Paracelsia

† La Madone Anthracite †

Mardi 28 février 2006 à 23:26



Une femme-korrigan se trouvait sur le point de donner le jour à un enfant. Elle envoya chercher une vieille sage-femme de sa connaissance à la ville voisine.

Après la naissance de l'enfant, et lorsque la sage-femme l'eut emmailloté à la manière ordinaire et se fut assise au coin du foyer pour le chauffer, la mère lui dit, aussitôt qu'elle put recouvrer la parole :
- "Cherchez là, ma commère, au coin de l'armoire, et vous y trouvez une pierre ronde. Frottez-en les yeux de mon enfant."
- "Qu'est ce que cela signifie? se demanda la sage femme. Cette pierre aurait-elle donc quelque propriété merveilleuse?" Et pour s'en assurer, après avoir appliqué la pierre sur les yeux de l'enfant, elle s'en frotta l'œil droit.

La pierre donnait la faculté aux personnes dont elle avait touché les yeux de voir les korrigans lorsqu'ils étaient invisibles. A quelque temps de là, la sage femme se rendit à une grande foire qui se tenait dans un bourg voisin. Elle fut bien surprise, lorsqu'elle arriva, d'apercevoir sa commère, la femme-korrigan, qui furetait dans les boutiques les plus richement garnies, et qui prenait, parmi les marchandises, celles qui lui plaisaient le plus, sans que les marchands parussent en être surpris.

Le soir, s'en retournant chez elle, la sage-femme rencontra en chemin la femme-korrigan, qui portait un lourd panier rempli d'étoffes de la plus grande richesse.
- "Ah! Commère!, lui dit-elle en l'abordant. Vous avez fait aujourd'hui une rude brèche aux étalages et aux boutiques d'étoffes, et pourtant, elles ne vous ont pas coûté bien cher!"
- "Oh, oh! lui répondit la femme-korrigan. Vous m'avez vue les payer, et de quel œil me voyez-vous maintenant?"
- "De l'œil droit", lui dit la sage-femme. C'était celui qui avait été en contact avec la pierre mystérieuse.

Aussitôt la femme-korrigan enfonça un de ses doigts dans l'œil que la malheureuse commère venait de lui désigner, l'arracha de son orbite et lui dit avec un ricanement digne du diable :
- "Vous ne me verrez plus à présent!" Et désormais, la sage-femme fut borgne et ne vit plus jamais les korrigans lorsque ceux-ci étaient invisibles.

Illustration de Anna Ignatieva ©

Lundi 27 février 2006 à 2:33

Paracelsia ©

Suffoque dans les bulles blanches de l'éther paradisiaque et crée les noces innocentes d'un couple mensonger, mal assortit aux affres de la vie future.

Balafre qui jamais ne cicatrise au tréfonds de la blessure infligée à ma poitrine.
Chants paranoïaques qui enchantent les malades mentaux et font pleurer les saints d'esprits.

 
Brûlure qui ne s'éteint plus lorsque la peau s'enflamme et noircit par le feu qui s'embrase. Boissons aphrodisiaques qui érige les mâles entendants.

 
Larmes humides qui angoissent les hommes pour les détruire de ce syndrome de Dhat. Amour maniaque qui s'ébranle lorsque la mer s'élève elle aussi pour pleurer comme une femme.

 
Coupure sévère qui provoque la douleur du corps, sperme ammoniaque qui vagabonde au plus profond de vos ventres délaissés. Faut-il blâmer les maladresses silencieuses ?
Le prochain couplet de vos vies parle d'harmonie offusquée, de télé dominatrice,
de chansons enivrantes, de mélodies cruelles.

 
Mort acidulée qui réveille les vivants et leurs craintes, enfants démoniaques qui rêvent de ronger la terre et de consumer les chairs et les cœurs ; Putain de peine de cœur !!!!



