Paracelsia

† La Madone Anthracite †

Dimanche 30 août 2009 à 13:04

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La première fois que je l'ai vu, j'ai adoré cet Être fragile, silencieux et plein de poésie, c'est comme cela que se définit la belle. Depuis je la nomme My Sweet Prince parce que c'est une Fée, mon amie, un beau garçon sans armure, un amoureux écorché, une princesse déchue, une petite fille qui refuse de grandir et qui se blesse constamment aux émotions des autres et aux siennes. Fée Brile est surtout un personnage qui existe, qui ne s'invente pas, ne se raconte pas et ne s'ignore pas. C'est un artiste qui peut elle-même se définir et le fait dans un langage proche du surréalisme, pleins de mutismes et de rêves brisés. Je vois à travers son monde un orphisme constant et agréable qui confine parfois à la folie. J'amoureuse son univers, ses pupilles dilatés qui aiment la mélancolie et sa douceur, son étrangetée sublime, sa magie. Derrière les photos ainsi que les apparences, bat un coeur qui s'égratigne puis saigne et nous l'offre sur un plateau numérique.


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http://paracelsia.cowblog.fr/images/FeeBrile.jpg"C’est un bout de ficelle mou et gluant qu’il sert au creux de la paume de sa main, en tirant tout doucement sur l’amour qu’elle lui porte. Isabelle est posée dans un coin de la pièce, la poitrine arrachée qui lui imprime comme un gros trou violacé sur le buste. Tout au fond, se trouve le coeur que l’homme convoite, ses larmes qui se dévoilent. Elle n’essaie pas de le retenir lorsqu’il lui prélève une partie et l’emporte.

Isabelle se redresse après le chaos de sa rupture insensée Elle cherche des yeux le reste de sa peau qui traîne sur le carrelage froid. Le soir, elle recoud sa tristesse aux lueurs d’une bougie parfumée, et s’ignore souffrante alors que l’aiguille s’enfonce profondément dans sa chair ; la douleur physique n’est pas le plus important.

Le jour, elle descend, du haut de ses talons piqués, balancer son corps frêle sur le bitume chaud. Elle cligne des yeux comme une automate, déambule près des autres poupées sans amour sur le boulevard désenchanté. Là, elles attendent toutes le prince charmant avec des yeux ronds d’espoir et leurs bouches brillantes de baume sucré. Une grande blonde guindée lui montre le trou que son imposteur lui a fait à la cuisse.

_ « Il disait qu’il aimait la texture de mes jambes. Il les a emportées sans moi. »

La blonde fait mine de pleurer, mais son fard craque et s’éparpille sur le sol. Elle s’alarme et sort son poudrier pour recoller un teint fané embarqué par un autre goujat.

« Il disait qu’il aimait mon teint de porcelaine », avait-elle soupiré.

Chez Isabelle, s’était son coeur qu’ils aimaient garder près d’eux, un morceau de son amour. Lorsqu’elle était arrivée ici, elle rayonnait tellement que les autres en restaient cois de jalousie. Son trop grand espoir faisait des envieux chez les tableaux ternes et saturés de belles promesses. Pourtant, elles revenaient toujours parées de leurs plus beaux bijoux, portant leurs plus beaux atours, imbibées de leur meilleur parfum, maquillées comme des perles. Elles hantaient les rues aux dalles roses, vendant leur drame contre un peu de magie. Et les hommes venaient pleins de douceurs, de bonbons acidulés, de mots envoûtants qu’elles aimaient boire, avant qu’ils ne se lassent de l’unité et ôtent ce souvenir d’elles qu’ils ne pouvaient plus oublier.
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Au début, Isabelle avait rencontré son homme sans visage qui lui parlait du paradis à deux. Il lui créait des couleurs et des balançoires ornées de fleurs pour qu’elle puisse rire et se basculer. Elle avait pleuré quand il l’avait giflé afin de lui ouvrir la poitrine et couper un éclat, pour l’entraîner loin d’elle avec lui. À chaque prince corrompu, son coeur rétrécissait, ses yeux devenaient secs et elle avait apprit à recoudre son corps meurtri sans trop faire d’histoires.

Sa tristesse avait rendue les autres filles compatissantes et protectrices. Isabelle s’était mise à faire comme les autres : venir chercher un homme honnête. Aussi, son silence la rendait énigmatique et attirait d’étranges ombres amoureuses qui finissaient pourtant par la dépecer. Dès lors, Isabelle avait toujours le droit à sa place près de la fontaine de pétales, où l'on venait la cueillir sans trop y croire en vue de voler ses rêves à nouveau.

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Jules, quant à lui, se cachait parfois au bout de la ruelle pour espionner les âmes sans vies de ces jeunes filles amoureuses d’un prince imaginaire. Elles aguichaient les hommes avec leurs souhaits, mais lui, il aimait observer Isabelle, assise sur les rebords de la fontaine, montrant sa cicatrice aux passants, sans expression, les yeux fixés au ciel. Elle semblait morte, résignée. Jules avait envie de l'aimer, de toucher son âme sans rien lui enlever. Et c’est ainsi qu’il se présente à elle :

_  « Laisse-moi entrer à l’intérieur. »

Isabelle avait baissé les yeux sur ce drôle d’oiseau vêtu de marbre, agenouillé à ses pieds, un chocolat blanc au creux de la main. Elle adorait les sucreries et ses joues ternies se coloraient en rouge sous le fondant de la crème vanille. Les autres filles s’étaient arrêtées, la bave au coin de la bouche et des yeux pour voir Jules transporter sa princesse sur son dos.

Tout d’abord heureuse, Isabelle a envie de mourir lorsqu’il lui ouvre la poitrine. Seulement, Jules était un véritable seigneur. Il découpe aussi son buste sous l’œil médusé de la jeune fille, puis il en extrait une pointe de ficelle pour le mettre dans son vide à elle. Isabelle rayonne d’un coup : elle a l’impression de redevenir belle et entière. La jeune fille absorbe alors son prince, et toute la nuit, la bouche collée contre la sienne, leurs coeurs battent à l’unisson."
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Text by Paracelsia
http://paracelsia.cowblog.fr/images/FeeBrile10.jpgFor My Sweet Prince


Photos by Fée Brile
 ©
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Jeudi 20 août 2009 à 22:13

