Paracelsia

† La Madone Anthracite †

Vendredi 21 septembre 2007 à 1:14

Bandes de pervers mal torchés ! Contrairement au titre raccoleur qui laissait présager des photos People de ma gueule et celle du choufleur, vous aviez crut que j'avais cédé à la tendance ultra chic-con des idiotes en couche-string Britney, amoureuse depuis 1 mois et trop fière de montrer au monde virtuel son amour mongoloïdyque, en étalant partout des photos compromettantes et des poèmes nazes qui ferais rire certaines personnes collectionnant ses liens précieusement afin de se les échanger et d'en rire jusqu'à en pisser ? (Me regarder pas je suis en cure bordel ! PLUS DE LIENS SKYBLOG !)

Mon amoureux c'est le septième art, nom d'un god-art ! (pas fan du tout du bonhomme, me lapider pas quoi !) Je suis une mordue de cinéma, cinebal, cinéphage, miam miam, depuis qu'à l'âge de 6 ans j'ai eu mon premier hoquet de fascination devant "C.H.U.D.", un film d'horreur excellent qui a peut-être prit un sacré coup de vieux mais que j'affectionne par pure nostalgie. Depuis ce jour, je voulais être Scream Queen (même si je ne connaissais pas le terme à l'époque) je trouvais que ça avait de la classe de se faire déchiqueter en hurlant jusqu'à perdre le souffle sur l'écran comme une reine, et gueuler comme une damnée. Contre toute attente et pour le bonheur de mes parents qui n'en pouvait plus de me voir faire la zombie ou simuler la décapitation de mes deux petits frères, j'ai eu ce rêve étrange et le fol espoir de faire de grandes études pour devenir chirurgienne (oui bon quitte à jouer dans un truc gore !). L'entourage à trouver ça moins drôle lorsque j'ai essayé d'enlever la gangrène imaginaire de mon père, alors qu'il dormait, avec un couteau merdique sous l'œil attentif de mes frangins. Ma mère m'a privé de films «crades» «d'actions» etc jusqu'à la fin de ma vie. Ce qui était grandiose c'est qu'elle n'avait pas le temps de nous surveiller tout le temps et nom d'une crêpe! J'en ai profité! Si vous croyez que les carrés en bas de l'écrans ou les avertissements ont arrêté ma soif de jubiler devant des films barges, vous vous leurrez !

Mon premier choc cinématographique, première histoire d'amour avec la salle Georges Méliès culte de Montreuil sous Bois (en Banlieue Parisienne) était "Dark Crystal", à la suite des larmes versées face à cette merveille, mon sort était décidé, oh ! Yeah ! Je voulais bosser dans le cinéma et faire des films aussi bandant que ceux qui m'ont fait transpirer de bonheur. Maman qui me voyait plus tard en douce infirmière a été déçu par la frénésie de ce désir de faire un truc con, et de crée des histoires. Ma marotte de l'époque étais aussi d'organiser des séances privés de shows avec mes ours en peluches pour mes frangins (qu'est ce qu'ils ont morflés!), la télévision était un support important (et gratuit) qui me faisait découvrir des films et des acteurs que j'adorait et que j'aime toujours par nostalgie, Belmondo, Jean-Claude Van Damne, Schwarzenegger, Dolph Lundgren, Steven Seagal (remember "Rocky 4" quoi ! "Double Impact" ! "Conan Le Barbare" ! "Peur sur la Ville" ! "Nico" Merde !). Autant dire que j'étais chiante et gloutonne et que je rationnait la famille à la même enseigne, ils bouffaient de la VHS autant que moi du talc (j'étais jeune hein !), mon père finissait toujours par se cacher derrière la porte, la diffusion d'"Arachnophobie" lui avait fichu la migraine du siècle (dernièrement avec "The Devil Reject" il a prié pour nous pauvres morfales). Mon petit frère n'avait pas arrêté de se pisser dessus pendant que je passais l'"Exorciste", l'autre a préféré pisser sur mon lit le soir même prétextant que quelqu'un le regardait dans un coin sombre de la chambre.