Illustration de Linda Bergkvist ©

Mercredi 22 février 2006 à 23:06



 The Cell est un film de Tarsem Singh, un clippeur (hum ça se sent vraiment beaucoup). Soit, c'est un clip géant  avec cette "actrice" de Jennifer Lopez et Vincent d'Onofrio (oui le type qui joue l'agent intello dans la série New York section Criminelle sur TF1) et d'autres personnages, mais on s'en fiche un peu, car le film à tellements de lacunes que ce n'est pas nécessaire de tous les connaître. Vincent d'Onofrio est beau en tueur en série, Jennifer Lopez pas crédible pour un poil, quand on voit son cul à peu près chaque fois que c'est possible (je me demande si on ne l'a pas prise juste pour utiliser son nom et si l'argument de vente de ce film ne tient pas qu'à sa présence).

Bref le scénario est naze, il y avait de la matière nullement exploitée, donc comment se fait t-il que je puisses en parler? Tout simplement pour les effets visuels, et le côté sombre de la chose, certes c'est une très bonne idée d'allez voir du côté du cerveau, allez chercher dans l'esprit du tueur en série, entrer dans son monde pour retrouver sa victime et tenter de le sauver lui aussi  (hum me demande si c'est pas Tarsem qui a réalisé le clip "Bedtime Stories" de Madonna?). Mais sans scénario potable, cela reste une tentative vaine d'Hollywood de nous pondre un énième sujet sur les Sérial killers.

Avec son budget de 33 millions de dollars, le film est époustouflant de visuels, d'Onofrio est tellement beau en prince de son esprit torturé que c'est à en pleurer, les lumières et les costumes sont aussi à la limite de la perfection, on aurait mit une autre actrice, le film serait remonté un peu dans mon estime...

Le résumé le voici donc: L'agent Peter Novak en charge d'une enquête pour retrouver une victime, réussit à convaincre Catherine Dean de plonger au sein du mental déviant de Stargher, dans le but de localiser la cellule où est piégé ladite victime. Mais l'univers dans lequel pénètre Catherine s'avère particulièrement agressif, peuplé d'images et d'apparitions monstrueuses qui vont peu à peu altérer sa propre santé mentale. Elle va se retrouver prisonnière sans force dans le monde de Stargher.

Il y a beaucoup de bonnes idées (le petit garçon innocent qui montre à la psy ce qu'il a subit et pourquoi il est ce qu'il est aujourd'hui, la vision de la femme d'un tueur en série, les mutilations) dans ce film qui sont malheureusement mises de côtés au profit du visuel, bon dans ce cas là, un clip géant pour traduire le film serait le bienvenue. Mais ça se laisse regarder avec enchantement lorsque l'on oublie le côté cinématographique pour ne voir que l'esthétique de la chose.

Puis comme le dirait Victoria Alexander sur le site RottenTomatoes, imaginez juste le Silence des Agneaux jouer par Sarah Michelle Gellar. Hannibal Lecter jouer par Sean "Puff Daddy" Combs. Remplacer Clarice Sterling par une pouff habillée par Donatella Versace. Un superbe film hype dont The Cell! Enfin dommage pour l'interprétation de d'Onofrio, parce qu'il vaut le coup lui au moins...


Samedi 18 février 2006 à 23:27


L'hôpital 'The Kingdom', inauguré le 3 septembre 1910, est construit sur d'anciens marécages. En 1958, un bâtiment plus moderne est construit sur les fondations de l'ancien. Mais la science a beaucoup trop rejeté les superstitions, et les forces occultes se sont réveillées. Un célèbre neurochirurgien suédois arrive au 'Kingdom' pour y seconder le directeur du département de neurologie... Riget signifie le royaume et dans cette hôpital, toutes sortes de choses apparaissent et disparaissent,  l'ambiance fait rêver,  les samedi soir sur Arte étaient terrible je dois l'avouer quand Riget y a fait son entrée.
Cette série que je suivais quasi religieusement sur Arte, et qui était alors inconnu (toujours inconnu)  se fait voler la vedette par la série du même nom reprise par Stephen King. Mais là ce qui me fait hurler, c'est le fait que les gens se prosternent devant le génie de King qui aurait inventé la série... Tout comme les films racheté et pomper copieusement par les américains, le grand public ne cherche même plus à se renseigner, ni à voir autre chose tant que ça ne passe pas en boucle à la télé où tant que la série n'est pas made in USA. Ce qui est carrément dommage, car la série de Lars Von Trier vaut milles fois mieux que l'avatar sur M6 le Samedi soir.