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USA | 2008 | Un film de Quentin Tarentino | Avec Brad Pitt (Lieutenant Aldo Raine), Eli Roth (Donny Donowitz), Christoph Waltz (Hans Landa), Melanie Laurent (Shossana Dreyfus), Diane Kruger (Bridget von Hammersmark), Julie Dreyfus (Francesca Mondino), Mike Myers (General Ed Fenech), Omar Doom (Omar Ullmer), Daniel Brühl (Frederick Zoller), Archie Hicox (Michael Fassbender), Til Schweiger (Hugo Stiglitz), Martin Wuttke (Hitler), Denis Menochet (Perrier LaPadite), Sylvester Groth (Goebbels), Jacky Ido (Marcel), Lea Seydoux (Charlotte LaPadite), Rod Taylor (Winston Churchill), Gedeon Burkhardt (Wilhelm Wicki), August Diehl (Deiter Hellstrom), Richard Sammel (Werner Rachtman), Samuel L. Jackson (Le Narrateur)
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http://paracelsia.cowblog.fr/images/Inglorious5.jpgQuelle déception fut "Boulevard de la Mort", où le Tarentino s'était largement gaussé à travers des flots de bavadarges dont il n'arrivait à extraire aucune émotion pour un véritable hommage au films Grindhouse, bordéliques, énervés, érotiques et violents au possible (Rodriguez à mieux réussit avec "Planète Terreur" ainsi que les fausses Bandes Annonces). Au mois de Mai 2008 lorsqu'on nous a vite fait causé d'un nouveau projet de sa part, on s'en foutait un peu quand même, croyant que le Kid devait arrêté les dégâts. Progressivement, au fil des infos lâchées par des fans et des fuites mineurs, ont a eut une idée du synopsis qui nous a fait, je dois l'avouer, dresser les zizis et les têtons. Ce fut donc, un film très attendu que "Inglorious Bastard" renommé "Basterds" afin de le différencier du vieux film Italien au même titre qui se passe aussi pendant la seconde guerre mondiale. Le Tarentino, c'est l'histoire d'une salade mélangeant du "Douze Salopard", du Sergio Leone et sans doute autres références dont le réalisateur s'est tant gavé et nous régurgite à travers une oeuvre à lui, comme d'habitude en gros. Pourtant, cela change la donne lorsqu'il réecrit l'Histoire, où les Juifs ne passent plus pour les victimes décharnées et déshumaniser que la télé et le cinéma nous ont toujours présenter, cette fois, c'est eux qui charcutaient, et c'était jouissif de lire ça en résumé. Attention! Film de guerre Pop Corn façon Tarentino! Chaud devant!

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http://paracelsia.cowblog.fr/images/Inglorious0.jpgJe ne suis pas pas fan de Tarentino, j'ai du mal à supporter le personnage qui s'admire de trop, qui, sous couvert d'être fan de tous les genres, pompe à outrances et nous sème des patchworks de métrages cultes dans ses films. Je dois avouer me régaler avec beaucoup de ses trips ("Réservoir Dogs" même si il privilégie les scènes violentes à la psychologie de ses persos et que ce film s'est largement inspiré de "City on Fire", film chinois fou furieux, j'ai aimé! Il fait sa cuisine quoi. Le Quentin, c'est le DJ de la pelloche, La poissonnière des salles obscures, la piplette des gazettes: Tarentino Style! Tarentino Présente!). D'un autre côté, il les dévoile ses influences, il accepte de dire, "Oui, j'suis un geek qui fait des films de fans afin d'être à la hauteur de tout ce qui a bercer mon adolescence et mon enfance et que le public lambda méconnaît", ce qui fait que des films barges et dingues, des vieux longs de Bis Italiens, de la Shaw Brothers, de Hong-Kong, de séries B, Z, et de Grindhouse ont été mis sur le devant de la scène ainsi que certaines figures cultes qui font des apparitions jouissives et largement apprécier dans ses prods (c'était un florilège dans "Kill Bill").
http://paracelsia.cowblog.fr/images/Inglorious10.jpgTarentino a aussi été le scénariste de "True Romance", "Tueurs Nés" et "Groom Services" (gros coups de coeurs), même agacé par son nombrilisme constant, il reste important pour le cinéma, et j'avoue bien aimé le méprisé. Il a offert à ces actrices les rôles les plus forts et les plus beaux que l'on puisse rêver tout de même, Uma Thurman est magnifique en Beatrice, Pam Grier retrouve un rôle à la hauteur de Foxy Brown dans Jackie Brown, et j'en passe, j'ai faillit jouir en voyant une Mélanie Laurent résignée à allez se venger dans sa robe rouge flamboyante, se maquillant et descendant les escaliers sur du David Bowie dans "Inglorious Basterds". Ca claque!
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L'intro du métrage nous met dans le bain, le générique nous présente déjà, avec les caractères de polices, tous les genres qui vont être présentés dans le film. Ensuite, c'est la scène à la maison de campagne, atmosphère pesante et malsaine, ont s'échanges des paroles avec des codes, des changements de langues, on s'évalue, qui fume la grosse pipe, qui aura le dessus, un moment intense style western, qui rends dingue, qui rend fou, le cadrage est à la hauteur de cette introduction déjà culte où le mal est représenter sous les traits d'un génie, Le Colonel Landa, froid, implacable, sournois, prédateur, réfléchit, cruel. D'ailleurs, ce Colonel tout comme certains personnages ennemis sont terriblement bien représenter et mis en scène, bien plus que les "gentils" et les basterds, qui à la fin passent pour les bouffons (mais perso j'apprécie). Colonel Landa et Shossana sont pour moi les "héros" du film, la vengeance arrive par cette rescapée juive, ce "rat" qui tente d'inverser les rôles et d'éradiquer ces "faucons" pleins de prétentions et d'inhumanités, caricaturer au possible par un Tarentino déchaîné, parce que le Hitler qu'il nous présente est encore plus risible que celui du "Dictateur" de Charlie Chaplin. Les Basterds deviennent donc des personnages secondaires, des soldats prêts à se sacrifier, des traîtres vengeurs, des assoifée de nazis qui utilisent la même arme que leur ennemis afin de se faire craindre. J'avoue avoir adoré voir Eli Roth jouer à la Pinata avec la tête d'un Nazis, j'avoue avoir adoré cette scène fabuleuse et démentiel d'une Mélanie Laurent (pas crédible en Shossana même mignonne hein) au visage angélique cachant la violence de sa rancoeur, riant des Schleus à travers les flammes.
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http://paracelsia.cowblog.fr/images/Inglorious9.jpgQue ce soit un rôle d'importance ou non, je trouve que chacun à trouver sa place et je sais aussi que c'est parce que Tarentino est un directeur d'acteur valable. Mais lui même se sait bon dialoguiste et bon réalisateur, mais nom d'une pipe, qu'il cesse de jouer au chat et à la souris dans ses scénarios, qu'il aére un peu, qu'il épure merde! Il n'est pas tout seul devant son film, il y a un public et tous n'apprécient pas ce genre assomant qu'il souhaiterait faire passer pour du grand Art! Si "Inglorious Basterds" à débuter sur une scène époustouflante, ça chavire parfois dans l'inégalité de plans et d'actions. Par contre, lorsque Laurent s'enfuit dans les champs j'ai eu l'impression de revoir l'étendue de la plaine de la "Prisonnière du Désert" (ouais j'ose) où la scène avec Churchill et Ed Fenech m'a rappelé la chambre rouge de "Twin Peaks" (J'OSE!). J'apprécie que Tarentino ait prit le temps de mentionner la UFA, parce qu'elle a joué un rôle important dans la propagande nazis, parce que Leni Riefenstahl était une cinéaste hors pair même au service de gros cons, parce qu'Hitler était un fan de cinéma et Goebbels un arriviste qui dès 1933 avait compris toute l'importance de ce média sur la population. Donc oui, j'applause grave ce film sauvé par l'interprétation de ses acteurs brillants, applaudissements pour le trip kino sous le 3ème Reich, j'applaudit pour les facéties de Brad Pitt dans son rôle désopilant d'Aldo Raine, applaudit une Mélanie Laurent sensuelle (au moins elle sert à ça), un Til Schweiger qu'on s'entête à ne pas exploiter comme il faudrait et jusqu'au bout, alors qu'il a une vraie "gueule". Je fais la tête quand Tarentino tente encore de nous bluffer avec ses dialogues interminables (même intéressants) comme sur tout ses films et qu'au final, il a l'air de tourner en rond comme pour combler certaines faiblesses, car tout bon trip qu'il soit, "Inglorious Basterd" pioche et décroche pas mal de fois, surcadrages, sureffets et bande musicale sympa n'y changent pas grand chose. Un moment ça fait trop déjà vu de foutre Ennio Morricone partout pour que ça fasse classe! Après ceux qui crachent dessus juste parce que ce sont des effets faciles, que ça charcute, que ça massacre sans prendre de gants et que l'Histoire est sacrifié pour le fun (enfin ça se masturbait plus le cerveau que ça bourrinait), bah allez mater des documentaires quoi, pas voir de fiction! Fuck!
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Ensuite, croyez moi ou pas, j'ai bien aimé ce film hein!
Ca se regarde, en attendant du vrai bourrin: "The Expendables" (bave.. bave...)
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Vendredi 14 août 2009 à 0:14

