Paracelsia

† La Madone Anthracite †

Dimanche 11 juin 2006 à 1:52

Photo de Simon Marsden ©

J'ai toujours adoré les films d'horreurs et plus petite la vague des réalisations axés sur l'Antéchrist avait donné lieu à pas mal de films qui m'ont plût... Seulement voilà, ça plaît aussi aux cons, 666 signifie tellement de choses, mais certaines personnes ont envie de croire qu'il y a Satan derrière. C'est un chiffre d'homme, inventer par les hommes, rien de bien sorcier.
Pour redire ce que j'ai déjà dit à May, 666 n'est pas le nombre de la bête mais le nombre de beith, beith qui signifie la maison en hébreux. Le hiéroglyphe égyptien de cette lettre représente d'ailleurs une maison. Beith est la première lettre du premier mot de la Genèse, Bereshit, qui contient le livre entier et tout le mystère de la création, est aussi la première lettre du mot Berith qui veut dire "alliance" .
Jésus posséde ce chiffre, Hitler aussi, Lucifer aussi et bien d'autres fortes personnalités qui connaissent l'existence de cette vie. Ce chiffre represente le complot, l'effrondement et la cabale.
Contrairement à beaucoup de gens le 666 n'est pas un signe du diable mais le chiffre de l'homme qui a une âme et qui connait toutes sortes de peine. Le 666 c'est aussi le libre arbitre, il connait son destin, pour lui le destin et lui ne font qu'un, c'est aussi le 6ème sens. Le chiffre 6 represente le désordre. La terre, le rouge et l'homme est égale à 66. Cesser donc de croire tous ce que les films d'horreurs vous raconte, sinon vous vous retrouver à faire comme en Février 94 à Zurich lors d'une fête satanique présidé par Abraxas Belzébuth, ce dernier qui ne voulait dormir que dans un chambre d'hôtel portant le chiffre 666.
Certains CD de groupes ou chansons comportent des symboles et ces chiffres, mais tout comme pour les films d'horreurs, ceci est destiné à un commerce ou un délire voir une connerie. En même temps si vous voulez follement vous éclaté avec l'ésotérisme, croire en vos ablutions et vous la péter, faites de la gématrie et pratiquer la Kabbale.
Foutrement goth tout ça, m'en vais me pendre avec un élastique...


Lundi 8 mai 2006 à 18:12

En visionnant Darkman que je n'avais jamais vu, j'ai eu l'idée de parler d'un genre sérieusement exploité depuis assez longtemps, c'est-à-dire les Supers Héros, pas de simples humains qui pratiquent la vendetta, mais bien de ces personnages très spéciaux qui sont le plus largement issus de comics ou plus récemment de jeux vidéos. Certains ont des pouvoirs extraordinaires, d'autres sont si spéciaux que malgré le fait de n'avoir aucun pouvoir «magique» ou «mutant» mérite leurs titres.

Les particularités du héros sont :
- Qu'il possède des capacités extraordinaires communément appelées superpouvoirs.
- Qu'il porte un costume distinctif (voir ridicule), le plus souvent collant avec des couleurs vives.
- Qu'il possède une double identité, une double vie: celle d'une personne normale, et celle de super héros, secrète.
Ceci étant les traits particuliers observés dans les bandes dessinées américaines qui ont donné lieu à ces Êtres pas ordinaires du tout et qui sera décliné sous toutes ses formes au cinéma.

Mais, le tout premier super héros daterais de 1908 et serait français (rien que ça). Nyctalope est un héro feuilleton du quotidien français "La Dépêche". Il est doté d'un superpouvoir qui est la vision nocturne, il mène une double vie et porte un costume de justicier. Cependant, ce n'est pas un héro de bandes dessinée. S'ensuit la venue d'un super héros tout droit sorti de l'imagination Nippone en 1930: "Ogon Bat" qui est issu des théâtre d'images appelé kamishibai, le narrateur pouvant changé le personnage et faire les bruitages, lui donne à ses débuts une apparence d'homme à tête de mort dorée portant une cape et un bâton magique. Malgré sa laideur, il n'est pas un méchant, il est quelqu'un de simple avec de grandes valeurs (genre défendre la veuve et l'orphelin). C'est en 1960 qu'on en fait une adaptation filmique, il devient "Ogon Bat" le mort-vivant qui a été réveillé lors d'une excavation de ruines de l'Atlantide. Il protège dorénavant la veuve et l'orphelin. Il est épris d'une jeune fille appelée Marie qui peut l'appeler à volonté. N'oubliant pas aussi Superdupont, qui est un personnage créé le 21 septembre 1972 par Jacques Lob et Marcel Gotlib dans Pilote 672 des éditions Dargaud, et poursuivie dans le mensuel Fluide Glacial. Dérisoire, voire ridicule, super-héros à la française, Superdupont se voit affubler d'un béret, de charentaises et d'un baguette de pain sous le bras. Ce superhéros parodique a fait l'objet d'une adaptation sous la forme d'une comédie musicale dirigée par Jérôme Savary en 1982. Il paraît que LePen l'a utilisé un jour pour sa campagne politique, c'est vraiment dommage...