Série télévisée en 2 saisons et 11 épisodes de Lars von Trier (Suède/60 min) sortie en France le 21 Juin 1995 et aux USA le 10 Novembre 1995.
1994 - Danemark/France/Allemagne/Suède - Drame/Fantastique/Comédie - 4h40
Réaliser par Morten Arnfred et Lars Von Trier
  Avec Ernst-Hugo Järegard (Helmer), Kirsten Rolffes (Sigrid Drusse), Holger Juul Hansen (Moesgaard), Soren Pilmark(Krogshoj)

 

 Saison 1

n°1 L'Hôte indésirable
n°2 Que ton règne arrive
n°3 Écoute et tu entendras!
n°4 Un corps étranger
n°5 Un mort vivant

Saison 2

n°6 Réminiscence
n°7 Les Oiseaux de passage
n°8 Gargantua
n°9 Léger comme l'air, lourd comme le plomb
n°10 De Profundis
n°11 Pandémonium


Site en français



Samedi 18 février 2006 à 2:16

RINGU



Japon - 2000 | Un film de Hideo Nakata | Avec Nanako Matsushima (Reiko Asakawa), Miki Natakami (Mai Takano), Hiroyuki Sanada (Ryuji Takayama), Yuko Takeuchi (Tomoko Oishi)

Un soir, Tomoko et son amie se font peur en se racontant une blague terrifiante, une vidéo maudite circulerait selon une rumeur et serait à l'origine de morts affreuses. Ce soir là, Tomoko meurt dans des conditions inexplicables. Reiko, sa cousine journaliste décide avec l'aide de son ex-mari de remonter la piste de la cassette maudite car Reiko, à présent est maudite elle aussi... Plus que 7 jours...

Sublime c'est le mot, le premier film qui a réussi à m'effrayer et m'a empêché de fermer les yeux pendant plusieurs nuits, et cela fait vraiment vraiment plaisir. Inspiration de films de fantômes (yurei eiga) et des théâtres Nô, qui ont pour trame des contes chinois et des histoires de fantômes, si vous vous en rappeler, Sadako est un mélange de ces fantômes vu dans ces yurei eiga, femmes aux cheveux longs, simple robe blanche, flottant au dessus du sol... Cela donne la chair de poule.

Cependant contraiment aux films terrifiants américains (voir les Screams et se tordre de rire) et même les films asiatiques (toujours les yurei eiga), Ring joue beaucoup avec les nerfs de ces spectateurs, pas d'effets énormes et retentissants, mais une atmosphère malsaine et oppressante, la musique joue beaucoup sur ces effets, la simplicité des notes, ces sons stridents et coupants, qui se renflent et ont l'air de vomir quelque chose de très sombre nous met déjà le coeur à zéro. Sans compter que Ring est une sorte de mélange entre contes et légendes de fantômes qui domine les croyances asiatiques et un monde moderne informatisé et dominé par l'image et la télévision. le paradoxe est clairement affiché, et je ne pense pas que cela soit une critique de la part de l'écrivain.