J'ai fait pété la raison de mes parents en adulant Freddy Krueger, mon premier grand amour, création obscure, quoique bouffonne de Wes Craven, il était beau il était brûlé vif mon légionnaire! Han! Je pouvais pas kiffer les jeux de filles merde ! Fallait que je m'entiche d'un type dégueulasse à la gueule cramer qui a découpé en pièce Johnny Depp si je m'en rappel, il en avait fait de la purée maison ! Moulinex Freddy !
Les séries telles que "Les Cauchemars de Freddy", "Vendredi 13", "V", "Les Contes de la Crypte", et les Jeudis soirs de films bien monstrueux et cultes sur la sixième chaîne étaient des merveilles (avant que M6 devienne un amoncellement de merde et de bouffons !)

Nourrit de haine et d'expériences assez désastreuses dans une réalité à laquelle j'étais prête à tout pour me soustraire, le cinéma était une façon de transcender quelque chose de douloureux, de voir à travers l'écran une histoire qui se déroule se fissure, se boursoufle même, l'horreur derrière un œil glaciale ressentit encore et toujours, la passion pour moi de jubiler devant un bon film bien gore, bien beau, bien merdique qui s'assume et nous place dans une tout autre réalité ou vision exceptionnelle. J'abhorre les gens bien pensant qui détruisent un film sans l'avoir vu qui se prennent pour des élites et des pseudos connaisseurs, je vomis les critiques bien pensants avec leur propos lisses et leurs choix bien axés sur le film  intello de l'année et sont obtus aux autres réalisations, alors que bien souvent, les films sur lesquelles ils chient sans se salir le cul vaut plus d'or que la merde pondu par un crétin de "génie" connu.

Le jour de mon entrée à la fac audiovisuelle, je ne savais pas où je fichais mes fesses !


Photos:
Le Dr Satan personnage de Rob Zombie
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"Shaun of The Dead" de Edgar Wright
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"Evil Dead II" de Sam Raimi
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"A Nightmare On Elm Street" de Wes Craven
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"Versus
l'Ultime Guerrier" de
Ryuhei Kitamura ©
"Taxidermia" de
György Pálf ©

Samedi 15 septembre 2007 à 1:37


USA | 1987 | Un film de Rob Reiner | Avec Westley (Cary Elwes), Bouton d'or (Robin Wright Penn), Inigo Montoya (Mandy Patinkin), Le prince Humperdick (Chris Sarandon), Fezzik (André Le Géant), Le comte Rugen (Christopher Guest), Le grand-père (Peter Falk), Le petit-fils (Fred Savage), Le magicien Max (Billy Crystal), Valérie (Carol Kane)

"Les seins parfaits sont rares en ce monde, c'est dommage d'abîmer les tiens"
Poésie mon amour, conte de fée sous oxygène.
D'après le roman de William Goldman

Un petit garçon malade reçoit la visite de son grand-père qui lui emmène un livre de conte de fée pour l'aider à se rétablir, il apprend à l'enfant que cette histoire à été raconté de père en fils plusieurs fois. Le petit garçon revêche tout d'abord à l'aspect romantique du conte se laisse aller par l'univers de Bouton d'or et de son valet, éperdument amoureux qui devront abattrent leur ennemis afin de préserver leur grand amour, c'est sans compter sur les personnages farfelues et les jeux de mots plutôt bien senties, de vannes bidons et d'expressions pour le moins décalés pour un conte.

Afin de pouvoir épouser Bouton d'or, Wesley, le valet doit partir chercher fortune, rien de plus banal, mais son navire est attaqué par le vaisseau pirate du terrible Robert (personnage ayant existé sous le nom de John Roberts le Portugais, célèbre pirate qui a eu une histoire non moins similaire à Wesley). Désespérer, Bouton d'Or accepte le cœur flétrie d'épouser le très barjo roi Humperdick, sans cœur et voulant la guerre à n'importe quel prix. La future princesse est alors kidnappé par le très petit Vizzini, persuader de sa très grande intelligence et accompagner par des larbins loosers, l'un vengeur et épeiste, l'autre est un Géant au grand cœur.