 

"Superman" est né de l'imagination de Jerry Siegel et Joe Shuster et se voit publié dans la revue Action Comics de l'éditeur DC Comics en Juin 1938. Il est le père d'un vague de super héros doté de pouvoirs surhumains qui va passionné des millions d'américains, puis le monde entier. Mais le phénomène est beaucoup plus intense aux Etats-Unis, où chaque américains est un héro avec des supers valeurs pour défendre son pays contre l'ennemi (va savoir lequel). Ce type de personnage s'implante donc durablement aux States et entre dans sa culture populaire. Le Super héros de bande dessinée sera aussi utilisé pour la télévision, pour la seconde guerre mondiale (propagande oblige), pour le cinéma et enfin les jeux vidéos.

J'adore les comics et je suis plutôt contre ces adaptations cinématographiques, que j'estime raté la plupart du temps, Spawn et Daredevil étant les plus mauvaises (quoique Blade aussi). Le cinéma a sut crée ses propres super héros, bien que la plupart du temps, ils ne possèdent pas de super pouvoirs, ils restent des personnages hors normes qui ont marqués par leur très grande force physique et mental.

¤ Superman (où comment porter de jolies collants) ¤
Je ne serais dire combien il y a eu d'adaptation pour ce héro, mais c'est décidément celui que je supporte le moins. Je n'ai jamais aimé ce clown aux supers pouvoirs, fou amoureux de Lois Lane et qui avait une identité secrète aussi trouble que la cellulite de Paris Hilton. Ce qui le différenciait de Clark Kent n'étant que ces lunettes et sa coupe de cheveux à la gominat. J'avais envie de secouer Lois en lui disant «mais t'es bigleuse ou tu es totalement idiote». Prétentieux et beaucoup trop inhumain, je n'ai jamais put aimer ce gros débile en collant.

 

¤ Batman (où comment avoir des oreilles ridicules et être classe) ¤
Batman est un personnage créé par Bob Kane et Bill Finger en 1939, publiées par DC Comics. Sans doute le héro que j'adore le plus au monde. Batman est sombre, violent et riche (un gros plus). Il ne possédait aucun pouvoir surnaturel, il devait cogiter constamment. La mort de ces parents fait que le spectateur est avec lui depuis le début, et sans état d'âme, il va nettoyer Gotham de la vase de méchants super vilains. Les méchants dans Batman sont charismatiques et le plus beau reste sans doute Le Joker (magnifique interprétation de Jack Nicholson), vient ensuite la sublime Catwoman et le fou furieux Homme Mystère (merci Jim Carey d'avoir sauvé cette horreur que fut Batman Forever)
J'aimais le côté mystérieux et sa violence, malgré tout il reste le plus juste (la preuve dans la ligue des justicier, ils vont tous devenir méchant sauf lui)

¤ Hellblazer (où comment embêter Satan) ¤
Hellblazer est un Comic-book de 1987 sur les enquêtes bizarres de John Constantine, détective du paranormal créé par Alan Moore dans les pages de Swamp Thing (La Créature du Marais) et publié dans la collection Vertigo, ligne "adulte" de l'éditeur DC Comics.
Encore un personnage que j'adore (la BD coûte cher je trouve). Je penses que ce personnage a beaucoup de classe d'où le demi écoeurement de voir Keanus Reeves jouer ce rôle. Limite Sting aurait été plus crédible, puisqu'à l'origine de la BD, Alan Moore voulait que le personnage en soit le sosie avant que les dessinateurs le fassent évoluer.
Bref Constantine me plaît par ce côté pathétique et très sombre de son caractère, il fait son boulot, fume comme un damné, il est désagréable, son côté blasé me fait hurler de rire, surtout lorsqu'il se prend des cuites avec des morts. Je le trouve apathique mais tellement humain, son job est assez inquiétant et n'importe qui péterait un plomb à sa place.

¤ The Crow (où comment jouer du Rock avec la tête d'un mime) ¤
The Crow est un personnage crée par James O'Barr et publié en 1989. C'est surtout le film qui m'a permise de connaître la bande dessinée, et il n'y a pas photo la bande dessinée est mieux. Quoique le film de Proyas m'ait énormément plût parce que j'ai adoré les acteurs et l'ambiance du film. Pareil, à l'inverse de Superman et de son monde assez gnangnan, il y a l'horreur d'une ville saccagée tous les ans par des violeurs, des barges et des tueurs. Michael Wincott est sublime en super vilain, amant de sa demi-sœur, une asiatique complètement malsaine. Le super héro est accompagné d'un corbeau et tous ses pouvoirs tiennent de l'oiseau maudit. Brandon Lee a une prestance assez étrange et un maquillage de clown triste qui en dit long. C'est aussi un de mes anti-héros préférés.

¤ Spiderman (où comment j'ai dérapé de mon mur) ¤
Spiderman est crée par Stan Lee et Steve Ditko en 1962. C'est un personnage peu commun, car il est jeune, c'est un adolescent mal dans sa peau, que tout ses camarades embêtent constamment, qui un jour se retrouve doté de pouvoir formidable, après avoir été piqué par une araignée radioactive (rien que ça). J'ai beaucoup plus aimé la série animée que les films, je n'ai pas accroché à la projection, mais j'ai adoré ce personnage complexe qui, après la mort de son oncle va devoir grandir très vite et accepter ces responsabilités, c'est-à-dire mettre à profit ces pouvoirs aux services de la veuve et de l'orphelin. Comme tous les super héros, Peter Parker est amoureux d'une femme qui ne l'aimera jamais (oui Mary Jane ne l'aime pas), ce qui va doublement le forcer à faire des choix draconiens.

