En quête d'une vie meilleure, le quatuor est entraîné dans une spirale infernale qui les enfonce, toujours un peu plus, dans l'angoisse et la dégradation...
Paracelsia
† La Madone Anthracite †
Lundi 24 juillet 2006 à 21:59
USA | 2000 | Un film de Darren Aronofsky d'après le roman d'Hubert Selby Jr | Avec Ellen Burstyn (Sara), Jennifer Connelly (Marion), Jared Leto (Harry), Marlon Wayans (Tyrone)
En quête d'une vie meilleure, le quatuor est entraîné dans une spirale infernale qui les enfonce, toujours un peu plus, dans l'angoisse et la dégradation...
Samedi 22 juillet 2006 à 0:13
L'insanité
c'est d'aimer sans battements de coeurs et de souffle courts, j'ai
toujours eu les lèvres closes pour ces ombres qui ont parcourut ma vie
et parfois j'ai eu des lumières, faible et intense par moment. Celle
qui brillait plus fort que les autres s'appelait Thierry, ce n'est même
pas un prénom original, mais lui l'était. Il arrive dans une vie que l'on
rencontre une âme plus grande que tous ce que vous avez connu, qui vous
fait rougir, respirer, allez plus vite, cet enfoiré faisait battre mon
coeur aussi vite qu'une hélice d'avion.
Un mentor qui tombait bien dans ma vie d'alliénée atomisé, j'ai tout laissé paraître pour lui, j'ai étalé mes blessures à vif et j'ai attendu de l'écoeurer, mais il a fait une chose assez peu commune il a chercher à me savoir au lieu de me tringler. Il avait des mots qui font mal, des mots fragiles qui définissent nos sentiments les plus profonds.
Avec Thierry, il y avait cette jouissance particulière, à l'écouter parler et rire, à l'imaginer, à l'écouter respirer, les chuchotements de ce beau diable m'ont rendu démente et dépendante. Je l'avais dans le coeur, la tête, entres les cuisses, c'était bon d'avoir cette pression là dans ma vie avant. Je me trouvais belle amoureuse, je me suis trouvé laide en attente. Il a cracher en moi un venin insidieu d'une couleur à vous faire pâlir d'orgueil juste un autre jour dans ce jardin aux pommiers tronqués. Revivre inlassablement ces prémices meurtrières de quelques jours maudits.
Thierry est parti sans me dire adieux et sans me haïr ce fut pire qu'un coup de couteau, j'aurais préférer la haine et le mépris, j'ai de suite repris de mauvaises habitudes, au lieu de rester à pleurer dans mon lit, je suis sorti pour m'étourdir l'esprit et m'offrir au premier venu. Je me suis toujours protéger comme ça, écarte les cuisses ma fille, n'embrasse pas, jouis comme tu le peux, mais ne pleure surtout pas, tu n'est pas faible.
De héros, Thierry était passé à mauvais ange, mais je ne lui en veux plus du tout, j'ai eu mon compte de sensations, j'ai des marques en dedans et en dehors, j'ai vu et fait tout ce qui était possible d'être accomplit, j'ai définit mes limites dorénavant. Il ne faut rien regretter, j'ai des souvenirs brillants, des vaseux et des atrocités, le miracle que cet ange à réussit sur moi, était de m'apprendre à pleurer sans en avoir honte et me rendre moins mauvaise, je lui en suis toujours reconnaissante. J'ai un jour rassemblé toutes ses lettres et je les aient ficeller avec un ruban bleu, ce qui en sorcellerie délivrerait quelqu'un d'un envoûtement. Cela ne fonctionne pas du tout, mais tant mieux, car lorsque tout va mal je me replonge dans la faierie de ces mots si doux, de cette chaleur de tout cette tendresse pour moi, car c'est toujours présent en moi.
Orgasme d'amour...
Un mentor qui tombait bien dans ma vie d'alliénée atomisé, j'ai tout laissé paraître pour lui, j'ai étalé mes blessures à vif et j'ai attendu de l'écoeurer, mais il a fait une chose assez peu commune il a chercher à me savoir au lieu de me tringler. Il avait des mots qui font mal, des mots fragiles qui définissent nos sentiments les plus profonds.
Avec Thierry, il y avait cette jouissance particulière, à l'écouter parler et rire, à l'imaginer, à l'écouter respirer, les chuchotements de ce beau diable m'ont rendu démente et dépendante. Je l'avais dans le coeur, la tête, entres les cuisses, c'était bon d'avoir cette pression là dans ma vie avant. Je me trouvais belle amoureuse, je me suis trouvé laide en attente. Il a cracher en moi un venin insidieu d'une couleur à vous faire pâlir d'orgueil juste un autre jour dans ce jardin aux pommiers tronqués. Revivre inlassablement ces prémices meurtrières de quelques jours maudits.
Thierry est parti sans me dire adieux et sans me haïr ce fut pire qu'un coup de couteau, j'aurais préférer la haine et le mépris, j'ai de suite repris de mauvaises habitudes, au lieu de rester à pleurer dans mon lit, je suis sorti pour m'étourdir l'esprit et m'offrir au premier venu. Je me suis toujours protéger comme ça, écarte les cuisses ma fille, n'embrasse pas, jouis comme tu le peux, mais ne pleure surtout pas, tu n'est pas faible.
De héros, Thierry était passé à mauvais ange, mais je ne lui en veux plus du tout, j'ai eu mon compte de sensations, j'ai des marques en dedans et en dehors, j'ai vu et fait tout ce qui était possible d'être accomplit, j'ai définit mes limites dorénavant. Il ne faut rien regretter, j'ai des souvenirs brillants, des vaseux et des atrocités, le miracle que cet ange à réussit sur moi, était de m'apprendre à pleurer sans en avoir honte et me rendre moins mauvaise, je lui en suis toujours reconnaissante. J'ai un jour rassemblé toutes ses lettres et je les aient ficeller avec un ruban bleu, ce qui en sorcellerie délivrerait quelqu'un d'un envoûtement. Cela ne fonctionne pas du tout, mais tant mieux, car lorsque tout va mal je me replonge dans la faierie de ces mots si doux, de cette chaleur de tout cette tendresse pour moi, car c'est toujours présent en moi.