Gamine, tout les contes de fées étaient intéressants, sauf ceux de Disney super repris et édulcorés pour ne pas briser nos petits cœurs. Ainsi, "La caverne de la rose d'Or" m'avait même botté jusqu'à un moment où c'est devenu hyper lamentable (pas de honte, y'avait deux bombes sexuels et ça le valait), "The Princess Bride" a marqué mon enfance tout comme "Dark Crystal" "Labyrinth" "Histoire sans fin" "Le Choc des Titans" "Legend" et "Willow", et ce film avait beaucoup d'éléments pour me convaincre de lui voué un culte, le scénario est certes ordinaire mais les personnages lui donne ce côté assez drôle et second degré qui ravit forcément, du coup, ça glisse tout seul sans vraiment être indigeste (quoi que comme le môme les baisers tendres me donnent des aigreurs d'estomacs).
La princesse, son grand amour, le bois renfermant des secrets, le géant, le pirate, le vieux guérisseur, les costumes, les marais de feu, les terribles anguilles géantes et les R.T.I., le puit du désespoir, les falaises de la démence, autant d'éléments fantastiques et d'associations de mots qui nous renvoient à l'imaginaire des contes de fées des frères Grimm (plus sombre que ceux de Charles Perrault). Une sorte de parodie très réussit il faut le dire que je ne me lasse pas de visionner dès que je le peux.
"
Inigo Montoya : Un grand amour. Vous avez compris ? On ne peut trouver plus noble cause que ça.
Miracle Max : Eh mon petit vieux, le grand amour c'est la plus grande chose en ce monde. Sauf peut-être un Big Mac, un bon sandwich bœuf-tomate et laitue que le bœuf il est maigre et tendre et kächer, et que la tomate elle est bien mûre. Ça ravigote, j'adore ça. "


Dans ce conte sur péloche où les deux amoureux transit sont séparer assez souvent, on arrive à fiche tous les clichés du genre Fantasy pour les mixer  (héro romantique et trop choucard, vengeance entêtante, combats épiques, monstres fantastique et sanguinaires, marais dangereux) et en faire un film simple j'en conviens, mais qui reste cultisme. Si les décors sont parfois fait en carton, d'autres plans nous présentent des paysages naturels et magiques, tout est fait pour nous dépayser, film pour enfant avec des éléments assez cauchemardesque et le duel de fin un peu sanglant, sans compter que le Inigo Montoya culte est assez insultant.

Rob Reiner qui est le futur réalisateur de "Quand Harry rencontre Sally" "Misery" et le très couillon "The Spinal Tap" a réussit à nous livrer un film aux codes renversés et d'une simplisisté qui change la donne. Donc, un film à connaître avec des répliques qui me font bien délirer.



"Inigo Montoya : Qui es-tu ?

Westley : C'est sans intérêt.
Inigo Montoya : Je veux savoir.
Westley : Tu peux toujours courir, je te le dirai pas.
Inigo Montoya : OK."




Vendredi 7 septembre 2007 à 23:30

J'ai maintes fois dis oui au choufleur et je lui ai souvent fait des propositions en l'air comme ça pour déconner ou peut-être par pur plaisir, lorsqu'on ne se sent plus péter d'être heureuse d'un coup comme ça (même si c'est un sentiment assez fugace), mais c'était avant l'horreur.

Je n'avais jamais assisté à un mariage de ma vie, en bonne squatteuse et pique assiette, je déboulais pimpampe à la soirée d'après; alcool, bouffe et danse et encore... C'était sans compter que j'ai enfin pû assister en live à ce que je qualifierais de la plus belle perte de temps au monde. Codifié, sérieux et ennuyeux à mourrir, se taper un mariage du début à la fin c'est comme mater 4 épisodes d'affilés "d'Amour Gloire et Beauté" non-stop, autant dire qu'à la fin on a juste envie de se faire sauter le caisson ou de mitrailler tout le monde. C'est coulant de bon sentiments, de larmes et de voeux à la noix, de photographes qui te fige dans une pose pas naturelle et de mioches horripilants tout comme de gens chiants pas mal dans le genre, de musiques merdiques avec un DJ à la con qui te fait hurlez de rire tout de même derrière ses platines tellement il a l'air con, et ultime catastrophe, les animateurs qui vous feraient avalez un cachet de cyanure sans regrets. Imaginez l'angoisse!

