraineté de Kabiboonoka, en lui abandonnant le privilège de règner sur les vents du Nord-Ouest. Shawondasee, maître du Sud, révéla très jeune son indolence. C'était, bien avant l'âge, un vieillard poussif peu enclin à voyager, les yeux mi-clos toujours fixés droit devant lui. Souvent il soupirait lorsque venait l'automne, dispensant généreusement cet air doux qui gagne alors tout le Nord du pays.
ais un jour, il aperçut au loin, courant gracieusement à travers les plaines du Nord, une jeune fille aux cheveux d'or. Elle était très belle et il en tomba aussitôt amoureux. Ses boucles surtout, blondes comme le blé mûr, avaient conquis son coeur. Cependant sa paresse naturelle l'emporta sur sa passion et, à l'aube du matin, il la surprit envelopée d'une nuée blanche comme neige. Il en conçut aussitôt une vive jalousie, persuadé que son frère Kabiboonoka s'était mis en tête de la lui ravir en lui offrant l'une de ses écharpes immaculées dont les vents du Nord ont coutume de se parer aux approches de l'hiver.
our briser le sortilège de son rival, Shawondasee, haletant, souffla comme il put et, le ciel fut envahi de fils d'argent. Mais lorsque ceux-ci se dissipèrent, la belle avait disparu et, avec elle les mille graines finement ailées qui couronnent les fleurs du pissenlit de la prairie! Il est un âge pour tout, dit le sage, et Shawondasee avait eu le tort de se croire assez jeune pour être aimé de la fille aux cheveux d'or. En la poursuivant de ses soupirs alanguis, il n'avait fait que précipiter sa fuite. Depuis, croyant chaque automne revoir l'objet de sa flamme courir dans les prés comme au premier jour, le vieillard continue de haleter doucement au souvenir d'un bonheur inaccessible, gratifiant les terres du Nord, à la veille de l'hiver, de cette saison à nulle part pareille et que les hommes blancs appellent l'été indien.

Illustration de
Howard David Johnson  ©

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