Le film joue sa carte maîtresse (comme l'avait fait le Projet Blair Witch) c'est à dire suggérer l'horreur et nous l'étaler avec démesure pour impressioner un public fatigué d'effets bidons. Nous avons des photos figées sans raison, des bruits dont on ignore la source, des images tordues et surtout une petite fille dont on ne voit pas le visage mais dont on ressent milles malaises rien qu'en la regardant (ce qui vaut mieux qu'une scène d'éviscération classique) parce que l'on ressent le film au plus profond de sa chair. Pas de sang mais des visions atroces : Sadako qui sort du puits, une jolie femme devant un miroir, des yeux hallucinants, le fameux visionnement de la vidéo intriguante, l'homme avec la serviette sur la tête, tout ceci formaté dans une teinte lugubre, des images d'archives (ça marche toujours très bien)...

Pour les fans de Ghost in the Shell, ils trouveront formidable la participation de Kenji Kawai.
Et pour finir, personne, personne n'oubliera jamais cette fin qui donne des cauchemars étourdissants et sans fin. Ce que je regrette un peu, c'est le jeu d'actrice un peu trop poussé de la jolie Reiko... Dommage.
Je conseille aussi Ring 0 et Ring 2 rien que pour le plaisir de revoir Sadako et frisonner encore...
Stop au pillage d'Hollywood qui a sentit le fillon des films Asiatiques et ne cesse d'acheter les droits de beaux films qu'ils dénaturent pour le fric, ils font même des remakes de leurs propres films, ils sont même allez à faire des remakes de films réaliser par leur créateur (Hideo Nakata va réaliser "Le Cercle 2", Takashi Shimizu le créateur de "Ju-On" va réaliser "The Grudge" etc...) Créatif? Vous avez dit créatif?

Samedi 18 février 2006 à 1:38

"C'est dans les années soixante que le butô, ou « danse des ténèbres », est apparu au Japon, sur les ruines morales d'Hiroshima et de Nagasaki, comme un signe d'hostilité à l'occupation américaine. Son acte de naissance remonte très exactement à 1959, avec une performance intitulée Kinjiki (« les amours interdites »), inventée par Tatsumi Hijikata (1928-1986). On y voyait un adolescent - le propre fils d'Hijikata - simuler l'accouplement avec une poule qu'il égorge entre ses cuisses, et mettait aussi en scène le viol du jeune homme par un adulte. Ce travail extrêmement violent, inspiré par l'oeuvre de Sade mais aussi par Mishima, dit également la tension proprement insoutenable, dans la société nippone, entre amour et aversion pour les modèles occidentaux mais aussi pour la tradition. Le butô a inventé un nouveau corps souffrant à l'échelle planétaire. C'est un corps aux jambes arquées, rétracté, qui se recroqueville sur lui-même avant de s'exténuer comme une fleur calcinée. Le geste, d'une lenteur inusitée, semble renaître depuis le mouvement impossible de la mort et s'échappe par le bout des doigts.
Les mains du danseur de butô, comme en déliquescence, se défont, les doigts semblent pleuvoir. Amagatsu, d'une concentration extrême, prend tout son temps pour dérouler un bras. Les variations infinies des sept corps laiteux, sur scène, hypnotisent l'assistance. Quelques yeux se ferment. Le buste des interprètes s'enroule autour du bassin avant que ne se déploient les mains et les bras. Les doigts font des manières, se tordent et ratissent le poitrail blême comme on ferait avec un peigne aux dents larges. Les bouches, dans ces masques blancs, s'ouvrent et se crispent sur un cri muet tandis que les hanches créent un souple balancement de roseau sous le vent. Toute idée de sexe est absente de ces figures cadavériques puisque les Sankaï Juku, troupe constituée d'hommes sont, dit Amagatsu, «des êtres du milieu entre le masculin et le féminin, un peu comme des hermaphrodites".

"Le Buto est une danse contemporaine japonaise. Buto vient du mot "Bu" qui signifie danser, et "to" qui signifie taper au sol. Cette danse est inspiré entre autre par l'expressionisme allemand, l'après-midi d'un faune interprété par Nijinsky, par la littérature des « maudits d'occident », Artaud, Lautréamont, Bataille, Genet..., également d'une réaction à une tradition sclérosante des arts vivants japonais mais dans la lignée du Nô (lenteur, envoutement, minimalisme, poêsie, même extrême...). La bombe d'Hiroshima fut un coup de butoir pour se remémorer la douleur ou pour tenter de répondre à la question : comment peut-on encore danser après l'horreur d'Hiroshima ? En général cette danse est faite par des hommes et des femmes quasi nus et souvent peints de blanc. (le blanc et le crane rasé fut amené par la troupe des Dairakudakan).