Moi j'avais rêvé depuis la demande du choufleur, d'un truc barge, inoubliable, qu'il aurait à nouveau les cheveux très long, d'un banquet barbare, un truc très celtique avec du death à fond et un druide qui resssemblerait au père Fourrasse pour nous unir et hop lune de miel de baston pour obtenir les faveurs de la valkyrie, limite un truc bien bourrin avec mon pote qui jouerais une marche nuptiale à la guitare électrique, ma robe particulière, mes ornements très Tolkiennesque et des chansons des pays du monde entier allant du tribal au son bien huilé et discornus de la guitare et des basses, l'orgie que diable! "Mais quelle est conne elle, me disait ma mère, c'est pas un carnaval merde c'est un mariage, c'est pire que ton trip d'allez te marier à la pleine lune en Ecosses aux milieux de dolmens, t'es pas dingue non" pour ma défense j'avais 13 ans alors ça ne comptait pas, je devais m'être tapé tout un bouquin sur les légendes celtiques qui m'avaient bien fait saliver.

Pour bien enfoncer le clou de ma déception de cette institution de furieux (non parce que vu l'état de stress et l'hystérie que ça génère, c'est bien un truc de malades) on m'invite à un second mariage, et là ça m'a achever, moi et le choufleur on s'est regardé dans les yeux, j'avais envie de chialer tellement s'était pas mon cadre d'être là, tellement je ne collait pas aux autres avec mes oripeaux sombres, ma peau noire, mes piercings et mes chaussures aux broches à têtes de morts, je m'emmerdais comme jamais auparavant espèrant me réfugier loin avec mon légume et me faire sauter pour reprendre du poil de la bête. Nous nous sommes regardés et on pensaient tout les deux à la même chose: C'est vraiment pas pour nous ces conneries, ça fait 5 ans qu'on se broute le cul sans embrouilles on va pas commencer maintenant pour une simple histoire d'alliance... MERDE!
Illustration de SAT ©

Samedi 1er septembre 2007 à 19:22

Dans la tradition du "Je suis grave pathétique pour le moment et je kiffe ça", en ce samedi matin où j'ai passé la matinée à aboyer sur tout ceux qui osait troublé mes ronflements de bonheur, je m'étonne de me retrouver seule à ne rien faire, à ne savoir qui joindre, car je l'admet, je suis si sélective que ça en devient critique, je n'ai plus de compagnons d'armes.
Le chou-fleur ayant une vie à côté je ne peux que l'appeler pour lui donner l'ordre de s'embrouiller avec moi, parce que bon sang! Qu'est ce que je m'emmerde!
Mais étant moi même agacé par ce genre de nana sangsues accroché à leur homme comme un chewing-gum et chieuse à deux balles, ça m'a vite donné la nausée.
Alors j'ai osé faire quelque chose que je ne pensais plus faire depuis longtemps, vu que j'avais l'impression d'être mauvaise en ce domaine, j'ai relut des pages de cochonneries, de brouillons que j'avais passé du temps à écrire et qui me rendait fière de moi, j'ai continué à écrire et écrire... Puis j'ai osé faire la chose la plus stupide au monde, ouvrir les vieilles lettres de l'ancien pot-au-feu de mon existence, ce que cela peut être incendiaire comme situation, j'ai eu de la nostalgie et ça ne fait guère culpabiliser, bien au contraire cela m'a ouvert les yeux sur le fait qu'il a toujours eu raison à mon sujet, que je devais être plus ouverte et accepter les autres sinon sur quelle épaules on irait foutre sa morve dès qu'il y a un problème? A qui on irait cassé les couilles? Et comme il le disait si bien, "Ma loutre tu as des tas de problèmes, tes grains de folies prouvent que tu es à part et c'est ce qui attire mais ça te fait rétrécir parce qu'au fond personne ne sait qui tu es? Tu le sait toi?". Il y a des gens qui vous illumine tellement ils vous donnent envie d'exister, mais d'un coup, là, je me sens vide et transparente parce que j'ai bien peur de ne pas savoir qui je suis, pour éviter de disparaître je me donne des airs de garces sympathiques, j'essaye d'aider ceux que j'apprécie mais ça finit toujours par te secouer vraiment et on fini par te laisser tomber ou par continuer à te démontrer que malgré les efforts et la patience tu perds du temps. Je suis la première tétanisée lorsqu'on me complimente ou qu'on semble m'apprécier pour de vrai, je suis une bavarde offensante et complexée parce que l'on m'asphixie de mépris et que le monde entier me sort par le trou de balle.