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Grande-Bretagne | 1999 | Une Série de Edgard Wright | Avec Simon Pegg (Tim Bisley), Jessica Hynes Stevenson (Daisy Steiner), Nick Frost (Mike Watt), Mark Heap (Brian Topp), Julia Deakin (Marsha Klein), Katy Carmichael (Twist Morgan), Bill Bailey (Bilbo Bagshot), Peter Serafinowicz (Duane Benzie), Anna Wilson-Jones (Sarah), Clive Russell (Damien Knox), Michael Smiley (Tyre), Lucy Akhurst (Sophie), David Walliams (Vulva)
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http://paracelsia.cowblog.fr/images/Spaced5-copie-1.jpgEn 2005, je découvre cette série grâce à Shaun of The Dead. Complètement accros au film, le jour où je l'ai vu, j'ai de suite entamé des recherches et suis tombé sur une série nommé Spaced où mes nouveaux héros; Simon Pegg et Nick Frost étaient aussi les protagonistes, il n'y a jamais eu de diffusion en France (enfin sauf pour ceux qui ont eu la chance de le mater sur Comédie sous le titre débile et très recherché des « Allumés »).

J'ai dû me le procurer de façon pas très légal puisqu'en France, ont s'entêtent à biaiser les films et séries que j'adore, mais qui peinent à trouver une distribution française digne de ce nom (voir Gummo, voir Alice) ou lorsque, sortie il y a, c'est un calvaire pour se le procurer et un abysse niveau bonus (voir The Red Dwarf, Black Book, Shameless, Doctor Who, Torchwood, Coupling, Dead Like Me, Afterlife, La Fureur dans le sang, The Lost Room, Girls Bravo...).

Bref, mater deux saisons entières sans s'arrêter, il fallait le faire, et j'ai prit un pied fou. Certes deux saisons composer de 7 épisodes chacune c'est très peu, mais c'est génial et brillant, drôle et fou, c'est geekissime et jouasse ! Tim Bisley is my Hero! C’est bien simple, je l’ai copié pour le refiler à tout le monde afin que la Spaced Mania règne. Oh oui ! Et elle a règner et est devenue culte !

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Spaced est une série télé britannique diffusé sur Channel 4, écrit par Simon Pegg et Jessica Hynes Stevenson, réalisé par Edgar Wright (on tue pas une équipe gagnante) avec ses références multiples au cinéma de genre, comics et jeux vidéos, c'est une perle qui à faillit être récupérer par la machine américaine Fox, mais beaucoup de voix se sont alors élevé contre, y compris des créateurs de la série. Va savoir si c'est toujours un projet ou si ce n'est plus d'actualité!

Essayons de faire court sans déborder. Dans Spaced, nous suivons les aventures de Daisy Steiner, chômeuse paumée qui se veut écrivain mais peine à trouver l'inspiration, et Tim Bisley, planté par sa nana qui lui a préféré son "meilleur ami" fourbe et diabolique; Duane Benzie (le Pete de Shaun of The Dead). Les deux largués se rencontrent dans un café et recherche un appartement tout en jonglant avec des jobs alimentaires. Un jour, ils tiltent sur une annonce proposant un appart sous des conditions plus que fantastique. Cependant, la logeuse, très étrange, recherche un couple. C'est alors que Tim et Daisy vont se faire passer comme tel afin de vivre enfin chez eux en attendant mieux. Dès lors toute sortes de rencontres et d'aventures vont nous plonger dans un univers délirant.