Vendredi 17 février 2006 à 14:22

"La cruauté, bien loin d'être un vice, est le premier sentiment qu'imprime en nous la nature ; l'enfant brise son hochet, mord le téton de sa nourrice, étrangle son oiseau, bien avant que d'avoir l'âge de raison."

Marquis Donatien de Sade



Photo de Queen of Spiders 
©

Jeudi 16 février 2006 à 23:37

Victoria Francès est une artiste qui propose des livres d'illustration et de la poésie sur le thème de la Fantasy, du gothique et du vampirisme... Je me méfie parfois de ce genre d'artiste du milieu gothique, mais elle a quelque chose que j'adore, du talent. Les dessins sont magnifiques et l'univers est saignant et enchanteur finallement.
Favole tome 1 et Favole tome 2 sont des Artbook de Victoria vendue à 16.99 € chacuns et Angel Wings. Et ça en vaut le coup vu que c'est encore de la chair fraîche et contrairement à d'autres devenue friand des planches à la chaîne pour se faire de l'argent, elle sait encore gardé le contrôle de son univers.




 

Jeudi 16 février 2006 à 22:45




Mon nom s'épelle comme l'absinthe. Ronger sur l'asphalte, ma salive n'a de goût que l'acide qui berce doucement  les entrailles de mon adorée.

Mes mains s'épluchent comme des pommes dévorer par des vers de terre, les insanités proférer ne sont que des jeux de griffes mon ami.


Mes yeux s'irisent comme des prunes amères. Calciné sur ce banc insalubre,ce monde n'existe pas vraiment dans les cieux ma tendresse.


Tant que je suis perdue, je peux encore croire en ces malaises, ces doux chuchotements. Carnation si colorée, j'ai eu envie de mettre mes doigts dans sa chair pour le crée.


Dévorante et méprisante folie qui assaille ce que mon âme n'a jamais vécu, je ne veux plus être si apathique en croyant encore être sous le joug d'un despote.


Chaude larme au goût de cyprin, sensualité éternelle d'un accent, mon sud bien-aimé aux yeux dérobés, au visage coupant, aimer c'est te voir pour la première fois.


Graver les noms sur l'écorce d'un bel arbre et sucer la douceur de sa sève, le sang qui vous pique et vous monte au cerveau, deux enfants silencieux sous l'œil attentif de la nuit.


Espoir usagé comme ses seringues abandonner sur les trottoirs jonchés de petites filles désespérées, qui excitent les Etres les plus vils dans leurs caleçons malades.


Viande sanglante, sang qui coule entre ses cuisses, crasses immondes, c'est aux femmes de souffrir de l'amour douloureux, amour pestilentielles et assommant.


Avez vous vu ses mains transparaîtrent sur ma peau grossière, moi qui ne rêve que d'étrangleurs aux coeurs désordonnés. Voir ses mains et sentir glisser des sourires à mon oreille.


Mon nom s'égratigne comme un genou. Ecorcher sur le bitume, mon coeur n'a plus que la couleur hypnotisant de cette garce amoureuse, cette magicienne qui se boit, ma petite chartreuse du sud, décibel de mes espérances engloutis.

Paracelsia ©



Illustration de Imai Kira ©

Jeudi 16 février 2006 à 2:17

Voici Rusty et ses oeuvres que j'adore particulièrement. Son style est très léger et l'ambiance très acide et colorée. Je vois souvent ces dessins sur d'autres blogs, mais personne ne sais jamais me dire qui en est l'auteur. Maintenant vous le saurez.
             
              

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