¤ Darkman (où comment péter un plomb avec parcimonie) ¤
En 1990, un personnage né à Marvel Comics et crée par Ralph Macchio, Bob Hall et Mark Texeira apparaît. Tout d'abord scientifique naïf et sans intérêt puis un homme défiguré, Darkman est une œuvre assez surprenante, surtout pour la version de Sam Raimi (d'ailleurs je me demande toujours si il n'a pas lui-même crée Darkman qui a été ensuite un comics).
Le film est assez marrant, il y a des scènes de crises assez folles où le héro pète une sacrée durite mais où le montage est fait de façon à ce que ce soit complètement hallucinant. Darkman est l'histoire d'un scientifique défiguré à la suite de l'explosion de son labo causé par un très vilain homme d'affaire. Il est visqueux, moche, il veut se venger et sans états d'âme il les enverra en enfer.
 
¤ Blade(où comment j'ai paumé mon dentier) ¤
Crée par Marv Wolfman et Gene Colan, il apparaît en 1973 dans les pages de Tomb of Dracula de la légendaire maison d'édition Marvel. Blade est au début le personnage secondaire des aventures de Dracula, puis il devient vite le héro, ce qui lui vaudra une adaptation au cinéma et un succès pour Marvel qui jalousait longtemps déjà les succès de DC Comics. Blade est l'anti stéréotype des vampires et une certaine fierté pour les noirs américains, car oui, c'est un héros avec des pouvoirs, il est née vampire hybride, il est rejeté par les hommes et les vampires, il se méprise tel qu'il est et de ce fait il hais les vampires. Blade est noir et sort le jour. Du jamais vu encore. Malgré tout, je n'aime toujours pas les films Blade, l'acteur me déplaît et les scènes d'actions encore plus.

 

¤ Spawn (où comment j'ai ris pendant longtemps) ¤
En 1990, Spawn, crée par Todd Mc Farlane (de sa boîte de production «Image Comics ») est le super héro le plus célèbre, l'enjeu est de taille puisque l'on y parle d'une guerre entre le ciel et l'enfer et cet homme si banal deviendra dans la mort, un enjeu entre les deux camps. C'est l'histoire d'Al Simmons, agent spécial de la CIA dont la mission était d'éliminer certaines personnes au nom du gouvernement. Pas de pot pour lui, ces gens sont des super vilains qui vont décidé de se débarrasser de lui en le faisant crever dans l'explosion d'une usine d'armes biochimiques (oui il faut de la science sinon c'est pas du jeu). A sa mort, Al Simmons va retrouver le diable du 7° sous sol de l'enfer. On lui proposera un pacte: il pourra revoir sa femme Wanda et se venger, mais en échange il doit devenir un Hellspawn (leader de l'armée des Enfers) chargé de mener la lutte contre les forces du Paradis. Film raté, surtout vers la fin ou ça devient insoutenable, Spawn reste quand même mon personnage favori.

 

¤ Hellboy (où comment embrasser un gros monsieur tout rouge) ¤
Hellboy est crée par Mike Mignolia en 1994 et publiée Chez Dark Horse. L'adaptation cinématographique m'a laissé mi-figue, mi-raisin, mais j'ai adoré Ron Perlman dans le rôle, parce qu'il était sacrément ressemblant avec le personnage comics. Et le personnage de Kroenen m'a assez fasciné, puis comme je ne suis ni extasié, ni ennuyer, je ne sais pas comment interpréter ma vision du film.

¤ Daredevil  (où comment je me suis mangé la porte) ¤
Daredevil est un personnage crée par Stan Lee et Bill Everett en 1964 et édité par Marvel Comics. Un personnage qui possède tout les caractéristiques du super héro (dont celui d'acquérir un pouvoir surnaturel par un élément scientifique comme la radioactivité, les rayons gamma etc) n'est pas celui que je préfère, mais il a été le sujet d'une adaptation cinématographique assez moche je trouve, surtout à cause de l'acteur Ben Affleck et de Jennifer Garner. Le film m'a laissé aussi froide que Madonna sur sa table de chirurgie. Ce ne fut pas de l'ennui mais une indifférence absolue.

 

¤ X-Men (où comment j'ai brûler mes mains) ¤
Les X-Men sont un groupe de personnage créé par Stan Lee et Jack Kirby vers 1963, publié dans le X-Men n° 1 édité par Marvel Comics. En France, ils sont apparus pour la première fois en 1970 dans le journal Strange n° 1. Assurément mes supers héros favoris qui sont soit des supers héros ou des super vilains, parfois certains personnages changent de camps, c'est aussi une leçon de vie sur l'intolérance et la haine des gens face à ce qu'ils ne connaissent pas. Tout cadre social, toute génération confondu, on peut devenir ou être un mutant. Ceux ci apprennent à maîtriser leur pouvoirs, aidés par leur mentor: le Professeur Xavier, paraplégique et télépathe qui les accueille dans son école spécialisée pour jeunes mutants. Stan Lee a avoué qu'ils avaient utilisé l'aspect génétique de la mutation pour créer un nombre important de personnages doués de superpouvoirs, sans avoir à inventer une origine particulière pour chacun d'eux. Ce qui a valut de pouvoir décliné plusieurs autre revue pour certains personnages devenus autonome, et faire de X-Men un marché très lucratif. Le film a été un énorme succès, mais il ne fallait pas être un devin pour le prévoir, cela vous étonnerait si je vous disais que cela m'a aussi laissé froide qu'un boudin dans un congélateur?