Orgasme d'amour...
Photos de Edward Norton par Steven Klein ©
Mercredi 12 juillet 2006 à 1:47
Je
suis arrivée en France à l'âge de 7 ans, déjà accros à Indochine,
George Michael, Madonna et Mylène Farmer, pour sûr, j'étais déjà une
cause perdue pour ma mère. Vint ensuite la découverte de la télévision
et l'apparition de mon premier groupe d'Heavy Métal: AEROSMITH. Steven
Tyler avait des lèvres qui me fascinait et un déhanché assez étrange,
Joe Perry me rendait dingue avec sa guitare, mais surtout la musique,
cette musique me rendait complètement folle. Je n'ai pas sut ce que
s'était, ni comment ça s'appelait, mais dès lors tout les sons du genre
m'ont happé à eux et ont sauvé mon enfance de misère et de tortures:
Motley Crüe, Guns N Roses, Bon Jovi, Twisted Sisters, Manowar, Iron Maiden, Alice
Cooper, et surtout Metallica qui m'a permise de me défoulé autrement
qu'on me lacérant. J'étais devenue une métalleuse sans comprendre et sans le savoir.
C'était difficile au début, à l'école Primaire, tu te fais reluquer
comme une extra-terrestre parce que tu te fringue comme un sac à pain,
tu cherche un look qui pourrait coller avec les groupes qui te fascine,
hors à la petite école, dans ma commune, ils étaient tous des petits
rappeurs nés ou des fils à papa qui suivent le mouvement.
Au collège ce fut pire, j'avais tendance à citer des noms de tueurs en séries, écouter du Classique, aimer la Littérature et ne pas aimer la mode ou les magazines peoples. J'ai eu des amis pourtant, mais dès qu'ont le pouvaient, on me faisait comprendre que j'étais anormal et pas clair. C'est alors que je fais la rencontre de mon futur meilleur ami, fan de Sépultura, Metallifan pour toujours, plus grand que moi et très sympathique qui m'a fait connaître le monde du Métal. Je fais aussi la connaissance d'un autre fan de métal dans mon école de petit caïd à la "norme". Vous devinez? Mon petit camarade d'école, avec son manteau en cuir noir et sas cheveux blond et ses yeux clairs est devenu pour tous le raciste de l'école, il l'était forcément vu sa marginalité et ils l'ont lyncher comme des fous, j'ai eu mal, il y avait du sang devant les portes de l'école. Ce fut une rupture complète avec ma vie d'avant, j'ai laissé mes sois disant amis pour être enfin moi même sans que l'on me demande de changé à tout bout de champs. Lorsque j'ai fait toutes ses tentatives de suicides plus jeune, on a tout de suite accusé ma musique, mes groupes, satan était déjà dans les bouches de mes parents, alors que c'est le Métal qui m'a permise de sortir de ma merde et de continuer à lutter. Cette musique c'est comme un feu, c'est une boule dans ton corps qui explose et te donne un pouvoir étrange, celui d'être la personne étrange au milieux de tous, la personne qui emmerde le monde et qui se sent puissante malgré les regards et les commentaires. Dans la fosse, j'ai envie de pleurer et de jouir tellement la musique résonne en moi, tu hurles, tu pogotes, tu crache ta colère et tes frustrations, tu fais peur, tu te fais écouter, tu assumes, tu assures. Quand j'entends Marc Olivier Faux-Cul dire que "Les métalleux sont des gens dangeureux qui pillent les tombes et qui glorifie le mouvement nazi et sataniste." j'ai des envies sanguinaires oui...
Lorsque je vois la nouvelle génération je me met à rire forcément, ces petits boutonneux qui se plaignent sans cesse sur leur blog ou ailleurs "Ouiiinnn j'en ai marre des gens intolérants, laisser moi, je vous ai rien fait, vous êtes des moutons pas moi, je te bloque si tu dis des choses méchantes, je vais me suicider, gloire à satan, j'kiffe Avril Lavigne, j'ai été gothique, je suis gothique et je veux mourrir ou m'habiller au Grouft, j'étais fan de Slipknot l'année dernière, Manson c'est Dieu, c'est quoi Emperor?... etc etc...", Bon sang, les jeunes, c'est votre musique, assumer vous, assumer la, assumer votre différence et cultivez là au lieu d'en faire un phénomène de petits branleurs fans de gamins débiles genre Sum 41. Essayer de comprendre les étapes à connaître les débuts où tout à commencer, y'a pas à chier une cannette, Black sabbath, Cannibal Corpse, Judas Priest, Led Zepplin, Dio ou Slayers sont des précurseurs et non des nouveaux groupes à la mode. Réveillez vous, et envoyer chier ceux qui vous emmerde, moquez vous des autres, soyez moins naze, pensez par vous même, n'ayez pas honte, ne rejettez pas ce que vous êtes, sauvez la face!
J'ai été catalogué de différentes façon, traité de tous les noms, mais les écouteurs sur les oreilles, ont ne craint plus rien, l'extérieur n'est plus pour toi. De "sale sorcière", à "Mercredi Addams", j'ai toujours jouer le mépris jusqu'à ne plus ressentir de gêne...
J'ai 24 ans aujourd'hui, je suis bien dans mes bottes et mes apparâts noirs. J'ai un cerveau et une sensibilité que cette musique m'a permise de développer, si tout le monde y voit une culture de satanistes et de débauchés, je les emmerde, ce n'est pas mon problème, pendant qu'ils s'égosillent et trouvent des théories débiles à ce genre, nous sommes toujours chaque année, des millions voir des milliards à grossir le groupe, tout ça forme un énorme doigt pour leur dire à tous "FUCK EVERYONE".
