Paracelsia

† La Madone Anthracite †

Samedi 1er septembre 2007 à 19:22

Dans la tradition du "Je suis grave pathétique pour le moment et je kiffe ça", en ce samedi matin où j'ai passé la matinée à aboyer sur tout ceux qui osait troublé mes ronflements de bonheur, je m'étonne de me retrouver seule à ne rien faire, à ne savoir qui joindre, car je l'admet, je suis si sélective que ça en devient critique, je n'ai plus de compagnons d'armes.
Le chou-fleur ayant une vie à côté je ne peux que l'appeler pour lui donner l'ordre de s'embrouiller avec moi, parce que bon sang! Qu'est ce que je m'emmerde!
Mais étant moi même agacé par ce genre de nana sangsues accroché à leur homme comme un chewing-gum et chieuse à deux balles, ça m'a vite donné la nausée.
Alors j'ai osé faire quelque chose que je ne pensais plus faire depuis longtemps, vu que j'avais l'impression d'être mauvaise en ce domaine, j'ai relut des pages de cochonneries, de brouillons que j'avais passé du temps à écrire et qui me rendait fière de moi, j'ai continué à écrire et écrire... Puis j'ai osé faire la chose la plus stupide au monde, ouvrir les vieilles lettres de l'ancien pot-au-feu de mon existence, ce que cela peut être incendiaire comme situation, j'ai eu de la nostalgie et ça ne fait guère culpabiliser, bien au contraire cela m'a ouvert les yeux sur le fait qu'il a toujours eu raison à mon sujet, que je devais être plus ouverte et accepter les autres sinon sur quelle épaules on irait foutre sa morve dès qu'il y a un problème? A qui on irait cassé les couilles? Et comme il le disait si bien, "Ma loutre tu as des tas de problèmes, tes grains de folies prouvent que tu es à part et c'est ce qui attire mais ça te fait rétrécir parce qu'au fond personne ne sait qui tu es? Tu le sait toi?". Il y a des gens qui vous illumine tellement ils vous donnent envie d'exister, mais d'un coup, là, je me sens vide et transparente parce que j'ai bien peur de ne pas savoir qui je suis, pour éviter de disparaître je me donne des airs de garces sympathiques, j'essaye d'aider ceux que j'apprécie mais ça finit toujours par te secouer vraiment et on fini par te laisser tomber ou par continuer à te démontrer que malgré les efforts et la patience tu perds du temps. Je suis la première tétanisée lorsqu'on me complimente ou qu'on semble m'apprécier pour de vrai, je suis une bavarde offensante et complexée parce que l'on m'asphixie de mépris et que le monde entier me sort par le trou de balle.

Photo de Sofia Coppola de Inez van Lamsweerde & Vinoodh Matadin
©

Par Plaiethore le Mercredi 5 septembre 2007 à 10:41
Madone, je crois que le jour où l'on dit sincèrement "je sais qui je suis", avec persuasion rigide et autoritaire, cela signifie l'entrée en terre de vieillesse et de renoncement.
 

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