 

¤ Hulk (où comment je suis devenue verte) ¤
Hulk est un personnage de Stan Lee et Jack Kirby apparu pour la première fois en 1962 chez l'éditeur Marvel Comics. Je l'avais découvert dans la série Hulk que diffusait M6 lorsque j'étais plus jeune et que j'ai adoré en somme. Le comics par contre ne m'a jamais attiré, pas plus que le film de Ang Lee d'ailleurs. Tout d'abord gris à cause de l'impression papier de l'époque, Hulk devient vert parce que c'est la seule couleur que l'on pouvait reproduire. Ce personnage était fascinant parce qu'il était d'aspect très effrayant et que la première chose que l'on fait à sa vue c'est de déguerpir, mais il est ambiguë parce qu'il défend aussi la veuve et l'orphelin. Le film quand à lui donne un autre aspect du géant vert qui est plus que trouble, on ne sait pas si il est un super gentil ou un super vilain, mais personnellement je l'ai trouver attendrissant, David Banner se bat pour imposer son esprit et reprendre le dessus sur la bête. Un Dr Jekyll et Mr Hyde assez musclé.

 

¤ Wonder Woman (où comment j'ai appris à attraper les hommes) ¤
Crée en 1941 par William Moulton Marston et sa femme Elisabeth Holloway Marston, publié All Star Comics, c'est la première femme super héro et la plus connu. La série diffusé sur la télévision (je ne me souviens plus de laquelle) a aussi été un succès, m'est avis que c'était grâce aux courbes de Linda Carter. On prédit depuis maintenant plusieurs mois une adaptation cinématographique, et je n'ose pas regarder les prétendantes au rôle. Bref, c'et l'histoire de Diana Prince, qui est une amazone venue d'une l'île paradisiaque pour combattre le crime. Elle sera souvent aidée de Steve Trevor, un pilote qui est son patron, mais qui ignore la vérité sur son identité. Une pirouette, et hop ! Diana devient Womder Woman, agile et puissante, doté d'une force surhumaine et d'un lasso magique qui fait dire la vérité. L'action se déroule pendant la deuxième guerre mondiale. Lors de sa diffusion sur CBS, l'action se situe dans le monde moderne.

Voici en gros pour les comics, mais que reste t-il des super héros et héroïne exceptionnelle née du cinéma et du jeu vidéo? "Matrix" est une révolution je trouve, assez jolie parce qu'elle nous plonge dans une réalité glauque et très informatique, le réveil de Néo est une sacrée tuerie, le super vilain dans "Matrix" est un personnage superbe et que dans ce monde, on ne sait plus trop qui est le gentil, le méchant. Mais il est clair que le super héro est Néo, qu'il est là pour «tenter» de rétablir un semblant d'ordre. Bien sûr, les suites assez bof nous expliquerons d'autres vérités assez frustrantes d'ailleurs. Dans le film "Incassable", on regarde le très pathétique Bruce Willis, un vieux père de famille tassé et fatigué apprendre qu'il est un Etre particulier, car il ne peut pas mourir, enfin qu'il est incassable. Ce qui est le plus beau dans ce film, c'est bien entendu la fin (j'ai peur de spoiler), enfin où une leçon sur le mythe du super héros et du super méchant nous laisse pantois.
Les femmes ne sont plus en reste, mais contribuent surtout à nous offrir des films assez pitoyable ou de bons gros nanars. Si les seins et les courbes de Angelina Jolie ont participé au succès de "Tomb Raiders", il n'en est pas moins que la super héroïne moderne fait mouche. Plus sexy, plus disponible que le super héros, elles ont le temps de se battre, de se faire des permanentes, de prendre des douches et de coucher avec des petits amoureux: Une véritable femme moderne. Ainsi l'héroïne de "Résident Evil" n'y échappe pas, la bonasse (excusez moi du terme) avec son brushing tue des zombies et elle respecte là un must du super héro, c'est-à-dire être seul contre tous et sortir vainqueur, toujours en étant sexy d'ailleurs.
La meilleur et la plus respectueuse de ses supers motivées restant Ellen L. Ripley, heroïne de "Aliens" qui n'en finit plus de les massacrer et de se recevoir du jus d'hémoglobine tout le temps. 4 films pour une super femme au caractère bien trempé qui réussit à faire mieux que tous les hommes armés de la saga. Sans aucun pouvoir surnaturel, Ripley réussit à prouvé qu'elle peut-être bien plus qu'un Superman ou qu'une Buffy. Perso j'ai un faible excessivement étrange pour Xéna la guerrière...
Le super héros fait vendre, peut-être à cause de sa capacité à nous vendre des super pouvoirs, ou une force hors du commun, qui nous fait espérer être plus fort face à nos ennemis.

