Poésie mon amour, conte de fée sous oxygène.
D'après le roman de William Goldman
Un petit garçon malade reçoit la visite de son grand-père qui lui emmène un livre de conte de fée pour l'aider à se rétablir, il apprend à l'enfant que cette histoire à été raconté de père en fils plusieurs fois. Le petit garçon revêche tout d'abord à l'aspect romantique du conte se laisse aller par l'univers de Bouton d'or et de son valet, éperdument amoureux qui devront abattrent leur ennemis afin de préserver leur grand amour, c'est sans compter sur les personnages farfelues et les jeux de mots plutôt bien senties, de vannes bidons et d'expressions pour le moins décalés pour un conte.
Afin de pouvoir épouser Bouton d'or, Wesley, le valet doit partir chercher fortune, rien de plus banal, mais son navire est attaqué par le vaisseau pirate du terrible Robert (personnage ayant existé sous le nom de John Roberts le Portugais, célèbre pirate qui a eu une histoire non moins similaire à Wesley). Désespérer, Bouton d'Or accepte le cœur flétrie d'épouser le très barjo roi Humperdick, sans cœur et voulant la guerre à n'importe quel prix. La future princesse est alors kidnappé par le très petit Vizzini, persuader de sa très grande intelligence et accompagner par des larbins loosers, l'un vengeur et épeiste, l'autre est un Géant au grand cœur.
Gamine, tout les contes de fées étaient intéressants, sauf ceux de Disney super repris et édulcorés pour ne pas briser nos petits cœurs. Ainsi, "La caverne de la rose d'Or" m'avait même botté jusqu'à un moment où c'est devenu hyper lamentable (pas de honte, y'avait deux bombes sexuels et ça le valait), "The Princess Bride" a marqué mon enfance tout comme "Dark Crystal" "Labyrinth" "Histoire sans fin" "Le Choc des Titans" "Legend" et "Willow", et ce film avait beaucoup d'éléments pour me convaincre de lui voué un culte, le scénario est certes ordinaire mais les personnages lui donne ce côté assez drôle et second degré qui ravit forcément, du coup, ça glisse tout seul sans vraiment être indigeste (quoi que comme le môme les baisers tendres me donnent des aigreurs d'estomacs).
La princesse, son grand amour, le bois renfermant des secrets, le géant, le pirate, le vieux guérisseur, les costumes, les marais de feu, les terribles anguilles géantes et les R.T.I., le puit du désespoir, les falaises de la démence, autant d'éléments fantastiques et d'associations de mots qui nous renvoient à l'imaginaire des contes de fées des frères Grimm (plus sombre que ceux de Charles Perrault). Une sorte de parodie très réussit il faut le dire que je ne me lasse pas de visionner dès que je le peux.
" Inigo Montoya : Un grand amour. Vous avez compris ? On ne peut trouver plus noble cause que ça.
Miracle Max : Eh mon petit vieux, le grand amour c'est la plus grande chose en ce monde. Sauf peut-être un Big Mac, un bon sandwich bœuf-tomate et laitue que le bœuf il est maigre et tendre et kächer, et que la tomate elle est bien mûre. Ça ravigote, j'adore ça. "
Dans ce conte sur péloche où les deux amoureux transit sont séparer assez souvent, on arrive à fiche tous les clichés du genre Fantasy pour les mixer (héro romantique et trop choucard, vengeance entêtante, combats épiques, monstres fantastique et sanguinaires, marais dangereux) et en faire un film simple j'en conviens, mais qui reste cultisme. Si les décors sont parfois fait en carton, d'autres plans nous présentent des paysages naturels et magiques, tout est fait pour nous dépayser, film pour enfant avec des éléments assez cauchemardesque et le duel de fin un peu sanglant, sans compter que le Inigo Montoya culte est assez insultant.
"Inigo Montoya : Qui es-tu ?
Westley : C'est sans intérêt.
Inigo Montoya : Je veux savoir.
Westley : Tu peux toujours courir, je te le dirai pas.
Inigo Montoya : OK."
Normal avec le traumatisme de la mort de Bambie, fallait surtout pas renouveler l'expérience, même si c'est une des plus grandes scènes cultes de Disney.