Je suis mon propre Dieu, je suis mon propre Diable, je suis mon enfer et mon propre paradis, et je suis foutrement plus saine que ces gens qui se disent être dans la "norme". Voici ce que cette musique m'a apprise et bon sang j'aime ça...
Au collège ce fut pire, j'avais tendance à citer des noms de tueurs en séries, écouter du Classique, aimer la Littérature et ne pas aimer la mode ou les magazines peoples. J'ai eu des amis pourtant, mais dès qu'ont le pouvaient, on me faisait comprendre que j'étais anormal et pas clair. C'est alors que je fais la rencontre de mon futur meilleur ami, fan de Sépultura, Metallifan pour toujours, plus grand que moi et très sympathique qui m'a fait connaître le monde du Métal. Je fais aussi la connaissance d'un autre fan de métal dans mon école de petit caïd à la "norme". Vous devinez? Mon petit camarade d'école, avec son manteau en cuir noir et sas cheveux blond et ses yeux clairs est devenu pour tous le raciste de l'école, il l'était forcément vu sa marginalité et ils l'ont lyncher comme des fous, j'ai eu mal, il y avait du sang devant les portes de l'école. Ce fut une rupture complète avec ma vie d'avant, j'ai laissé mes sois disant amis pour être enfin moi même sans que l'on me demande de changé à tout bout de champs. Lorsque j'ai fait toutes ses tentatives de suicides plus jeune, on a tout de suite accusé ma musique, mes groupes, satan était déjà dans les bouches de mes parents, alors que c'est le Métal qui m'a permise de sortir de ma merde et de continuer à lutter. Cette musique c'est comme un feu, c'est une boule dans ton corps qui explose et te donne un pouvoir étrange, celui d'être la personne étrange au milieux de tous, la personne qui emmerde le monde et qui se sent puissante malgré les regards et les commentaires. Dans la fosse, j'ai envie de pleurer et de jouir tellement la musique résonne en moi, tu hurles, tu pogotes, tu crache ta colère et tes frustrations, tu fais peur, tu te fais écouter, tu assumes, tu assures. Quand j'entends Marc Olivier Faux-Cul dire que "Les métalleux sont des gens dangeureux qui pillent les tombes et qui glorifie le mouvement nazi et sataniste." j'ai des envies sanguinaires oui...
Lorsque je vois la nouvelle génération je me met à rire forcément, ces petits boutonneux qui se plaignent sans cesse sur leur blog ou ailleurs "Ouiiinnn j'en ai marre des gens intolérants, laisser moi, je vous ai rien fait, vous êtes des moutons pas moi, je te bloque si tu dis des choses méchantes, je vais me suicider, gloire à satan, j'kiffe Avril Lavigne, j'ai été gothique, je suis gothique et je veux mourrir ou m'habiller au Grouft, j'étais fan de Slipknot l'année dernière, Manson c'est Dieu, c'est quoi Emperor?... etc etc...", Bon sang, les jeunes, c'est votre musique, assumer vous, assumer la, assumer votre différence et cultivez là au lieu d'en faire un phénomène de petits branleurs fans de gamins débiles genre Sum 41. Essayer de comprendre les étapes à connaître les débuts où tout à commencer, y'a pas à chier une cannette, Black sabbath, Cannibal Corpse, Judas Priest, Led Zepplin, Dio ou Slayers sont des précurseurs et non des nouveaux groupes à la mode. Réveillez vous, et envoyer chier ceux qui vous emmerde, moquez vous des autres, soyez moins naze, pensez par vous même, n'ayez pas honte, ne rejettez pas ce que vous êtes, sauvez la face!
J'ai été catalogué de différentes façon, traité de tous les noms, mais les écouteurs sur les oreilles, ont ne craint plus rien, l'extérieur n'est plus pour toi. De "sale sorcière", à "Mercredi Addams", j'ai toujours jouer le mépris jusqu'à ne plus ressentir de gêne...
J'ai 24 ans aujourd'hui, je suis bien dans mes bottes et mes apparâts noirs. J'ai un cerveau et une sensibilité que cette musique m'a permise de développer, si tout le monde y voit une culture de satanistes et de débauchés, je les emmerde, ce n'est pas mon problème, pendant qu'ils s'égosillent et trouvent des théories débiles à ce genre, nous sommes toujours chaque année, des millions voir des milliards à grossir le groupe, tout ça forme un énorme doigt pour leur dire à tous "FUCK EVERYONE".
Je suis mon propre Dieu, je suis mon propre Diable, je suis mon enfer et mon propre paradis, et je suis foutrement plus saine que ces gens qui se disent être dans la "norme". Voici ce que cette musique m'a apprise et bon sang j'aime ça...
Samedi 8 juillet 2006 à 3:17
Le
journal (intime ou de bord) partagé est une pratique courante en Corée
du Sud, ces carnets permettents d'extérioriser et de partager dans la
confidence ses craintes, ses obsessions, ses blessures, ses secrets les
plus intimes. Je l'avais déjà expliqué pour le film Memento Mori.
Bref, ayant écrit un article sur ma longue journée d'hier et l'ayant perdu parce que mon ordinateur a décidé de s'éteindre seul, par miracle, comme les orgasmes d'une nymphomane rassasiée, j'ai décidé de lancer un appel, plus par défis qu'autre chose, j'aimerais commencé cette expérience avec quelqu'un ou quelques-uns (habitant(es)s de Paris, grosse poitrine, gros légumes à l'esprit ouvert je te veux! Toi aussi habitant(es)s d'ailleurs...).
