Les Cartoons sont des petits bijoux de folies, fabriqués dans des studios parfois laissé à l’abandon par les boîtes de production, car la mode de l’époque était de copier ce qui se vendait le mieux, en somme; Disney.
Il était une fois le vertige à vous fendre en deux, celui des cartoons de la Warner qui surenchérit dans l’absurde et les situations grotesques complètement à l’opposé de la nature et des personnages bienveillants et lissés de Disney. A la Warner, les acteurs animés sont méchants, hilarants et prennent des coups horribles dont ils se relèvent constamment et même mort, la blague continue en Enfer ou au Paradis.
La modernité est le maître mot de ces nouveaux dessins animés, car l’action se passe souvent dans un contexte présent et rurale avec les technologies de l’époque, les mimiques et les situations comiques, emprunter à l’imaginaire des frêres Fleischers (créateurs de Popeye et Betty Boop), et aux acteurs comiques comme Keaton, Chaplin.
Le chapitre Cartoons est bien mince dans le livre de Luca Raffaelli (Les âmes Dessinées) où il passe en revue les différences avec Disney, et les situations les plus caractéristiques du Cartoons. En sublimant tous les travers et défauts des Hommes et en les poussant en dehors des limites par le biais de personnages animés, les Cartoons fait avec un budgets restreints font vaciller l’Empire Disney et ouvre enfin une nouvelle perspectives à la création.
“Si les personnages de Disney représentent les enfants que les adultes désirent, ceux de la Warner sont comme les enfants dans la vie, peut-être même pire » On ne parle jamais d’aversion pour Disney, mais on comprends de suite les grands écarts de différence, Disney fabrique le rêve, Warner s’amuse à détruire un monde superficielle. Des enfants qui reprendrait un conte et le démolirait avec leur propre langage. Malheureusement, commercialement parlant, Disney l’emporte sur les « sales gosses » de la Warner, pour les mêmes raisons qui ont fait du manga la bête noire des parents, le modèle n’est pas celui que l’on souhaite.
Les personnages de Cartoons crée par des gens comme Jones, Freleng et Avery sont bien partout, ils voyagent et bougent beaucoup, on ne les retrouve jamais dans un foyer particulier, ils vivent ça et là et s’amuse à se faire des blagues comme des enfants de primaires, ils sont toujours agités et la rivalité entres les personnages récurrents est plutôt amicale que véritablement dangereuse. Le début d’un cartoon peut débuter d’une façon très romantique, avec une vue d’une campagne et des oiseaux et une musique très douce, puis tout peut basculer à l’arrivé d’un personnage qui en a ras le bol de jouer les saints et refait le cartoon à sa manière.
Chez Disney, le rapport à la famille, à un foyer, à la nature est toujours présent, il faut des amis et un méchant suprême.
Le « take » est une expression que nous connaissons tous, c’est le moment où le personnage change de comportement, comme un coup de foudre rapide, mais qui dure assez longtemps à l’écran, comme le coyote de Tex Avery qui commence à avoir la langue qui pends en rideau à la vue de la divine rousse de ces rêves, le fait ensuite qu’il se frappe violemment avec un marteau, qu’il ait des yeux exorbités, ce sont des sentiments que tous le monde possède poussé à l’extrême dans les cartoon de la MGM à la Warner « C’est une sorte d’expressionnisme animé des sentiments : ce qui devait être clair selon Disney, le devient ici de façon outrancière ». On représente des états amoureux comme un trouble irrépressible, les personnages perdent tout contrôle et de raisonnement, c’est la même chose en ce qui concerne les bagarres et les obsessions pour un ennemi de toujours. Ainsi, Coyote court constamment après Bip Bip, Tom après Jerry, et Sylvestre après Titi et cela à quelque chose de l’idylle amoureuse, car ils pourraient tous chassés une autre proie, mais leur passion c’est de pourchasser l’objet de leur désir.
Les animateurs sont à l’image de leurs personnages, ils construisent l’effet humoristique et construisent les situations de leur personnages, les animateurs prenaient les défauts de chacun pour créer leurs âmes animés, ainsi le zézaiements de Daffy Duck était une imitation de la voix de Léon Schlesinger, producteur de la Warner qui semblait être un peu « idiot » et a trouvé la voix de Daffy très amusante. Les animateurs semblaient prendre un malin plaisir à ridiculiser les producteurs et les patrons de la boite en inventant tout un tas de système pour qu’ils ne voient jamais la conception de leur projet.
Contrairement à Walt Disney qui contrôlait tout les faits et gestes de tout le monde, les créateurs de la Warner étaient délaissés, car on ne croyait pas en eux. Ils ont pût alors être totalement libre et jouer les « sales gosses » dans les studios et à travers leurs créations.
Franchement etre Disney et Warner c'est parfois difficile de choisir j'aime bcp les 2 mais c'est clair que c'est assez c** les blogs sur Disney qui mettent des loony toons mais bon sont quand meme forts :p
Bizous merci d'etre repassée j'ai hate de lire la suite de l'histoire de Clonely (au fait quelqu'un a répondu a ton commentaire sur les CPE)