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C'est à travers Tim que l'on voit surtout toute une culture pop moderne bien ancré, lorsqu'il arpente les rues sur son skate-board, bossant dans une boutique de comics et dédaignant La Menace Fantôme, allant même jusqu'à renier George Lucas pour cette infamie, et torturé les fans de Jar Jar Binks. Tim, lui même créateur de bande dessinée souhaitant devenir un grand parmi les autres, à un ami d'enfance assez particulier; Mike Watt, qui rêverait de rejoindre l'armée britannique. Parano et violent, il fait surtout penser à un simplet fou de guerre aux côtés de son ami qu'il affectionne tant que parfois ont a l'impression qu'il en pince pour lui.
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Des moments épiques comme le combat de robot, la rave party, les gunfights surréalistes, la journée de paintball délirante, l'apparition de Bill Bailey dans le rôle de Bilbo, Tim brûlant dans son habit de Jedi les goodies Star Wars, font de cette putain de sitcom, le meilleur que j'ai pût voir depuis bien longtemps. Que dire des personnages gravitant autour du faux couple, sinon qu'ils sont plus fou et farfelus les uns que les autres, (Brian is my Husband !) Qu'est-ce que je ne donnerais pas pour avoir ce coffret en import avec dans la saison 2 l'hommage-o-mêtre où chaque référence est annotée, des DVD aux sérigraphies délirantes, des bonus comme si il en pleuvait, et surtout un jour allez à Londres au 23 Meteor Street comme une grosse connasse de fan et me gausser d'avoir posé le pied là. Mouahaha *rire sardonique*

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"- Tim, The Phantom Menace was eighteen months ago!"

"- I know Bilbo, but it just is still hurts!"

 

 


Et Toc...

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Lundi 3 août 2009 à 23:24

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USA | 2007 | Un film de Gregory Wilson | Avec Daniel Manche (David Moran), Blythe Auffarth (Meg), Madeline Taylor (Susan), Blanche Baker (Ruth Chandler), Graham Patrick Martin (Wiilie Chandler Jr), William Atherton (David Adulte)

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http://paracelsia.cowblog.fr/images/TheGirlNextDoor73.jpgLire le roman était déjà une épreuve assez éprouvante, tellement il était difficile de reprendre son souffle après ces mots et ces horreurs. Même en ayant vu les images du procès, je n'arrive toujours pas à m'y faire, lorsque je me gave de documentaire sur les Tueurs. Lire des livres ou mater des tonnes de vidéos sur les Sérials Killers, autant que l'on peut, ne désensibilise jamais personne sur la nature humaine la plus sombre et la plus insensée. Gertrude Nadine Baniszewski a en effet inspiré le roman de l'écrivain, avec ce fait divers dans les années 60, absolument infect qui a secoué la petite ville de l'Indiana. Ainsi, avec l'aide de petits voisins et de ces fils, elle a brutalisé Sylvia Likens, une adolescente dont elle avait la garde et tout ceci sans que personne n'y prête attention. L'autopsie du corps de Sylvia avait d'ailleurs révélé de nombreuses brûlures, des contusions, des lésions nerveuses et musculaires. Dans sa tourmente, la petite Sylvia s'était mangé les lèvres. La cause officielle du décès était un œdème cérébral, hémorragie interne du cerveau.
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Ketchum écrit des histoires très dures et violentes sur une amérique déchaînée, désabusée et malsaine, Stephen King auquel on le compare sans cesse, passe pour un enfant de coeur. Pourtant c'est grâce à lui et ses éloges que j'ai découvert cet écrivain fabuleux et dérangeant. Le film a certes de petites faiblesses, mais il a ce don de vous cogner en plein visage, alors, coeur sensible s'abstenir. A l'instar d'un film comme "Martyrs" qui nous innondait d'images déplaisantes et visuellement percutantes, celui ci nous entraîne petit à petit vers l'enfer, on est réduit au rôle de simple spectateur alors que devant nous ces scènes intenses et atroces se déroulent sans que l'on puisse intervenir. C'est bien simple, les rares personnes à l'avoir vu avec moi sont, soit tombées dans les pommes, ont vomis, ou pleurer pendant assez longtemps pour que je le range sur la même étagère que "Family Portraits", la trilogie assez troublante de Douglas Buck, sur une même amérique au visage terrifiant.
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Le roman a aussi le même effet, avec les mots, l'imagination divague sur une abomination sans nom. Un autre film, avec Catherine Keener et Ellen Page nommée "An American Crime" fut d’ailleurs réalisé lui aussi sur base des témoignages de ce terrible fait divers que je n'ai pas encore visionné.
http://paracelsia.cowblog.fr/images/TheGirlNextDoor4.jpgL'histoire est celle de David Moran un jeune garçon dont la voisine, Ruth Chandler, alcoolique, et folle, entourée de tous les enfants du quartier qui ont fait de sa maison leur terrain de jeu dont elle est la gardienne et le chef, vont abusés, torturé ses deux nièces. Ces dernières lui sera confier, puisque les parents des gamines meurent dans un accident de la route. Très vite, les deux jeunes filles vont subir les insultes, les coups, les tortures et abus sexuels de Ruth, assistée par ses fils et quelques enfants du quartier. Lors de sa projection au Festival de Deauville, ce film à provoquer des réactions assez vives, je ne sais pas si c'est pour cela qu'il est passé inaperçut dans le paysage audiovisuelle, mais il était impossible que je ne puisse pas voir de mes yeux ce que donnerait cette adaptation. Sans rire, c'était pour moi un projet couillus, comme de vouloir adapter les "Livres de Sang" de Clive Barker. Je refuse que l'on étiquette facilement ce film de "Torture Porn" comme beaucoup l'ont fait, car ce métrage ne ressemble en rien à "Saw" ou "Hostel", il est très différent et rien n'est un cliché de bouffonerie, de boucherie totale pour ados en manque et facilement impressionnable. Le film débute comme une ballade dans une banlieue américaine classique et petit à petit on décèle vite un malaise au sein de l'équipe Ruth, on a l'impression d'être pris dans des sables mouvants et de s'y enfoncé lorsque à bout de souffle on tente de remonter à la surface pour respirer. Je me vantais de le trouver dans la norme, pourtant, à force de le visionné afin de le montrer aux gens curieux, je finis par moi-même le trouvé effrayant et absolument malsaint, plus que n'importe quel film vu depuis. Mater les "Guinea Pig" n'est en rien une épreuve surhumaine lorsque à côté de cela nous avons un film d'une rare intensitée, où l'actrice Blanche Baker réussit à nous faire frisonner tellement elle est inhumaine, froide et dérangé. La psychologie de ce personnage est étrange, comme si ne lui attribué aucune autre facette que celui de la folie était prémédité. Le film est dérangeant car certains passage frôlent le réalisme et que les acteurs sont réellement très impliqués.
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C'est un film à voir absolument, même si après, afin d'oublier cette expérience, si votre coeur n'a pas tenu le coup, vous essayerez de vous convaincre que tout ceci n'était qu'une fiction. Je dois dire à côté de ceci qu'il faut aussi voir "The Lost", film éponyme d'un roman de Ketchum, adapter au cinéma par Chris Sivertson, qui est certes moins bon mais qui m'a pas mal plût. Ce qui me fait plaisir, c'est qu'avec cette soudaine notoriété en France, peut-être qu'enfin plus de roman de l'écrivain paraîtrons traduit en français.
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                                                                              Gertrude Nadine Baniszewski
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Dimanche 26 juillet 2009 à 23:08