Rappelez vous tout de même que j'ai 24 ans et que les mals de l'adolescences ne sont pas ma tasse de thé, en résumé, je ne suis pas votre Jeune & Jolie Magazine. Sauf bien sûr si vous savez écrire et vous exprimer.
Aussi pratique qu'une annonce hot, et inutile qu'un chat d'épileptique, je vous souhaite à tous de bonnes vacances. D'ici là, faites des erreurs pratiques!
Voir les Commentaires...
Photo de xAsukax ©
Bref, ayant écrit un article sur ma longue journée d'hier et l'ayant perdu parce que mon ordinateur a décidé de s'éteindre seul, par miracle, comme les orgasmes d'une nymphomane rassasiée, j'ai décidé de lancer un appel, plus par défis qu'autre chose, j'aimerais commencé cette expérience avec quelqu'un ou quelques-uns (habitant(es)s de Paris, grosse poitrine, gros légumes à l'esprit ouvert je te veux! Toi aussi habitant(es)s d'ailleurs...).
Rappelez vous tout de même que j'ai 24 ans et que les mals de l'adolescences ne sont pas ma tasse de thé, en résumé, je ne suis pas votre Jeune & Jolie Magazine. Sauf bien sûr si vous savez écrire et vous exprimer.
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Lundi 3 juillet 2006 à 17:48
Japon | 2004 | Un film de Tetsuya Nakashima d'après le roman de Novala Takemoto | Avec Kyoko Fukada (Momoko Ryugasaki), Anna Tsuchiya (Ichigo Shirayuri),
Hiroyuki Miyasako (Le père de Momoko), Ryoko Shinohara (La mère de
Momoko), Sadao Abe (Unicorn Ryuji), Yoshinori Okada (Mr le Président de
la boutique de Lolita), Eiko Koike (Akimi), Shin Yazawa (Miko),
Hirotaro Honda (Le chef des Yakuzas), Kirin Kiki (Grand-mère de
Momoko), Yoshiyoshi Arakawa (L'épicier)
Admiratrice et passionnée de la période Rococo, des robes à froufrous
et d'ombrelle fantaisie, Momoko est une fille à part qui possède une
philosophie de la vie assez particulière. En grandissant, elle choisit
une mode qui lui va et adopte le comportement Lolita qui sied bien à sa
passion du Rococo. Un jour pourtant, sa vie va changer avec l'arrivé de
Ichiko, yankee des Ponytails, un gang de filles en scooters.
Habitant en compagnie de sa grand-mère et de son escroc de père qui a été contrebandier de Versach (Versace) et yakuza repenti, Momoko la solitaire passe son temps et ses jours à manger des douceurs, rêver et broder. Ses moments d'actions sont celles qu'elle passe dans sa boutique de vêtements préférées. Ichiko la violente et turbulente yankee qui aime donner des coups de boules à tout va, crier et cracher par terre va considérablement perturbé ses habitudes.
Afin de faire un film sur la jeunesse pop et changeante du Japon rien n'était plus logique que de prendre deux stars bien ancrés dans cette réalité, Momoko et Ichigo sont interprétées par des stars de la musique japonaise, c'est-à-dire, Kyoko Fukada, idole de la pop depuis qu'elle à 15 ans, et Anna Tsuchiya, la métisse d'origine américaine et leader d'un groupe rock très populaire au Japon. Le tournage n'a duré qu'un mois et de nombreuses stars de l'underground japonais ont acceptés de tenir des petits rôles pour le moins ridiculement drôle. Yoko Kanno qui est une compositrice très connu (que j'adore d'ailleurs) de manga célèbre et culte tels que Jin-Roh, Ghost in The Shell, Escaflowne, Cowboy Bebop, Macross, La guerre de Lodoss, Card Captor Sakura, X, s'occupe de la Bande Originale. Il était normal que le film connaisse au Japon un énorme succès, et ça fait très plaisir qu'on commence à trouver des distributeurs pour la France, car j'avais vu ce film en 2004, mais sans traduction française il était plus que difficile d'apprécier la chose (d'ailleur si l'on pouvait faire la même chose pour le film "Nana"...).
Photo ci-dessus du romancier Novala Takemoto ©
Samedi 1er juillet 2006 à 1:50
Il
m'est arrivé quelque chose d'assez étrange hier, mais cela m'a fait un
bien fou. Je sais enfin que je suis complètement accros à mon choufleur
décomposé. Il a réussit à me faire frémir comme ces fantômes du passé.
Je suis resté amoureuse d'un garçon pendant plus de 15 ans, ensuite, je me suis éprise d'un vieil artiste bohème qui avait le pouvoir de me faire jouir juste en prononçant mon prénom. Seulement voilà, après 3 ans et 10 mois avec le choufleur, je ne ressentais toujours pas ce genre de chose, cette espèce de boule de chaleur intense qui vous traverse le corps et vous fait frémir, vous avez dès lors envie de vous soulager n'importe où et de le maudir en silence cet Être qui semble avoir plus d'emprise sur vous qu'une charlotte aux fraises.
Je revoyais ce petit garçon têtu et rebel qui aimait cogner et recevoir des coups partout, pendant plus de 15 ans j'ai entretenu le mythe d'un "bad boy" au coeur tendre qui aimait me chuchoter des mots salaces à l'école primaire et qui essayait de me protéger sans trop s'impliquer. Pour me venger de ne pas l'avoir, bien sûr que la petite idiote que j'étais à fait n'importe quoi, et ça me faisait hurler de rire lorsque sous la table de la cantine, les garçons me faisaient des débilités incroyables, juste parce que je savais que c'était son trip à lui. Comment raconter que l'on se débauche pour oublier l'amour et ne pas se laisser anéantir par la haine, se laisser faire, se laisser massacrer juste parce qu'il ne vous aime pas comme on le voudrais, parce que vous avez des secrets bien trop moche.