 

 

 

Image 1: Hellblazer Cover (Alan Moore ©)
Image 2: Ogon Bat ©
Image 3: Superdupont (Lob & Gotlib ©)
Image 4: Spawn (Todd Mc Farlane ©)
Image 5: The Crow (James O'Barr ©)
Image 6: Gotham Knights- Batman (DC Comics ©)
Image 7: Superdupont (Lob & Gotlib ©)
Image 8: Le Phoenix -X-Men (Marvel ©)
Image 9: Alien 4 ©
Image 10: Xéna ©

Vendredi 31 mars 2006 à 18:11




 

 

http://paracelsia.cowblog.fr/images/BettyBoopChrismas.gifLes Cartoons sont des petits bijoux de folies, fabriqués dans des studios parfois laissé à l’abandon par les boîtes de production, car la mode de l’époque était de copier ce qui se vendait le mieux, en somme; Disney.

Il était une fois le vertige à vous fendre en deux, celui des cartoons de la Warner qui surenchérit dans l’absurde et les situations grotesques complètement à l’opposé de la nature et des personnages bienveillants et lissés de Disney. A la Warner, les acteurs animés sont méchants, hilarants et prennent des coups horribles dont ils se relèvent constamment et même mort, la blague continue en Enfer ou au Paradis.

http://paracelsia.cowblog.fr/images/MGMTheBlitzWolf.jpg

http://paracelsia.cowblog.fr/images/BettyBoopChrismas.gifLa modernité est le maître mot de ces nouveaux dessins animés, car l’action se passe souvent dans un contexte présent et rurale avec les technologies de l’époque, les mimiques et les situations comiques, emprunter à l’imaginaire des frêres Fleischers (créateurs de Popeye et Betty Boop), et aux acteurs comiques comme Keaton, Chaplin.

Le chapitre Cartoons est bien mince dans le livre de Luca Raffaelli (Les âmes Dessinées) où il passe en revue les différences avec Disney, et les situations les plus caractéristiques du Cartoons. En sublimant tous les travers et défauts des Hommes et en les poussant en dehors des limites par le biais de personnages animés, les Cartoons fait avec un budgets restreints font vaciller l’Empire Disney et ouvre enfin une nouvelle perspectives à la création.

“Si les personnages de Disney représentent les enfants que les adultes désirent, ceux de la Warner sont comme les enfants dans la vie, peut-être même pire » On ne parle jamais d’aversion pour Disney, mais on comprends de suite les grands écarts de différence, Disney fabrique le rêve, Warner s’amuse à détruire un monde superficielle. Des enfants qui reprendrait un conte et le démolirait avec leur propre langage. Malheureusement, commercialement parlant, Disney l’emporte sur les « sales gosses » de la Warner, pour les mêmes raisons qui ont fait du manga la bête noire des parents, le modèle n’est pas celui que l’on souhaite.

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http://paracelsia.cowblog.fr/images/BettyBoopChrismas.gifLes personnages de Cartoons crée par des gens comme Jones, Freleng et Avery sont bien partout, ils voyagent et bougent beaucoup, on ne les retrouve jamais dans un foyer particulier, ils vivent ça et là et s’amuse à se faire des blagues comme des enfants de primaires, ils sont toujours agités et la rivalité entres les personnages récurrents est plutôt amicale que véritablement dangereuse. Le début d’un cartoon peut débuter d’une façon très romantique, avec une vue d’une campagne et des oiseaux et une musique très douce, puis tout peut basculer à l’arrivé d’un personnage qui en a ras le bol de jouer les saints et refait le cartoon à sa manière.

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http://paracelsia.cowblog.fr/images/BettyBoopChrismas.gifChez Disney, le rapport à la famille, à un foyer, à la nature est toujours présent, il faut des amis et un méchant suprême. 

Le « take » est une expression que nous connaissons tous, c’est le moment où le personnage change de comportement, comme un coup de foudre rapide, mais qui dure assez longtemps à l’écran, comme le coyote de Tex Avery qui commence à avoir la langue qui pends en rideau à la vue de la divine rousse de ces rêves, le fait ensuite qu’il se frappe violemment avec un marteau, qu’il ait des yeux exorbités, ce sont des sentiments que tous le monde possède poussé à l’extrême dans les cartoon de la MGM à la Warner «  C’est une sorte d’expressionnisme animé des sentiments : ce qui devait être clair selon Disney, le devient ici de façon outrancière ». On représente des états amoureux comme un trouble irrépressible, les personnages perdent tout contrôle et de raisonnement, c’est la même chose en ce qui concerne les bagarres et les obsessions pour un ennemi de toujours. Ainsi, Coyote court constamment après Bip Bip, Tom après Jerry, et Sylvestre après Titi et cela à quelque chose de l’idylle amoureuse, car ils pourraient tous chassés une autre proie, mais leur passion c’est de pourchasser l’objet de leur désir.

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http://paracelsia.cowblog.fr/images/BettyBoopChrismas.gifLes animateurs sont à l’image de leurs personnages, ils construisent l’effet humoristique et construisent les situations de leur personnages, les animateurs prenaient les défauts de chacun pour créer leurs âmes animés, ainsi le zézaiements de Daffy Duck était une imitation de la voix de Léon Schlesinger, producteur de la Warner qui semblait être un peu « idiot » et a trouvé la voix de Daffy très amusante. Les animateurs semblaient prendre un malin plaisir à ridiculiser les producteurs et les patrons de la boite en inventant tout un tas de système pour qu’ils ne voient jamais la conception de leur projet.

