J'écris un article inutile juste pour une demande.
Je
recherche un correcteur(trice) qui serait susceptible de corriger une
tonne de conneries écrite par moi, quelqu'un avec une critique acerbe
qui aurait le temps de faire ce genre de chose, quelqu'un de confiance et de bon.
Je suis tellement en retard à cause de cela que mon désespoir m'amène à
faire une demande via ce blog.
Quelqu'un m'a déjà énormément aidé, mais il a une vie déjà très très prise, je ne veux plus l'ennuyer.
Merci d'avance!
Photo
de Ewa Brzozowska ©
Paracelsia
† La Madone Anthracite †
Dimanche 17 juin 2007 à 1:03
Jeudi 14 juin 2007 à 22:38
Papa
m'a apprit que la mort n'est qu'un prélude à un second cycle de vie
haineuse et sans fondement, que l'inimitié devait s'affronter avec ce
regard froid que l'on vous rend au fond d'une tombe,
Les yeux embués et la peau iridescente d'une substance désagréable qui endeuille votre innocence non acquise encore.
Maman m'a infligée les souffrances d'un Jésus Christ de braderie, des coups d'épines qui m'ont labourée la chair des années durant et m'on fait oublier ce cœur qui bat et devrait s'émerveiller, cette puctulose infecte qui m'a engendré et me laisse l'insulter sans férir.
Le monde est pusillanime, globe écœurant atteint d'exophtalmie, purulent et tournant sans pudeur sur elle-même des années durant.
Ô infame ! Sache que l'enfant a grandit trop vite, et que cette exuvie précoce a rendu l'âme amère et putrescente.
Comment continuer à masquer cette tache incolore aux fonds des yeux, du ventre et du con.
Celui qui pénètre m'a apprit que la jouissance n'était qu'une question de nerfs et de sensibilité, l'imbécile n'a t-il pas montré du doigt son prépuce écœurant ?
L'amour est vivant, on le jurerait ! Cette préhension maladroite qui vous laisse pantois à demi-morte sous l'extase de vos fantasmes dévorants,
sans en comprendre ses valeurs extrinsèques,
amour ancillaire, amour qui brille comme le vagin d'une femme excité, qui sent comme le sang rance de vos cadavres cachés.
Papa m'a apprit que pontifier sur l'art de mes abnégations énigmatiques ne servait qu'à soutenir la thèse de ma folie ainsi que mes hystéries.
Que la géhenne dans laquelle je me complais avec cette sottise m'assassinera sûrement avant que je n'aie le temps d'apprécier quoi que ce soit.
Maman m'a apprit que mes commisérations vis à vis des malheureux décharnés n'est qu'hypocrisie pour cacher la fascination dû à l'horreur.
Que s'amuïr lentement ne servait qu'à me rendre plus pathétique encore.
Celui qui aime m'a apprit que sur sa bouche résidait une chaleur plus étouffante que celui de mes lèvres ligulées, que dans ses bras, l'acide n'y est pas ancré et que sa vie était une rythmique insidieuse qu'il aimerait lester sans regret.
A quoi bon se régir à travers ses yeux, si le désir masque chaque mot.
Comment éprouve t-on cet amour dégénéré que l'homme tient en haute estime, mais ne parvient à distiller ?
Pourquoi lui rimerait-il avec confiance alors que mes bras m'étranglent?
Papa et maman m'ont dit que rien de beau ne m'arriverait jamais.
Photo de Chris Anthony ©
Les yeux embués et la peau iridescente d'une substance désagréable qui endeuille votre innocence non acquise encore.
Maman m'a infligée les souffrances d'un Jésus Christ de braderie, des coups d'épines qui m'ont labourée la chair des années durant et m'on fait oublier ce cœur qui bat et devrait s'émerveiller, cette puctulose infecte qui m'a engendré et me laisse l'insulter sans férir.
Le monde est pusillanime, globe écœurant atteint d'exophtalmie, purulent et tournant sans pudeur sur elle-même des années durant.
Ô infame ! Sache que l'enfant a grandit trop vite, et que cette exuvie précoce a rendu l'âme amère et putrescente.