Petite, on m'a toujours pointer du doigt, je n'avais pas d'autres choix que de subir et ne pas me plaindre, parce que forcément, c'est moi qui provoquait les horreurs que l'on m'infligeait (thanks mom!). On m'a imposer des docteurs, ainsi qu'un psychologue idiot et toujours j'ai fermé ma gueule, ma mère n'aime pas le scandal. Alors, quand l'homme bobo est entré dans ma vie, j'ai crut pouvoir faire ce que l'on m'a toujours interdit sous peine de coups: pleurer. Mais l'empathie est une horreur, j'ai détesté cela, s'apitoyer sur mon sort... Quelle horreur! Je n'ai jamais put finir le récit de mon enfance et de mon adolescence puisqu'il pleurait à ma place, il me volait ma colère et mes sentiments, je cherchais une oreille et pas la compassion, elle ne me servait pas, alors il y a eu la passion, le sexe sauve toujours tout et améliore ma vie avec les autres. Je reçois du plaisir, des mots et de la chaleur, lorsque cela deviens extrème, je me sens exister. Mon ami bobo m'a donné des frissons à en décrocher la machoire de la Joconde, mais il m'a aussi assasiné, car il sentait une soi disant douleur en moi qui l'effrayait, un amour beaucoup trop fort qui le troublait... Les hommes ont de ces excuses!
Mon choufleur était fragile et timide, il faisait tout à l'envers, le genre de garçon qui me donne envie de tout lui prendre et de partir le lendemain sans nouvelle. Mais il a fait cette chose bizarre et inattendue qui m'a persuadé de rester; le bougre ne couchait pas le premier soir, ni le second, ni la première semaine, ni la seconde... Pour le défi, j'étais resté. Alors je lui ai raconté avec mes spasmes et mes cris mon histoire, le choufleur ne fuit pas (c'est bien connu) mais il se marie en salade et s'effeuille comme une madeleine, et cela ne m'a jamais rebuté, puisque c'est le premier garçon qui m'a embrassé sur la bouche. Et hier, j'ai ressenti ce frisson, fini le bobo et l'amour de la petite école.
Je suis une pastèque presque mûre avec énormément de pépins, je serais mangeable le jour où je pourrais tout raconter...
Je suis resté amoureuse d'un garçon pendant plus de 15 ans, ensuite, je me suis éprise d'un vieil artiste bohème qui avait le pouvoir de me faire jouir juste en prononçant mon prénom. Seulement voilà, après 3 ans et 10 mois avec le choufleur, je ne ressentais toujours pas ce genre de chose, cette espèce de boule de chaleur intense qui vous traverse le corps et vous fait frémir, vous avez dès lors envie de vous soulager n'importe où et de le maudir en silence cet Être qui semble avoir plus d'emprise sur vous qu'une charlotte aux fraises.
Je revoyais ce petit garçon têtu et rebel qui aimait cogner et recevoir des coups partout, pendant plus de 15 ans j'ai entretenu le mythe d'un "bad boy" au coeur tendre qui aimait me chuchoter des mots salaces à l'école primaire et qui essayait de me protéger sans trop s'impliquer. Pour me venger de ne pas l'avoir, bien sûr que la petite idiote que j'étais à fait n'importe quoi, et ça me faisait hurler de rire lorsque sous la table de la cantine, les garçons me faisaient des débilités incroyables, juste parce que je savais que c'était son trip à lui. Comment raconter que l'on se débauche pour oublier l'amour et ne pas se laisser anéantir par la haine, se laisser faire, se laisser massacrer juste parce qu'il ne vous aime pas comme on le voudrais, parce que vous avez des secrets bien trop moche.
Petite, on m'a toujours pointer du doigt, je n'avais pas d'autres choix que de subir et ne pas me plaindre, parce que forcément, c'est moi qui provoquait les horreurs que l'on m'infligeait (thanks mom!). On m'a imposer des docteurs, ainsi qu'un psychologue idiot et toujours j'ai fermé ma gueule, ma mère n'aime pas le scandal. Alors, quand l'homme bobo est entré dans ma vie, j'ai crut pouvoir faire ce que l'on m'a toujours interdit sous peine de coups: pleurer. Mais l'empathie est une horreur, j'ai détesté cela, s'apitoyer sur mon sort... Quelle horreur! Je n'ai jamais put finir le récit de mon enfance et de mon adolescence puisqu'il pleurait à ma place, il me volait ma colère et mes sentiments, je cherchais une oreille et pas la compassion, elle ne me servait pas, alors il y a eu la passion, le sexe sauve toujours tout et améliore ma vie avec les autres. Je reçois du plaisir, des mots et de la chaleur, lorsque cela deviens extrème, je me sens exister. Mon ami bobo m'a donné des frissons à en décrocher la machoire de la Joconde, mais il m'a aussi assasiné, car il sentait une soi disant douleur en moi qui l'effrayait, un amour beaucoup trop fort qui le troublait... Les hommes ont de ces excuses!
Mon choufleur était fragile et timide, il faisait tout à l'envers, le genre de garçon qui me donne envie de tout lui prendre et de partir le lendemain sans nouvelle. Mais il a fait cette chose bizarre et inattendue qui m'a persuadé de rester; le bougre ne couchait pas le premier soir, ni le second, ni la première semaine, ni la seconde... Pour le défi, j'étais resté. Alors je lui ai raconté avec mes spasmes et mes cris mon histoire, le choufleur ne fuit pas (c'est bien connu) mais il se marie en salade et s'effeuille comme une madeleine, et cela ne m'a jamais rebuté, puisque c'est le premier garçon qui m'a embrassé sur la bouche. Et hier, j'ai ressenti ce frisson, fini le bobo et l'amour de la petite école.
Je suis une pastèque presque mûre avec énormément de pépins, je serais mangeable le jour où je pourrais tout raconter...