http://paracelsia.cowblog.fr/images/AudreyKawasaki25.jpgHier, j'ai essayé le marché aux livres qui se trouve dans le 15ème, rue Brancion, à l'Entrée du Parc Georges Brassens, sous un dôme assez grand. Par contre nous avons emprunter l'entrée du parc donc (le portail pour le marché était juste à côté), nous nous sommes, mon ami et moi, retrouvés bloquer. Pas trop con, nous avons sautés le mur en brique comme des ptits voleurs afin d'avoir accès au lieu magique. Des stands entiers de bouquins, du plus connus, du plus vieux, de l'occassionnel au rare. D'ailleurs lorsque j'ai ouvert une autobiographie de Lewis Carroll, j'ai faillit me faire égorger, mais gentiment disons. Personnellement, j'ai eut le hoquet en voyant autant de merveilles dans un endroit si grand, des livres par milliers voir plus. Tant de bonheur et un si petit pécule! Tout d'abord, vu que c'est un marché qui reste permanent (tous les Samedis et Dimanches pour toutes les bourses), nous avions juste décider d'y jeter un coup d'oeil. Ca allait encore pour les trois premiers stands, mais au quatrième, ce fut la débacle, j'ai vu des tonnes de romans de Palanuik, de Richard Lortz, Sheridan Le Fanu, Arthur Conan Doyle, Shelley, Washington Irving, des soeurs Brönte, une éditions sublime d'Alice aux Pays des Merveilles et un livre à la couverture superbe, une rose blanche maculé de sang. C'étaient des nouvelles "effrayantes" écrites par plusieurs auteurs, mais le nom de Stephenie Meyer m'a calmé, c'est tout de même l'argument superfllu d'une cover classe qui m'avait faite acheté Twilight alors que c'était une histoire hyper ennuyeuse, un mix navrant entres Buffy et Premiers Baisers! Le vendeur, au demeurant très sympathique, me le conseille vivement, sa femme a adorée (mauvais argument). Il me voit faire une grimace hallucinante, puis là, c'est énorme, je vois son visage se métamorphoser, il devient sournois et me montre le bac de bouquin, en me disant qu'il avait un livre absolument horrible, très bien écrit, captivant, mais qui racontait une histoire des plus répugnantes, avec des détails insoutenables. Mon ami a bavé, j'étais aussi en transe, j'attrape le roman comme si c'était un trésor, et il m'en conseille un autre, avec des mots crus et terrifiants, j'ai faillit pleurer. Mon porte monnaie à fait la tronche, mais c'était pour la bonne cause nom d'une pipe! Lorsque tu lis des livres forts, il est bien difficile de se remettre à lire des trucs tout bête, voir culcul la praline, genre Le Diable s'habille en prada. Enfin c'est ce que mes amis et moi-même avançons peut-être comme argument pour justifier le fait d'être blasé d'avance par certains auteurs. Ensuite, ça a été la ruée sur les livres aux titres infâmes, aux vieilles BD, des vieux Batmans alléchants, aux Creepshows bandants, mais là, mon porte-monnaie à crier famine (vu qu'avant le marché, j'ai osé fouiner à la FNAC) et la carte bleue n'est pas admise là bas. J'ai la tête qui tourne, mon ami s'empiffre encore, et nous faisons machine arrière vers St Michel afin de tenter de revendre ou échanger mes DVD que j'ai en double et en mieux. Lorsque j'entends 12 euros pour le tout, un director's cut et un coffret, je pète un câble et on s'en va. Direction Albums Comic, le lieu maudit, où tous vos rêves deviennent réalité (à condition que votre compte en banque suive), là-bas, ma carte visa s'emballe, T-shirt Batman, porte-clé Chopper et Gaara, chope Homer Simpson tentant d'attraper des cannettes de bières Duff, bol Bob l'Eponge, bla bla bla! On bave devant la vitrine, sur les figurines du Prince Nuada, Spiderman, Venom, Hellboy, Princesse Léia, Freddy et un Prédaliens qui claque, atteignant le prix mirobolant de 899 euros! A la base, je devais me forcer à allez faire du shopping afin de moins ressembler à un épouvantail ou une geek de 28 ans merde! Ce sera pour une autre année je crois... *Va finir de se remater Troméo & Juliet*
http://paracelsia.cowblog.fr/images/4/3103775.gifIllustration d'Audrey Kawasaki ©

Mercredi 22 juillet 2009 à 2:55

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«A quoi peut servir un livre sans images ni dialogues ?»
Lewis Carroll




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Ca s'agite sévère autour du nouveau projet de Tim Burton qui semble aussi édulcoré et barge que son "Charlie et la Chocolaterie". Je ne suis pas une fan hystérique complète du bonhomme qui citerait à tout bout de champ "L'Etrange Noël de Monsieur Jack" alors que Sieur Burton ne l'a pas réaliser. Néanmoins, je peux au moins me targuer comme beaucoup d'avoir vu ses anciens projets (Vincent, Hansel et Gretel, Pee-Wee...) ainsi que ses futurs, et de lui préféré ses vieilles folies qui m'avaient marqués (disons qu'après "Sleepy Hollow" j'ai du mal à encaisser des métrages comme "Noces Funèbres" "Big Fish" ou l'horrible "Planète des Singes"). Rattrapage pourtant avec cette vieille légende géniale qu'est "Sweeney Todd" (Abus musical faisant grincer mes dents) qui était en dessous de ce que j'attendais, mais qui m'a plût et m'a laissé préssentir un retour aux sources du mal si délicieusement Burtoniennes.

http://paracelsia.cowblog.fr/images/AliceinWonderland5.jpgIl s'avère que Marilyn Manson se vantait de vouloir adapter ce chef d'oeuvre qu'est Alice aux Pays des Merveilles, un roman anglais écrit par Charles Lutwidge Dodgson alias Carroll Lewis. L'histoire est inspiré et écrit afin de plaire à Alice Lidell, sa petite nymphette de 7 ans, qui, en grandissant avait perdue tous ses attraits innocents et déçu Carroll "Il ne me fut pas facile d'établir un lien entre ce visage nouveau et les souvenirs anciens, entre cette étrangère et la petite Alice que je connaissais si intimement, que j'aimais tant et dont je me souviendrais toujours comme d'une merveilleuse petite demoiselle de sept ans". Mise à part les quelques questionnement sur les préférences "déviante" d'un si grand Monsieur à l'encontre des petites filles, Alice aux Pays des Merveilles est le plus bel hommage que l'on puisse rendre à quelqu'un, une aventure fascinante, qui façonne malgres tout notre enfance, et dont l'étrangeté semble intemporelle. Ce ne fut pas une très grande surprise que Mister Manson ou Sieur Burton s'y intéressent. Silence radio du côté du chanteur (qui ne semble pas avoir abondonné le projet) mais mise en chantier par Tim Burton, car, qui mieux que lui pouvait donner vie à ses personnages marginaux, monstrueux, colorés pourtant si inquiètants auxquels on s'attache si aisément. Des monstres alors, de la magie et des merveilles, tout ceci pour une suite et non une adaptation du roman célèbre.