Photo de Sofia Coppola de Inez van Lamsweerde & Vinoodh Matadin
©

Jeudi 30 août 2007 à 23:02


Quand sonnent les heures
Quand sonne la mort
Les chemins de bronze se taillent dans les cœurs
Et la pluie si fine recouvre ses écailles
D'une voix anodine je blesse les hommes.

Quand pleurent les femmes
Quand pleurent les fous
Les pierres de coraux se fondent dans les armes
Et l'acide si rude se lamente encore
Lorsque d'une voix  rauque le soldat se meurt.

Quand volent les plaies
Quand volent les étoiles
Là haut dans mon ciel quelqu'un se méprise
Et l'amour si dure plante ses couteaux
D'un cri je me blâme et tue les catins.

Quand sifflent les faux
Quand sifflent les êtres
Les rivières s'emplissent de mon sang si vif
Et dans mes poumons se vide l'absinthe
Mon cœur solitaire se fend d'un amour.

Blessé, je le suis, pauvre petit clown
Pour avoir été trahis par ma conscience faible.

Lorsque sonnent les morts
Lorsque sifflent les armes
Là haut dans le ciel un ange se suicide
Pendu au gibet j'ai vu ses ailes blêmir
Lorsqu'il est tombé, j'ai vu les morts haïr.

Quand saigne la vie
Quand saigne l'amour
Les fleuves d'argent se creusent dans nos yeux
Et la mort si proche comble nos esprits
D'une voix si charmante elle me blesse l'âme
Quand sonnait ma vie au rythme de la sienne.

Illustration de Fabrice Lavollay ©

Samedi 25 août 2007 à 0:57


Il arrive parfois que l'on se sente las de tout, qu'une masse énorme vous pèse sur les épaules au point de faire de vous un zombie au sens propre du terme. C'est à se croire mort vivant d'exister sans désir et aucune envie, ce genre d'état est particulier, car parfois ce grand vide fait un bien fou et parfois cela vous donne la nausée, alors on se prends en main, on se vide dans le cœur d'un autre pour se sentir mieux en attente d'un geste ou d'un réconfort qui comblera la faille, ce que j'ai toujours rêvé de réaliser me paralyse totalement, je passe un temps fou à essayer de faire sourire les autres, clown triste de merde, et ça me bousille de me rendre compte que je n'arrive pas à faire de même pour moi. Me plaindre est une chose que j'ai du mal à concevoir, il est plus facile d'émaillé ce blog de souvenirs et d'engelures dramatiques parce que malgré tout, malgré la sincérité, les gens ne font que passer sans emporter ces bouts de moi avec eux et j'aime cette idée, cela m'étonne parfois même de raconter des choses réelles que certains vont trouver si énorme qu'ils me féliciteront pour l'histoire que je viens de crée.
Malheureusement, c'est une chose que j'ai pût voir en tout temps et en chacun de nous, on se vide pour mieux se débarrasser et lorsque c'est au tour de l'autre, on arque le sourcil afin de paraître concentré et intéresser mais rien n'y fait, on s'en fout royalement. Je n'ai jamais eu l'occasion de vomir ma vie et mes tourments sans tournures de phrases joyeuses alors que c'est le noir complet.
Je suis une personne de nature exubérante et sans gêne, et pourtant, dire ce qui fait mal à l'autre reste un putain d'obstacle jonché de pièges, peur de paraître ridicule, de pleurer ou de vomir, l'angoisse que je ressens lorsque j'essaye un temps soi peu d'être enfin la victime me rends immédiatement malade, on m'a qualifier de froide, d'insensible, de snob, mais si l'on savait comme je suis faible, qu'on arrête de croire que je suis quelqu'un de "fort", parce que quand cela devient douloureux j'ai moi aussi la prétention de m'éventrer, même si c'est en silence tout au fond de mes tripes, ça me brûle, ça enfle et ça bouillonne… Si j'ai longtemps chercher auprès des hommes et des femmes, leur peau, leur contact ou leur amour éphémères c'était pour me sentir aimer, respirer, renaître et illusoire, sale et poisseuse, je comprends chaque fois que je m'arnaque moi-même, car je cherche sans cesse le stimuli pour évicter ce qui ne va pas.