Tableau d'Egon Schiele ©
Vendredi 30 juin 2006 à 1:46
France | 1998 | Un film de Gaspard Noé | Avec Philippe Nahon (le boucher), Blandine Lenoir (la fille), Frankye Pain (sa femme), Martine Audrain (sa belle-mère), Jean-Francois Rauger (l'agent immobilier), Guillaume Nicloux (le directeur de supermarché), Olivier Doran (la voix du présentateur), Aïssa Djabri (le docteur Choukroun)
Noé savait choquer bien avant "Irréversible", et même beaucoup mieux. Sur fond de l'histoire d'un pauvre type ordinaire, un beauf' complètement schizo qui a la haine, qui méprise le monde entier excepté sa fille. Le viol est toujours présent comme dans tous ses travaux, y compris ses courts et moyens métrages. Cette fixation pour l'inceste ou l'horreur de l'innocence amputée, on la retrouvera dans le moyen métrage de sa compagne Lucile Hadzihalilovic "La bouche de Jean Pierre", où une petite fille malchanceuse rencontre l'amant de sa tante, le soir alors qu'elle dort près de la porte de la chambre de cette dernière.
Le boucher dans "Seul contre tous" est odieux, raciste et s'emporte tellement dans ses pensées qu'on lui prédit un ulcère immédiat. Le seul moment où il devient calme et presque censé, c'est lorsqu'il rend visite à sa fille dans un hôpital il me semble. Pour bien situer l'histoire il faut avoir vu "Carne" (même si les deux histoires peuvent être indépendantes), un moyen métrage de Noé, où l'on voit le boucher qui élève seul sa fille (elle ressemble à un légume limite), il la lave, la nourrit et l'habille... Même lorsqu'elle devient une femme, et là le malaise s'installe, puisque le boucher va avoir de mauvaises pensées en voyant les formes de sa fille, qui, entre ses mains, ressemble à un jouet.
Le boucher ira en prison, pour avoir tué sauvagement un type qu'il croyait coupable du dépucelage de sa fille, alors que celle-ci avait juste, pour la première fois, ses règles.
"Seul contre tous" contient un concentré des travers de cette société, et le boucher ressemble à ces gens extrémistes, nostalgiques d'un temps, ces gens qui sont à bout, il ira vers la fin jusqu'à se recréer un monde avec la seule femme qu'il n'a jamais aimée, c'est-à-dire sa fille... A qui il décide de faire l'amour pour lui apprendre la vie. La fin est un affrontement avec cette enfant qu'il chérit, il se demande s'il doit la tuer pour lui épargner la misère et la crasse de cette vie là, vivre c'est être égoïste.
Ce qu'il y a de plus drôle dans ce film, c'est l'avertissement du début du film "Vous avez 30 secondes pour abandonner l'idée de voir ce film" qui annonce déjà la couleur, nous prévient que ce que l'on va voir n'est pas commun et peut s'avéré dangereux pour le public. Effectivement, voir l'errance de cet homme antipathique, le vieux beauf' de base qui cogne sur sa femme enceinte en voulant vraiment assassiner le gosse qu'elle porte, va voir des films pornos, provoque des immigrés, râle, avec ce regard froid et implacable, sans jamais sourir, il abat sa fille froidement comme il tue ces animaux dans sa boucherie et qui se vide comme un cochon qu'on saigne, tout cela nous offre une gigantesque claque dans les dents. Ce film révèle aussi le très bon acteur qu'est Phillipe Nahon, que je trouve assez charismatique.
Si Noé est un provocateur, il est ce que je vois dans la ligné de Pier Paolo Pasolini, Larry Clark et Cronenberg un artiste démesurément bon, même si "Irréversible" et son tapage médiatique a joué en sa défaveur.
Lundi 26 juin 2006 à 2:55
Malgré
une éducation religieuse assez hallucinante, je n'ai jamais eu de
préjugés sur personnes, mais j'aimais tout voir tout savoir tout
comprendre tout faire, au grand désarroi de mes parents, je n'arrivais
qu'à être fasciné par ce qui était horrible ou étrange, voir décaler.
Ma
mère et mon père ont vu défilés leurs pires cauchemards dans ma
chambre et cela à été le point de départ de nombreuses prise de têtes
et de débilités en tout genre, il n'était pas rare que Satan soit mit
sur le tapis pour justifier mes troubles.
Au collège, avec une ancienne amie, nous avions eu l'idée de crée une association sur le même modèle que les vieux cabarets (Lapin Agile, Chat Noir) et la Factory d'Andy Warhol, ou mieux le CBGB, c'est à dire de se crée un endroit où se rassemblerait de nombreux artistes et personnes folles que l'on ne jugeraient pas, des étrangetés, des nuits folles, des créations, de la musiques underground et des soirées à thèmes bien barrés où le mot d'ordre serait NO LIMIT... Une fois j'ai institué cela avec un groupe de personnes dont je me foutais royalement, beaucoup trop défoncé et trop jeune pour me rendre compte que je faisais très mal les choses, il m'arrivait de m'enfuir de chez moi sans rien dire pour me retrouver au milieu de personnes plus vielles que moi, avec des gens qui forniquaient sur mes cuisses alors que j'étais ébahis par la liberté qui s'opérait face à moi. Il m'arrivait de boire un coup sur les marches de la Mairie avec des punks et de dormir là jusqu'au petit jour, les oreilles remplit de vieilles chansons, des Guns, des Doors, des Joy Divisions, des Clash, Queen et j'en passe, je me sentais bien... Parfois je regrette le temps des bétises babas, parfois je regrette de les avoir vécus, car je le répète, c'est la cause de mon ennui permanent actuel.
Pourtant, je n'ai jamais autant vécu, autant produit de toute ma vie que ces années de révoltes et de liberté cachée, d'orgies musicales, d'idées. Consommer les corps, les produits, les sons et les esprits, j'avais l'impression d'être quelqu'un qui faisait bouger les choses, je me sentais exister.