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D'après le synopsis, Alice (Mia Wasikowska) aurait 17 ans et le pays des merveille est loin derrière elle. S'ennuyant toujours dans sa bulle aseptisé, elle participe à une fête hautaine et s'en éloigne lorsqu'elle aperçoit un lapin blanc et le suit dans un terrier pour le monde imaginaire que nous connaissons tous. C'est la révolte dans le monde enchanté et tout le monde attends l'aide de la jeune Alice, c'est sans compter sa perte de mémoire, car elle ne se rappelle plus de son séjour en ces lieux. Les Êtres magiques vivent sous la terreur d'une créature monstrueuse envoyée par la Reine Rouge (Helena Bonham-Carter). Alice devra alors s'allier avec le Chapelier Toqué (Johnny Depp) et d'autres personnages afin de libérer le pays des griffes de la Reine Rouge et tenter de délivrer la Reine Blanche (Anne Hathaway).
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Il ne reste plus qu'à attendre cette suite en 3D "hybrid", comprendre Live-Action: sorte de "Roger Rabbit" mais dans le sens inverse, (on va dire comme pour un film tel que "Death Note") et Performance Capture (MOCAP): voir "Beowulf"! Ne pas s'attendre donc à un hommage so British du roman, mais plutôt à une relecture personnelle so Burton, ambiance gothique, évaporée et très visuelle, prévut sur les écrans US le 05 Mars 2010...



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Lundi 20 juillet 2009 à 11:26

http://paracelsia.cowblog.fr/images/ZhangPeng4.jpgJe suis la rage déboussolée et fière qui a force de juger s'est laissé prendre d'affections pour des mots et des hommes à la majestueuse émouvante et à la bite émergeante. Comme un fait, j'aime ma liberté et j'aime picorer ce qui me tente, mais ce qui a de plus frustrant c'est toujours la face cachée des autres. J'ai toujours été sincère quitte à passé pour la pute de service, et je ne dénie rien sur mes envies et mes coups de folies. Pourtant, l'incertitude de ces coups de boutoirs après facturation est toujours quelque chose de navrant. Renie toi homme de peu de foi car la fente qui t'accueille le fait tout d'abord pour ces propres besoins alors fait en de même et cesse de t'apitoyer sur ton sort en montrant du doigt cette salope comme on jugerais une sorcière! Je suis la faute, je suis coupable, mais juste d'être cette garce qui aime et s'inquiète pour ses amis autant que ces amants qui ne méritent pas même que l'on retienne la vision de leur Être. Enfoirés jusqu'au bout du prépuce qui aiment salir et se repentir ensuite auprès de frustrantes connasses aimant les tragédies. Enfin, le syndrome du petit garçon se cachant derrière sa maman qui villipende son agresseur:
"_ Olà! Maraude! Je n'ai violé personne, c'était plutôt pathétique d'après mes souvenirs! Rappel moi donc le nom du jeune couillon effarouché que j'ai chevauché?"
Je ne me savais pas si diabolique, et c'est assez décourageant de passer pour la criminelle, après tout je n'ai rien d'une créature de rêve. J'ai juste beaucoup trop de désir et pas assez de franchises autour de mon monde. Des vautours qui picorent, piquent, embrassent et saignent pour ensuite se réfugier dans les girons de bobonnes afin de ne pas trop se faire disputer. Me voici donc; bouc émissaire, mauvaise femme, baiseuse de rien et amante imaginaire pour d'autres, prenez gardes à vos loups! Aurais-je été applaudit en tant qu'Homme? Aurais-je été plus apprécier en gentille femme jalouse, aimante rêvant de noces et de gosses envahissants? Je n'ai de place dans mon coeur pour tant de monde et d'animosités, j'aime une fois, deux au possible. J'éventre mille fois pour la débauche, afin de me sentir vibrante, vivante et libre, je découpe la peau et mache les organes pour le plaisir. Et je vous emmerde vous qui m'avez édifier un bûcher pour y consummer toutes vos patentes!

Je ne dois rien à personne... Surtout pas des excuses.

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Illustration de Zhang Peng ©

Mercredi 15 juillet 2009 à 23:02

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Australie | 1993 | Un film de Rolf De Heer | Avec Nicholas Hope (Bubby), Claire Benito (Mam), Ralph Cotterill (Pop), Carmel Johnson (Angel), Syd Brisbane (Yobbo), Norman Kaye (Le scientifique), Paul Philpot (Paul), Peter Monaghan (Steve), Natalie Carr (Cherie the Salvo), Rachael Huddy (Rachael), Bridget Walters (La mère d'Angel)

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http://paracelsia.cowblog.fr/images/BadBoyBubby1.jpgC'est l'histoire de Bubby, élevé par sa mère qui le tient hors de la réalité. Confiner dans un taudis insalubre, elle le lave, le nourrit et lui apprend que dehors est mauvais pour lui, à l'extérieur, il y a un gaz qui peut vous tuer. Elle le maintient dans cette foi qu'elle a érigé afin de le tenir sous sa coupe, car Bubby à 35 ans reste toujours le petit garçon à sa maman et son amant du reste, comme il n'a aucune conscience de la morale, du bien et du mal, ainsi que des autres du dehors, il reste un grand enfant qui fait ce qu'on lui dit avec des désirs d'adultes. Sa mère s'occupe de lui quand elle en a envie, part travailler en mettant son masque à gaz sur la tête et enfermant son fils qu'elle laisse garder par Jésus, une croix accroché au mur que Bubby doit craindre, car il voit tout, si il bouge, elle le sera, et gare à lui. Donc voici bubby assis à table jusqu'à ce que sa mère rentre, ayant fait sur lui puisqu'il n'avait pas le droit de ciller ou même allez aux toilettes. Un beau jour, le père de Bubby refait surface et sa mère l'oublie, mais c'est sans compter que Bubby commence à avoir des doutes et après divers chamboulements, il se retrouve dehors pour la première fois de sa vie. Nous voici donc plongé à travers la ville avec un grand garçon qui découvre tout avec une naïveté touchante et qui rencontrera des gens qui abuserons de sa crédulité.