Photo de Lasse Hoile
©

Samedi 21 juillet 2007 à 0:33


JAPON | 1999 | Un film de Takeshi Miike | Avec Ryo Ishibashi (Shigeharu Aoyama), Eihi Shiina (Asami Yamasaki), Jun Kunimura (Yasuhisa Yoshikawa), Tetsu Sawaki (Shigehiko Aoyama), Miyuki Matsuda (Yoshiko Aoyama)


Tout commence par la mort d'une femme. Son mari à présent veuf élève son fils seul. Des années plus tard, toujours seul et encouragé par son fils, Aoyama décide qu'il refera sa vie avec une autre femme. Parallèlement il avait décidé avec un ami de faire un casting pour un film qu'il avait écrit. C'est à ce moment qu'il tombe sur le CV de Asami Yamasaki, c'est le début d'une histoire d'amour ?

Bon c'est comme dans la lignée de ces films asiatiques que je trouve toujours si angoissants, le début du film démarre sur une note romantique et il s'achève sur des scènes horriblement atroces et sans retenue, c'est l'esprit combiné de Murakami, grand écrivain à la plume acide et Miike, cinéaste de "mauvais goût".

Le film se décompose en deux parties. Le début est heureux, Aoyama tombe amoureux d'une fille qui passe un casting, il fait tout pour la rencontrer, ils se voient, s'aiment et se parlent. On pourrait croire que c'est tout beau et tout nouveau, tout va bien, mais de fil en aiguille, on commence à comprendre que la jeune femme n'est pas si douce que cela, que son passé est aussi sombre que sa beauté, et que le film joue avec un onirisme pas très facile à cerner. Le fait que Aoyama écoute les confidences de sa princesse au début du film et qu'à la fin on a la vraie teneur de l'histoire vécue par la jeune fille, fait penser que Aoyama, tellement amoureux n'a pas vraiment véritablement écouté le récit sordide de cette pauvrette, qu'il a inconsciemment fait abstraction de la vérité pour qu'elle reste toujours parfaite à ses yeux.
La mise en scène est étonnamment convaincante et nous prend aux tripes, pour ceux qui aiment que l'action soit de suite mise en place, c'est sûr ce film ne vous plaira pas.

L'ambiance étrange du film et de ces passages sursauts, de ces plans pas correctes vont plaire aux fans du genre (lorsque l'on voit la petite fille écarter les jambes devant un vieux professeur sadique qui rampe vers elle pour la brûler, ou lorsque la jeune fille donne du vomi à son beau-père qu'elle a mutilé, etc...).
Le climat mystérieux qui se crée lorsque la jeune fille apparaît à chaque fois ne laisse rien de bon à présager, elle semble beaucoup trop parfaite. Elle inspire de la crainte chez l'ami d'Aoyama, qui, contrairement à ce dernier, semble ne pas être aveuglé par la beauté de l'étrangère, et comprendre qu'elle est tout sauf parfaite.
La cassure se fait après que le nouveau couple parte en week-end et à la suite d'une nuit d'amour adorablement étrange. Après une heure de mise en place, le puzzle d'un coup se forme et on plonge dans une horreur bizarre, où le monstre n'a plus l'apparence d'un rustre, mais d'une belle fille absolument frustrée et traumatisée, qui sème sa colère comme jamais on n'avait vu faire au cinéma. C'est un film d'horreur d'un nouveau genre (pour l'année en tout cas), le chef d'oeuvre de Takeshi Miike, un cinéaste malheureusement inconnu encore du grand public.
A VOIR: L'ETRANGE FESTIVAL

Dimanche 17 juin 2007 à 1:03

J'écris un article inutile juste pour une demande.