Contrairement à Walt Disney qui contrôlait tout les faits et gestes de tout le monde, les créateurs de la Warner étaient délaissés, car on ne croyait pas en eux. Ils ont pût alors être totalement libre et jouer les « sales gosses » dans les studios et à travers leurs créations.

http://paracelsia.cowblog.fr/images/Coyote.jpg

Mardi 28 mars 2006 à 15:53



 Walt Disney était un homme très agité qui cherchait toujours à faire mieux, entourée de collaborateurs apeurés par ce que pourrait faire ou dire l'homme.
La magie des premiers Disney est très importante en terme d'économie, de production et de recherches. Mais ce qui rend Walt Disney si intéressant, ce sont ces rêves, son utopie, son orgueil qui s'élève sous les toits et les jeux du plus célèbre parc à thème du Monde: Disneyland. Il était l'enfant au centre de son propre monde avec cette imagination qui a fait naître un Empire à sa mesure.

 On trouve les origines de son imagination et son besoin de rêve dans son enfance, on trouve les raisons de sa tyrannie au sein de son entreprise dans son enfance, on retrouve aussi certains imaginaires dans son enfance. Aussi, les écrivains Leonard Mosley, Bob Thomas et Marc Eliot (qui on écrits des biographies de Walt Disney) nous raconte les douloureux moment de l'enfant Walt face à son père, Elias Disney qui était sévère et froid contrairement à sa femme douce et joyeuse, brisé par l'austérité de son mari. De plus semblerait-il, Elias était aussi bigot et s'intéressait à la politique. On nous apprend alors que Walt avait un Oncle assez marginal et il serait à l'origine de l'amour de la nature et du monde imaginaire de Walt, cet oncle finira dans un asile.

Malgré la frustration qu'Elias provoque chez Walt, ce dernier semble se transformer peu à peu au modèle qu'il ne supporte pas. De ce fait, Walt Disney apparaît aux yeux de son personnel comme une figure paternel qui souhaite toujours de la reconnaissance et surveille tout le monde. L'empire Disney devient une bulle «familiale» assez étouffante que l'on veut fuir et critiquer. Il y a des anecdoctes sur certaines situations à l'intérieur de la boîte Disney qui sont assez flagrantes. On sait qu'après la réalisation du film « Bambi », les animateurs dans les studios avaient une façon particulière de s'informer lorsque Walt Disney se trouvait là: «L'homme est dans la forêt!» était leur code d'alarme. La vie dans les studios était loin d'être drôle, car il n'était pas bon d'être une personne de caractère lorsque l'on travaillait pour Walt Disney.

Toujours à la poursuite de nouvelles techniques, Disney réinvestissait tous son argent dans de nouvelles recherches afin d'améliorer son dessin. Et l'on voit bien que ces techniques sont extraordinaires, car on sent que les mouvements du visage et du corps sur ces personnages de fiction sont aussi les nôtres. Au tout début, Mickey et les autres possédaient un corps en «caoutchouc» et des «cercles» pour faciliter le travail des animateurs qui étaient «soumis à des rythmes de travail exténuants», des personnages qui se tordent sans se briser, mais la violence chez Disney n'est jamais aussi grave que ceux des studios de la Warner.

Disney va ensuite établir des règles du mouvement dans le dessin animé, pour lui, il faut que tout le corps du personnage soit en mouvement, même si il est en arrêt, ce sera le même principe pour les objets «Tout doit être clair et évident, chaque action doit être aussi bien mise en relief». Il faut que l'on soit préparer à l'action qui va suivre et que l'espace dans laquelle elle s'est produite réagisse aussi. Disney révolutionne alors le monde du dessin animé, il a développer un langage et des règles que les animateurs peuvent suivre. C'est dans ses studios que sont fabriqués les premiers dessins animés en couleurs et les premiers plateaux pour des multiplans. Ce qu'on peut lui reproche tout de même c'est de vouloir trop surpasser la réalité que de l'interprêter, et c'est en cela que le rêve disneyien devient un peu agaçante.

Aussi, sommes nous tenter de dire que la représentation du père de Walt Disney passe par les rôles de méchants qui veulent briser l'harmonie qui règne entres les gentils et pervertir sinon briser l'innocence. L'ambiguë chez Disney, c'est cet homme qui garde encore ses rêves d'enfant, qui veut créer un monde magique et celui qui ressemble de plus en plus à son père et passe parfois pour un «tyran» auprès de certains de ces employés. Comme les Etats-Unis n'avaient de vieilles légendes propres aux blancs américains, on allait puisser dans les vieux contes Europpéens.
A travers son parc à thème, il veut raconter beaucoup plus d'histoire au monde et terminer un rêve d'enfant qu'il ne pensait plus pouvoir traduire à travers les dessins animés. Disneyland rassemble la famille, la magie, la nature, les légendes européenes et une utopie.

 Enfin je ne raconterais pas que Disney était antisémite, un peu dinguo, et qu'il était farouchement anti-communiste et qu'il a dénoncé beaucoup de gens de son personnel, qu'il y a eu des grèves au sein de Disney. Un Grand Homme fier de son pays et très patriote...
Oups!

Un film docu sur Disney, une vision cauchemardesque du monde de Mickey Mouse vu par Arnaud des Pallières "Disneyland mon vieux pays natal" que je vous recommande d'urgence. Pour ma part, je ne suis nullement fan de Disney, je dois dire que c'est très bon commercialement, mais personnellement tout cela me sort par les yeux. Je suis née et j'ai grandit avec les cartoons de la Warner et Tex Avery, donc Disney rien du tout. J'ai certes apprécié "Taram et le chaudron Magique" et "Merlin l'Enchanteur" ainsi que "Fantasia" mais je n'ai jamais supporter un Disney, c'est le meilleur moyen de me faire vomir mon quatre heure. Lorsque l'on sait que le type était un connard on a moins de mal à s'en vouloir de ne pas aimer ces niaiseries comme tout le monde.