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http://paracelsia.cowblog.fr/images/BadBoyBubby10.jpgCe film déjanté est culte, une bande son admirable et des jeux d'acteurs surprenants, surtout de la part de Nicholas Hope qui campe un Bubby halluciné et émouvant qui subit une initiation assez inégale de la vie, puisque rien ne lui ai épargné (à nous aussi du reste); Il rencontrera divers personnes (groupe de rock en manque de reconnaissance, chanteuse de l'armée du salut qui l'entraînera dans son lit, un flic qui s'ennuie, un détenu fou et muet qui va le sodomiser, des paraplégiques et leur infirmière dont il va tomber amoureux et moult autres phénomènes). Rolf de Heer nous offre un "Bernie Noël" certes plus violent mais un peu plus attachant, même si le climat du film rebuterait pas mal de personnes (claustrophie, inceste, blaspème, meutres, viol servit sur 1h52 min du métrage), aussi à travers Bubby qui passe pour un taré associal c'est surtout les défauts des personnes "normales" bien intégrés qui est pointer du doigt, tout comme chez Burton qui magnifie ces monstres à l'instar des Humains monstrueux, Bubby, phénomène de foire, qui n'a pas de langage propre, arrive petit à petit à nous faire oublier que c'est lui le personnage étrange et fantaisiste du film. Rien que ce passage avec un prêtre qui lui parle de sa vision de Dieu dans une usine d'incinération est une claque dans ta gueule "Fuck Off God!".

http://paracelsia.cowblog.fr/images/BadBoyBubby2.jpgLa musique sera son seul moyen de communication, à travers elle, il arrive enfin à  exprimer ce qu'il ressent, ce qu'il a vécu, il entre dans une certaine transe où son langage enfantin est compris comme une forme d'art insolite! J'ai adoré ce film, et je n'hésite pas à le faire visionner aux curieux parce qu'ayant remporté autant de prix, il est dommage qu'un tel bijou d'étrangeté, inclassable et si bien interprêter n'ait trouvé que peu d'écho en France. Et même si ça peux commencer à saouler mon goût des films "Hors Normes", je dis qu'il faut le voir au moins une fois dans sa vie.




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Lundi 13 juillet 2009 à 21:26

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Lorsque j'étais petite, je croyais en toute sorte de croque-mitaine, mon favoris étant Freddy Krueger qui était devenu un moment mon meilleur ami imaginaire. Je le voyais dépecé tout les gens qui avaient l'audace de me faire le moindre mal, la famille compris, c'était Freddy  qui m'avait fait ouvrir la main de mon petit frère au cutter, et fracasser la tête de mon autre petit frère à travers la vitre de l'école primaire, lui aussi qui voulait que je mette des objets coupants dans la bouche de ma copine.
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J'ai commencé à avoir peur des méchantes apparitions lorsque j'ai grandit et que Freddy a disparut laissant place à des terreurs et monstres bien réels.
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Ces clichés que l'on m'a fait découvrir me rappel cette période enfantine où les peurs et les terreurs étaient une partie intégrante de ma vie et celles de bien d'autres gosses aussi. Lorsque la lumière s'éteint et que l'on semble apercevoir dans la pénombre une forme qui se meut jusqu'à prendre des proportions si énorme dans ton imaginaire que t'en dors plus la nuit. Les photos de Joshua Hoffine sont splendides et horriblement délicieuses, sans trucages ni montage photo, cet artiste puisse ces inspirations dans ses propres souvenirs et les cauchemards de ses enfants (d'ailleurs les fillettes qui posent sont ces gamines Shiva et Chloé, sa petite nièce Théa posera pour la photo avec le serpent géant; cet homme est classe décidément).
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Ainsi, avec l'aide de ces proches il réalise ces oeuvres purement et simplement géniaux, de véritables bijoux horrifiques et délicieusement sadiques, des mises en scènes digne d'un film d'horreur comme on aime, avec lumières, costumes, maquillages et FX. Si il préfère mettre en scène les petites filles, c'est que selon lui, elles auraient un pouvoir visuel (Syndrome Trevor Brown?). Les petites filles représenteraient la pureté, l'innocence (Syndrome Lewis Carroll?). Il n'empêche que sur son site, vous trouverez son blog et sur ce blog, le making-of de son travail et bon sang, c'est trop bon!
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Creepy! Crapy! Scary! Cutty!

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...


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Chloé et sa grand-mère qui joue le clown inquiètant...



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  Photos de Joshua Hoffine ©

Jeudi 9 juillet 2009 à 11:48

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Le 07 Juillet 2009, je me réveille à 6h du matin, une pêche d'enfer, heureuse comme une folle tandis que le monde prépare son deuil Jackson-mania, je n'ai qu'une idée en tête: METALLICA!


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Je range mon billet en essayant de pas le confondre avec celui de Rammstein (vu que je suis une tête en l'air patenté). Ensuite, je file avec ma jupe et mes Docs vers la gare, je suis toute surexcité. Arrivé à Nîmes, je vois les divers hommages rendu à certains tauréadors, cette ville pue la tauromachie et ça me gonfle d'emblée, surtout que là bas, pire qu'à Paris, j'avais l'impression de passer pour une extra-terrestre. Une nana s'est carrément vautrée sur son vélo à force de me mater et je dois dire que ça m'a bien fait rire! Je mange un peu sous le regard des habitants de Nîmes (on dirait qu'ils ont jamais d'Êtres Humains). L'excitation et les yeux sur moi me coupe l'apétit, je paie la bouffe que je n'ai pas pût engouffrer dans mon gosier.

A 14h je retourne vers la gare pour rejoindre mon pote d'enfance, Metallicalisé de partout, jusqu'au slip, comme tout ceux qui descendent du train. Il se moque de moi en désignant mes cheveux roses, mes fringues et mes docs "Mais c'est normal qu'on te regarde mal putain! T'es pas à Paris ma vieille". C'est une meute de fans qui va donc se plantée devant les Arènes. Mon pote Marmotte m'aperçoit et c'est trop fun de le voir là. On a des places tribunes, je suis un peu dégoutée de ne pas allez en fosse, ce sera une première je dois dire! Nous cuissons tous sous le soleil jusqu'à 17h40 à peu près où je sais plus qui schlingue qui schlingue pas, les mecs d'Ultra Vomit à côté de nous, je crois même qu'on cause de moi avec le terme faisandé, mais comme je sais que c'est la fille devant moi qui à zappé son déo, je dis rien. Mon Mad Movies me fait office d'écran solaire, j'ai l'impression d'être stone sans alcool ni drogue, c'est quasiment bizarre. Mais on est trop content pour se plaindre même lorsque l'on apprend que Mastodonte et Lamb of God vont être remplacé par M.O.P.A. et Mass Hystéria, ces derniers ont l'air de ne faire que ça, 3 fois que je vais en concert et que la première partie est annulé et remplacé par ces trou de balles, j'avoue avoir eu envie de chialer, car je les haïs pour de bon.