Je recherche un correcteur(trice) qui serait susceptible de corriger une tonne de conneries écrite par moi, quelqu'un avec une critique acerbe qui aurait le temps de faire ce genre de chose, quelqu'un de confiance et de bon. Je suis tellement en retard à cause de cela que mon désespoir m'amène à faire une demande via ce blog.
Quelqu'un m'a déjà énormément aidé, mais il a une vie déjà très très prise, je ne veux plus l'ennuyer.


Merci d'avance!






Photo
de Ewa Brzozowska
©

Jeudi 14 juin 2007 à 22:38


Papa m'a apprit que la mort n'est qu'un prélude à un second cycle de vie haineuse et sans fondement, que l'inimitié devait s'affronter avec ce regard froid que l'on vous rend au fond d'une tombe,
Les yeux embués et la peau iridescente d'une substance désagréable qui endeuille votre innocence non acquise encore.
Maman m'a infligée les souffrances d'un Jésus Christ de braderie, des coups d'épines qui m'ont labourée la chair des années durant et m'on fait oublier ce cœur qui bat et devrait s'émerveiller, cette puctulose infecte qui m'a engendré et me laisse l'insulter sans férir.

Le monde est pusillanime, globe écœurant atteint d'exophtalmie, purulent et tournant sans pudeur sur elle-même des années durant.
Ô infame ! Sache que l'enfant a grandit trop vite, et que cette exuvie précoce a rendu l'âme amère et putrescente.
Comment continuer à masquer cette tache incolore aux fonds des yeux, du ventre et du con.
Celui qui pénètre m'a apprit que la jouissance n'était qu'une question de nerfs et de sensibilité, l'imbécile n'a t-il pas montré du doigt son prépuce écœurant ?
L'amour est vivant, on le jurerait ! Cette préhension maladroite qui vous laisse pantois à demi-morte sous l'extase de vos fantasmes dévorants,
sans en comprendre ses valeurs extrinsèques,
amour ancillaire, amour qui brille comme le vagin d'une femme excité, qui sent comme le sang rance de vos cadavres cachés.


Papa m'a apprit que pontifier sur l'art de mes abnégations énigmatiques ne servait qu'à soutenir la thèse de ma folie ainsi que mes hystéries.
Que la géhenne dans laquelle je me complais avec cette sottise m'assassinera sûrement avant que je n'aie le temps d'apprécier quoi que ce soit.
Maman m'a apprit que mes commisérations vis à vis des malheureux décharnés n'est qu'hypocrisie pour cacher la fascination dû à l'horreur.
Que s'amuïr lentement ne servait qu'à me rendre plus pathétique encore.
Celui qui aime m'a apprit que sur sa bouche résidait une chaleur plus étouffante que celui de mes lèvres ligulées, que dans ses bras, l'acide n'y est pas ancré et que sa vie était une rythmique insidieuse qu'il aimerait lester sans regret.
A quoi bon se régir à travers ses yeux, si le désir masque chaque mot.
Comment éprouve t-on cet amour dégénéré que l'homme tient en haute estime, mais ne parvient à distiller ?
Pourquoi lui rimerait-il avec confiance alors que mes bras m'étranglent?


Papa et maman m'ont dit que rien de beau ne m'arriverait jamais.

Photo de Chris Anthony
©

Lundi 4 juin 2007 à 23:54


Oui, j'enchaîne, mais je l'aime beaucoup celui là aussi, David Michael Stoupakis est né le 26 Juillet 1974 a Brighton, Massachusetts. Ses parents sont tous deux des artistes (le pied en gros) ils ont évidemment pousser leur fils à suivre le fil.

Pas du tout studieux, ses profs ont eu la sagesse de l'orienter vers des métiers artistiques. Ces portraits d'enfants mignons qui transfigure une cruauté, une douleur, la hantise de l'innocence défiguré par le sinistre, le macabre et l'horreur. Le monde de l'enfance est juxtaposé avec un environnement malsaint au possible, quand "Alice aux pays des Merveilles" descend en enfer ça semble donné ça. Dans ses portraits, personnes ne semblent entendre ni comprendre la souffrance de ses enfants,  c'est assez mystérieux parfois déconcertant, mais j'aime ses peintures, je leur trouve une certaine présence et des histoires incroyable à raconter.
Voici une petite vidéo trouver sur le net.



   


                         
































































Peintures de David Stoupakis ©

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