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Mardi 14 février 2006 à 2:11



Ecoeurante fête à tendance so commercial, où il faut attendre un jour spécifique pour faire des cadeaux à son amoureux ou sa valentin. Puis-je vomir?
Ouvrez vos écoutilles et pincer vos lentilles...

"Il existe une légende qui raconte qu'un Valentin, qui était l'ami des enfants, fut emprisonné par les autorités romaines parce qu'il refusait de les sacrifier à leurs dieux. Les enfants, à qui leur ami manquaient, lui passaient des messages à travers les barreaux de sa cellule. C'est peut-être 1à une explication aux petits mots doux, qu'on échange, avec des fleurs et des cadeaux, le 14 février.

D'aucuns évoquant également une loi promulguée par l'empereur Claude II le Gothique, au début des années 200, qui interdisait aux jeunes hommes de se marier car, croyait-on, les célibataires faisaient de meilleurs soldats. Un prêtre, nommé Valentin, désobéit aux ordres de l'empereur et maria de jeunes couples en secret.
Valentin, d'après certains auteurs, aurait été exécuté le 14 février aux alentours de l'an 269. Le pape Délasse Ier (492-296) aurait décidé que cette journée lui serait consacrée.

Par ailleurs, rapporte-t-on, un mot d'origine normande, "galantin", désignait le galant ou l'amoureux au Moyen-Age.
La ressemblance avec le nom du saint peut avoir conduit à croire que Valentin était le patron des amoureux.

Une coutume de la Saint-Valentin pourrait aussi avoir son origine dans l'histoire de France. La tradition qui consiste à envoyer des vers ou des pommes à l'être aimé, cela remonterait, en effet à Charles d'Orléans (1391-1465), qui fut fait prisonnier à la bataille d'Azincourt, en 1415, et, resta captif des Anglais un quart de siècle. Depuis la Tour de Londres, on dit que, le jour de la Saint-Valentin, il aurait adressé des lettres d'amour à Marie de Clèves, qu'il épousa à son retour.

En fait, une croyance populaire répandue est que c'est le 14 février, jour de la fête du saint, que les oiseaux commencent à s'accoupler à l'approche du printemps. Les poètes anglais Chaucer et Shakespeare en font mention dans leurs oeuvres.
On raconte qu'à l'époque garçons et filles célibataires tiraient au sort, ce jour-là, le nom de leur Valentine dans un pot.

Dans certaines régions, ces couples se fiançaient. Dans d'autres, le garçon devait arboré le nom de la fille sur sa manche et la protéger durant l'année.

L'envoi de messages ou de cadeaux le jour de la Saint-Valentin n'était pas seulement une coutume populaire aux XVIII et XIX siècles. C'était aussi une aubaine commerciale. Il existait des manuels de poésie spécialement composés pour l'occasion, ainsi que des cartes manuscrites, avec ou sans textes."

Amen!



Mercredi 8 février 2006 à 18:14


Ce marché devient un très bon rendement et un commerce important, avec ces codes et ses fans, ses OAV, ses Cosplays, les chiffres d'affaires d'une Japan Expo, organiser tout les ans à Paris doivent être impressionants, et les fans, des enfants ayant grandit avec des émissions comme « Youpi l'Ecole est finie » ou encore « Le Club Dorothée » sont devenus des collectionneurs et des acheteurs fidèles. Chaque public à ses préférences, aussi, nous avons les « Shojo » pour les filles, des « Shonen » pour les garçons, des « Seinen » pour un public averti et des « Hentai » pour un public adulte, et plusieurs autre sous partie…
Luca Raffaelli (ouais je me suis farci tout le bouquin) démontre, avec pour base de départ, le mangas Heidi, l'évolution d'une nouvelle petite révolution venue de l'Asie.

Osamu Tezuka aime Disney, ces premiers travaux sont teintés d'influences Occidental, néammoins il posait là les principes du manga, un langage non plus enfantin, mais drôle et assez cynique. Les adultes aussi pouvaient se plaire à rire et lire ses dessins sans plus les maudire, car la tradition est plutôt aux estampes et non aux travers colonialistes. « L'industrie du dessin animé japonais fait son apparition presque cinquante ans après celle des américains dont elle subit l'influence au début ». Cependant au Japon on ne va plus respecter l'aspect fluide et lissé des dessins animés américains ni les règles de Norman Mc Laren qui dit que le dessin ne doit pas bouger, mais seulement le mouvement des gestes. On manque de moyen pour imiter Disney, donc on comble avec des histoires sur l'individu, son parcours et ses mésaventures. Tout bouge dans le manga, il n'y a plus qu'un seul arrière plan, mais une ligne, des lieux où se déplace les personnages avec des mouvements « saccader »

Le manga est un ovni, on voit des personnages qui définissent une douleur nouvelle, une joie nouvelle et un tourment intérieur très complexe. C'est d'autant plus bizarre que l'on fait souffrir méchamment, que le mal n'agit pas sans raisons, qu'il est un visage humain après tout. Que des petites filles souffrent et se révoltent, que ces dessins paraissent étrange avec des expressions de visage très marqué par le temps et multitude de sentiments « Ainsi, le personnage frappé de terreur aura la (typique) goutte de sueur sur sa tempe et une bouche immense qui restera longtemps béante. L'émotion est commentée en voix off par le narrateur, soit comme une pensée intérieur du héros », sans oublier les yeux immenses et brillants des personnages, qui font passer tout le combat psychologique ou physique du personnage. On ne cache plus ses sentiments, à travers les créations japonaises, ce sont les personnages qui étalent leurs vies et essayent tant bien que mal de dépasser les obstacles. Pourtant la société japonaises ne reflètent en rien ses comportement de débauche de sentiments.