Les grilles s'ouvrent et on se précipite. Les appareils photos sont confisqués, je dois faire passer le mien en douce par mon pote pour pouvoir le garder (surtout que j'avais plus de batterie, un miracle que j'ai pût en tiré 41 shoot). Et c'est la ruée vers les places, j'envie les gens dans la fosse, mais je me trouve bien placé, très proche de la scène, ça aurait pût être pire! On a hyper soif, j'ai l'impression que vais devenir bleue sous les rayons du soleil, certains bronze instantanément. Les Arènes, c'est féerique je dois dire, c'est un cadre tout simplement mystique pour un concert, d'ailleurs, ça s'amuse, ça se lance des défis et des Ôlà comme dans un Stade de Foot.

M.O.P.A. arrive, 3 membres, un synthé, une batterie, un ex-membre de Psykup au chant, et là, là, le truc le plus chiant que j'ai pût entendre dans ma vie, ça m'anéantit, j'ai la migraine direct, l'impression qu'on va tous se suicider si le chanteur continue à saoûler son micro, d'ailleurs on aurait dû se méfier lorsqu'il a d'abord tenu à nous causer. Du coup, forcément, un gobelet de bière part sur le pianiste et une bouteille sur le batteur, on évacue même un type totalement bourré que la foule encourage puisqu'il avait du mal à tenir sur ses jambes. James fait une petite apparition derrière la scène, on est en transe. Mass Hystéria arrive et remercions M.O.P.A. car après eux n'importe qui aurait fait l'affaire! Le trip du Wall of Death m'a réveillé d'un coup et j'ai encore plus maudit le fait de ne pas être en bas, alors que d'autres se plaignaient des pogos (genre "poussez pas!" ils savent pas où ils ont mis les pieds quoi!). Je suis impatiente que le groupe arrive, jamais pût les voir en concert tant que je vivais sous le toit de mes parents bigots qui considéraient tous mes groupes favoris comme des dangereux satanistes, de ce fait, j'essaye de rattraper à mort!

Lorsque Metallica arrive, je suis en furie, l'Arènes explose, ça gueule, on dirait une grande armée debout, les bras tendus, ça déchire les cieux dès le premier accord, je suis debout sur le banc, ça pogote sévère sur "Blackened", headbang oblige, je me retiens plus, ça monte, ça monte, je chante aussi fort que je peu. Il y a entres les fans et le groupe une complicitée de fou que je n'avais pas vu depuis longtemps (le public parisien étant très cons, chiants et snob je vous jure ça change). Ils ont rendu dingue la foule avec un enchaînement hallucinant "Creeping Death/Fuel". je me calme et m'asseois juste pendant "Nothing Else Matters" alors que d'autres se lèvent enfin genre "Putain oui! Celle ci je la connaîs"! Je suis étonnée de ne pas m'être bagarré pour rester à ma place, premier concert sans défoncé des gens, ça fait bizarre! "One" m'a tué, effet pyrotechnique de malade, reprise en choeur par l'Arènes entière, j'avoue, j'ai lâché une larmichette surtout lorsqu'ils ont rendu hommage à Cliff Burton, ça a chier!

J'ai adoré Roberto Trujillo (parce qu'il le vaut vraiment), fou furieu, animal de scène, qui à fait un solo classe sur "Creeping Death", qui est toujours très très bon et à réussit à imposer son style quand même dans ce groupe qui a du mal a accepté un remplaçant à Cliff Burton. James était partout sur le carré de la scène, un putain de magnétisme, un charisme incroyable, lorsqu'il venait vers nous, ça détruisait tout. Kirk Hammet *étoiles dans les yeux* était génial, m'en fous qu'il se soit un peu planté pendant l'intro de "One", il était bon. Tous, des monstres, The Fucking Four Horsemen, des vrais bêtes de scènes qui donnent envie de jouir. Jusqu'à minuit, j'ai été en transe, plus de cou, plus de voix, plus d'oreille, mais le pied! J'ai eu des frissons lors du rappel, quand ils ont balancé l'intro de "Frayed ends of sanity"  ça faisait mal comme j'aime.

Et à la fin, une question en écho, qui on ira voir lorsque tout ces monstres sacrés arrêterons de joués? Qui? Ces jeunes cons qui se la racontent "Diva" en jouant sur une note et font tous la même soupe, avec leur concerts de potes chronomètrés et lissés? Ces mecs qui assurent plus en se tapant des groupies sans rien inventé de concret? Ces connards chiants qui tiennent pas 2 heures de set? Putain qui?

J'ai vu des potes du Sud, puis j'ai erré dans les rues de Nîmes où d'autres fans attendaient le premier train pour Paris, j'ai été prise pour une pute, parce qu'à une certaines heures, les prostituées africaines étaient de sortis, j'ai dû envoyer chier des connards avec tact, puisque seule j'avais pas de quoi la ramener. J'ai renconttrer des transexuels, surtout un qui avait dû se shooter et qui me trouvais hyper gentille, j'ai eu un type bourré, hyper bourré qui a tenu à m'embrasser. Bref jusqu'à 4h j'ai glandé dans Nîmes avant de regagner la gare et de continuer ma lecture de Choke de Palaniuk
attendant l'ouverture au milieu de corps fatigués jonchant le sol. Depuis je n'ai toujours pas dormit et je sors après! J'ai sommeil, mais j'en reviens toujours pas!

(Sorry pour les tofs, là où j'étais et vu comme j'étais en extase, j'ai pas fait de belles prises)


SETLIST DE FOU:


Blackned
Creeping Death
Fuel
Harverest of Sorrow
Fade To Black
Broken, Beat & Scarred
Cyanide
Sad But True
One
All Nightmare Long
The Day That Never Comes
Master of Puppets
Dyers Eve
Nothing Else Matters
Enter Sandman



More! More!:


Stone Cold Crazy (Cover of Queen)
Motorbreath
Seek and Destroy


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