Aujourd'hui j'ai envie de revivre cela, le problème étant que les gens sont devenus trop coincée, lorsque je vais à une fête d'ados ou chez les potes de mon choufleur, rock, métal, goth ou pas, j'ai toujours l'impression d'être à Disney. Les gens se limitent dans leurs envies et leurs croyances, n'ont plus trop d'idées, ils ont toujours peur de s'aventurer sur de nouveaux chemins, et sont choqués pour la moindre chose.
Ouvrir une "Factory" sans but lucratif aurait coûté 700 euros à
l'époque des Ramones, dorénavant je devrais payer 10 000 euros pour la
semaine voir la journée de location afin de vivre mon rêve. J'avais rencontré
quelqu'un qui semblait intéressé, mais qui a fuit dès que je lui ai
parlé de Black Sun Productions dans mes préférences artistiques. Je veux
juste pouvoir trouvé une solution à mon utopie de "bizarrerie", je veux
un monde unique avec des gens uniques...
Dans le pire des cas, j'attendrais d'être dans mon chez moi avec ma grenouille pudibonde pour y réfléchir au mieux et faire des soirées à la maison.
Au collège, avec une ancienne amie, nous avions eu l'idée de crée une association sur le même modèle que les vieux cabarets (Lapin Agile, Chat Noir) et la Factory d'Andy Warhol, ou mieux le CBGB, c'est à dire de se crée un endroit où se rassemblerait de nombreux artistes et personnes folles que l'on ne jugeraient pas, des étrangetés, des nuits folles, des créations, de la musiques underground et des soirées à thèmes bien barrés où le mot d'ordre serait NO LIMIT... Une fois j'ai institué cela avec un groupe de personnes dont je me foutais royalement, beaucoup trop défoncé et trop jeune pour me rendre compte que je faisais très mal les choses, il m'arrivait de m'enfuir de chez moi sans rien dire pour me retrouver au milieu de personnes plus vielles que moi, avec des gens qui forniquaient sur mes cuisses alors que j'étais ébahis par la liberté qui s'opérait face à moi. Il m'arrivait de boire un coup sur les marches de la Mairie avec des punks et de dormir là jusqu'au petit jour, les oreilles remplit de vieilles chansons, des Guns, des Doors, des Joy Divisions, des Clash, Queen et j'en passe, je me sentais bien... Parfois je regrette le temps des bétises babas, parfois je regrette de les avoir vécus, car je le répète, c'est la cause de mon ennui permanent actuel.
Pourtant, je n'ai jamais autant vécu, autant produit de toute ma vie que ces années de révoltes et de liberté cachée, d'orgies musicales, d'idées. Consommer les corps, les produits, les sons et les esprits, j'avais l'impression d'être quelqu'un qui faisait bouger les choses, je me sentais exister.
Aujourd'hui j'ai envie de revivre cela, le problème étant que les gens sont devenus trop coincée, lorsque je vais à une fête d'ados ou chez les potes de mon choufleur, rock, métal, goth ou pas, j'ai toujours l'impression d'être à Disney. Les gens se limitent dans leurs envies et leurs croyances, n'ont plus trop d'idées, ils ont toujours peur de s'aventurer sur de nouveaux chemins, et sont choqués pour la moindre chose.
Dans le pire des cas, j'attendrais d'être dans mon chez moi avec ma grenouille pudibonde pour y réfléchir au mieux et faire des soirées à la maison.
Samedi 24 juin 2006 à 14:53
Hier
en me promenant avec ma petite nièce qui aime s'amuser avec ma barre
chirurgicale à l'oreille, j'ai ramassé un papillon bléssé pour le
mettre dans l'herbe. C'est à ce moment qu'on klaxonne et je me redresse
aussitôt croyant que la gamine avait traversé. Quelle ne fut pas ma
surprise en voyant un chauffard la queue entres les mains me présenter
sa langue en se branlant. J'attrape ma nièce pas du tout choqué car ce
n'est pas la première fois, je m'attendais à ce que le camion repasse,
alors je cherche mon cutter dans le sac de la petite. Effectivement, le
chauffard repasse 3 fois, j'avais très envie qu'il s'arrête et me
provoque pour utiliser mon arme. Bref, journée banale, je rentre chez
moi avec la petite et je lui passe du vieux rock genre Vince Taylor. Je
découvre de nouveaux groupes, vraiment très laid, très lourd qui font
de la soupe pour ados, vernis et crayon noir, essayant de se donner un
look androgyne post-gothique ou post-dreadeux... Vomissement assuré!
Le Rock et toute la révolution musicale qui s'en est suivit ensuite ne mérite sûrement pas le marasme merdique de nouveautés sans âmes que font certaines personnes en ce moment. J'ai l'impression qu'après 33 ans de renouveau et de contestation, le rock est devenu un simple produit de marketting, pire, c'est devenu un gadget qui est là pour faire vendre d'autres produits. Ce qui était une révolte sans nom s'est transformé en cirque, c'est le carnaval pour petits ados sans repère ou qui ont les moyens de se payer un look "punk" histoire de faire pas comme les autres, alors que tout compte fait, ils le sont bel et bien. Un catalogue de mode punk, goth, métal et rock, des fringues qui coûtent la peau du cul, pour être grunge avant, il suffisait de simples frusques que l'on customisait ou déchirait soit même, maintenant tu devrais te ruiné à Châtelet ou sur le net... Parfois un son ou une chanson entière peut me plaire, mais la formation s'avère être une daube pas possible, du déjà vu avec une tentative désespéré de faire du neuf en mélangeant plusieurs genre. Heureusement d'autres arrivent à garder leurs styles et la tête froide en faisant honneur à la musique.
Le rock n'est plus un art, il s'essouffle et est en train de périr au profit du look et des codes de la mode.