Les parents, quand à eux ont vu débarquer dans leur télévision des mangas bruyants, violents et pleins de sentiments ambiguë et surtout la nudité des corps et de l'âme, des histoires complexes et une imagination complètement « incompréhensible ». Face aux robots de l'espace la colère gronde, ce mécontentement va faire la force des enfants privés de leur dessin animé.

Le manga est violent de par les histoires et parfois de par les images. On voit des combats et une guerre qui tue vraiment, la mort apparaît dans les dessins-animés comme elle existe dans des films pour public averti, les personnages ont une force encore inconnu, c'est résolument une nouveauté. Des femmes sont incluses dans certaines barbaries, des enfants aussi, l'espoir est une faible lueur. On ne prend plus les enfants spectateurs pour un public niais, on lui parle comme à une grandes personnes. Les histoires sont compliquées et en même temps très simples et même banales, mais il y'a une volonté à travers ses personnages de vouloir s'affirmer et ne plus être «assisté», c'est souvent l'histoire d'un enfant ou d'un adolescent qui persiste dans sa quête quitte à souffrir sans se plaindre.

Hokuto No Ken (Ken le Survivant) à très largement scandalisé les adultes qui ont fait pression pour faire retirer de la chaîne l'histoire de cet homme qui tue ses ennemis en leur faisant exploser la tête ou le corps. « Les adultes font tous ce qu'ils peuvent, sous pretexte de les protéger, pour que les petits soient relégués dans leur « monde inférieur ». Ils leur font ressentir presque comme une faute de « n'être pas encore adultes » ni assez armés pour affronter certains sujets et certains spectacles. Ce qui entraîne inévitablement chez les enfants une envie irrésistible de regarder des images interdites, importantes pour eux puisqu'elles parlent de leur futur et « adultes » puisqu'elles renferment de la violence ». Ce qui ressort surtout du comportement des parents, c'est une incompréhension totale de cette nouvelle forme de récit.

A travers ses mangas « violents » ont fait le choix de regarder le parcours d'un personnage qui vit les injustices d'un monde sans pouvoir vraiment se révolter. Le besoin de reconnaissance aussi est très importants. Le traumatismes de la bombe H est aussi très présentes dans beaucoup de manga et d'animation ("Akira" notamment), guerre chimique, mutant, pouvoirs, mais l'homme reste toujours celui par lequel arrive le malheur, lorsque ce n'est pas une histoire mystique ou fictive comme "Les Chevaliers du Zodiaque" ou "Dragon Ball Z".

Dans "Onisama e…", les filles d'une école réputée se torturent psychologiquement et physiquement, le tourment intérieur est si grand que ça passe beaucoup par le raffinement du drame et de la folie (ce manga sera censuré puis retirer des programmes du Club Dorothée après 11 épisodes).

Pour Luca Raffaelli, le manga à d'abord eu une fonction de commerce à exporter en Europe, c'est pour cela que certains ont reprit les contes Européens, les lectures, et les mythes (Heidi, Belle & Sebastien, Rémi sans Famille, La Rose de Versailles, Chevaliers du Zodiaque, Noir, Cherlock Holmes…) pour pouvoir percer plus facilement le marché Occidental. Mais grâce à certains animes, ont a aussi exporter le modèle Nippons, les OAV, les groupes de là bas et les coffrets et la mode « kawai ». Comme dit plus haut, les passionnés du passé sont devenus les consommateurs assidue de ce commerce qui s'étends de plus en plus. On s'arrache des figurines à prix d'or, on organise des Cosplay et on achète tout le temps de nouveaux manga. Mais ce comportement reste le même lorsque l'on voit aussi l'engoûment des fans de Comics.


Image 1 de Battle Angel Gally (Gunnm de Yukito Kishiro ©)
Image 2 de Lamu (Lamu de Urusei Yatsura ©)
Image 3 d'un Ange par Kazu Kawase ©
Image 4 de Dorémi (Ojamajo DoRéMi de Takanashi Shizue et Todo Izumi
©)
Image 5 de Gaara (Naruto de Masachi Kishimoto ©)
Image 6 de Artémis (Saint Seiya de Kurumada Masami ©)
Image 7 de Chii (Chobits de Clamp ©)
Image 8 de Tomoe Hotaru (Bishôjo Senchi Sailor Moon de Takeuchi Naoko ©)
Image 9 de Nanako (Oniisama e... de Ryoko Ikeda ©)
Image 10 de Enju, Myoubi, Tsugiri et Ryoko (Alichino de Kôyu Shurei ©)
Image 11 Gif animé de Naruto Uzumaki vs Sasuke Uchiha

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