Comment continuer à masquer cette tache incolore aux fonds des yeux, du ventre et du con.
Celui qui pénètre m'a apprit que la jouissance n'était qu'une question de nerfs et de sensibilité, l'imbécile n'a t-il pas montré du doigt son prépuce écœurant ?
L'amour est vivant, on le jurerait ! Cette préhension maladroite qui vous laisse pantois à demi-morte sous l'extase de vos fantasmes dévorants,
sans en comprendre ses valeurs extrinsèques,
amour ancillaire, amour qui brille comme le vagin d'une femme excité, qui sent comme le sang rance de vos cadavres cachés.
Papa m'a apprit que pontifier sur l'art de mes abnégations énigmatiques ne servait qu'à soutenir la thèse de ma folie ainsi que mes hystéries.
Que la géhenne dans laquelle je me complais avec cette sottise m'assassinera sûrement avant que je n'aie le temps d'apprécier quoi que ce soit.
Maman m'a apprit que mes commisérations vis à vis des malheureux décharnés n'est qu'hypocrisie pour cacher la fascination dû à l'horreur.
Que s'amuïr lentement ne servait qu'à me rendre plus pathétique encore.
Celui qui aime m'a apprit que sur sa bouche résidait une chaleur plus étouffante que celui de mes lèvres ligulées, que dans ses bras, l'acide n'y est pas ancré et que sa vie était une rythmique insidieuse qu'il aimerait lester sans regret.
A quoi bon se régir à travers ses yeux, si le désir masque chaque mot.
Comment éprouve t-on cet amour dégénéré que l'homme tient en haute estime, mais ne parvient à distiller ?
Pourquoi lui rimerait-il avec confiance alors que mes bras m'étranglent?
Papa et maman m'ont dit que rien de beau ne m'arriverait jamais.
Photo de Chris Anthony ©
Lundi 4 juin 2007 à 23:54
Pas du tout studieux, ses profs ont eu la sagesse de l'orienter vers des métiers artistiques. Ces portraits d'enfants mignons qui transfigure une cruauté, une douleur, la hantise de l'innocence défiguré par le sinistre, le macabre et l'horreur. Le monde de l'enfance est juxtaposé avec un environnement malsaint au possible, quand "Alice aux pays des Merveilles" descend en enfer ça semble donné ça. Dans ses portraits, personnes ne semblent entendre ni comprendre la souffrance de ses enfants, c'est assez mystérieux parfois déconcertant, mais j'aime ses peintures, je leur trouve une certaine présence et des histoires incroyable à raconter.
Voici une petite vidéo trouver sur le net.
Samedi 2 juin 2007 à 22:12
Ce
sont de sublimes portraits possédant un univers, entre classique, pop
et surréaliste, Lori Earley peint des visages qui subissent une
distortion de la réalité, pourtant cet aspect assez opposé avec la
beauté classique rendent ces oeuvres magnifiques et originales.
Les yeux sont le centre principal de l'expression de ses modèles et confèrent un onirisme parfois morbide ou romantique, chaque personnage tient un mystère particulier ou une émotion qui se lit à travers ses grands yeux, le regard mélancolique, vide ou parfois inquiètant rappelent ce vieille adage "Les yeux sont les fenêtres de l'âme".
La mode aussi est un thème que l'on peut decelé grâce aux robes amples et la pose des modèls. Lori Earley en effet fait venir des modèle qu'elle dessine et finalise ensuite à la peinture à l'huile (attention elle n'utilise pas de programme infographique ni numérique). En tout les cas, j'aime énormement...
Les yeux sont le centre principal de l'expression de ses modèles et confèrent un onirisme parfois morbide ou romantique, chaque personnage tient un mystère particulier ou une émotion qui se lit à travers ses grands yeux, le regard mélancolique, vide ou parfois inquiètant rappelent ce vieille adage "Les yeux sont les fenêtres de l'âme".
La mode aussi est un thème que l'on peut decelé grâce aux robes amples et la pose des modèls. Lori Earley en effet fait venir des modèle qu'elle dessine et finalise ensuite à la peinture à l'huile (attention elle n'utilise pas de programme infographique ni numérique). En tout les cas, j'aime énormement...