Les précurseurs s'ils ne sont pas morts sont devenus des gens friqués et bien rangés vivant de leur soupe et sur leurs nouveaux fans plutôt embourgeoiser qui sautent sur toutes nouveautés musicales, drogués aux chaînes musicales et à MTV qui font passer en boucle des groupes dont ils font la promotion en contreparties d'un bon contrat. Le business dévore tout et les petits groupes vraiment très bons et underground sont boudés, de même que de très vieux groupes excellent dont on pille les oeuvres sont concessions pour en faire des reprises souvent abominable... Le Punk aussi est bien mort, remplacé par du punk californiens sans aboutissement à but lucratif, si c'est cela une évolution, elle fait bien mal, le message premier est sacrifié au profit d'une jeunesse "rebelle" dorée, des grands Majors qui se moquent de la musique et entubent les fans et les groupes au profit des bénéfices.
Mais sachez que le Rock a évolué au fil des années, remodeler, beaucoup
lui ont donné un nouveau genre mais tout tiendra toujours ses racines
du blues, que dès 1954, cette musique a bouleverser en profondeur les
habitudes de l'Europe et de l'Amérique blanche bien pensante, qu'elle a
été forte, très forte et très artistique, qu'elle a été une plate forme
revendicatrice d'une jeunesse désireuse de s'affirmer face au monde
adulte, qu'elle a été un assaut su puritanisme sexuelle changeant
radicalement le paysage visuel et musical. Faites lui du bouche à
bouche au lieu de l'étrangler. Toutes ces nouveautés très neuneu à
revendication mode et poésie sombre à deux balles, ça suffit! Vive les
friperies! Vive Byron! Vive Nellie Oleson! Poil au nez!
Ceci était un communiqué très personnel...
Le Rock et toute la révolution musicale qui s'en est suivit ensuite ne mérite sûrement pas le marasme merdique de nouveautés sans âmes que font certaines personnes en ce moment. J'ai l'impression qu'après 33 ans de renouveau et de contestation, le rock est devenu un simple produit de marketting, pire, c'est devenu un gadget qui est là pour faire vendre d'autres produits. Ce qui était une révolte sans nom s'est transformé en cirque, c'est le carnaval pour petits ados sans repère ou qui ont les moyens de se payer un look "punk" histoire de faire pas comme les autres, alors que tout compte fait, ils le sont bel et bien. Un catalogue de mode punk, goth, métal et rock, des fringues qui coûtent la peau du cul, pour être grunge avant, il suffisait de simples frusques que l'on customisait ou déchirait soit même, maintenant tu devrais te ruiné à Châtelet ou sur le net... Parfois un son ou une chanson entière peut me plaire, mais la formation s'avère être une daube pas possible, du déjà vu avec une tentative désespéré de faire du neuf en mélangeant plusieurs genre. Heureusement d'autres arrivent à garder leurs styles et la tête froide en faisant honneur à la musique.
Le rock n'est plus un art, il s'essouffle et est en train de périr au profit du look et des codes de la mode.
Les précurseurs s'ils ne sont pas morts sont devenus des gens friqués et bien rangés vivant de leur soupe et sur leurs nouveaux fans plutôt embourgeoiser qui sautent sur toutes nouveautés musicales, drogués aux chaînes musicales et à MTV qui font passer en boucle des groupes dont ils font la promotion en contreparties d'un bon contrat. Le business dévore tout et les petits groupes vraiment très bons et underground sont boudés, de même que de très vieux groupes excellent dont on pille les oeuvres sont concessions pour en faire des reprises souvent abominable... Le Punk aussi est bien mort, remplacé par du punk californiens sans aboutissement à but lucratif, si c'est cela une évolution, elle fait bien mal, le message premier est sacrifié au profit d'une jeunesse "rebelle" dorée, des grands Majors qui se moquent de la musique et entubent les fans et les groupes au profit des bénéfices.
Ceci était un communiqué très personnel...
Vendredi 23 juin 2006 à 16:23
Corée du Sud | 2003 | Un film de Park Chan-Woo | Avec Choi Min-Shik (Oh Dae-Soo), Yoo Ji-Tae (Lee Woo-Jin), Kang Hye-Jeong (Mido), Yoon Jin-Seo (Lee So-Ah), Kim Byeong-Ok (M. Han)
Un jour, un père de famille est enlevé sans raison apparente et se retrouve enfermé dans une chambre, sans fenêtre, sans espoir de sortir, drogué parfois, et ce pendant plus de 15 ans. Son seul lien avec le monde est une télévision, par laquelle il apprend qu'il aurait tué sa femme.
La haine va permettre à Dae-Soo de survivre et sortir pour commencer par retrouver les commanditaires de son calvaire.
Le cinéma asiatique est hybride, contemplatif mais se suffit largement à lui-même. Ce film déjà culte (comme toujours) de Park Chan-Wook est un mélange entre manga et folie furieuse d'un réalisateur à l'apparence calme. Le niveau émotionnel du film est très intense, mon amie n'en a pas cru ses mirettes et son pauvre coeur.
Old Boy est surréaliste et sa bande originale souligne cet effet, entre tango, classique et orchestral, c'est une folie pure, avec des images surprenantes, tout dans l'excès avec quelques notes acides sur les moeurs et le regard sur une société consommatrice (la télévision devient amie, maîtresse, dieu en somme). La force de ce cinéma est de mélanger toute forme d'histoire et de culture, Kafka croisant Akira par exemple... Oh Dae-Soo enfermé dans sa petite chambre, vit le même calvaire qu'un Monte Cristo ou le héros du film de Noé "Seul contre tous". Mélangez ceci à des scènes de tortures implacables et du karaté et vous obtenez un film incroyable et complètement hallucinant (sans avoir fumé !).
Old Boy est devenu plus qu'un film culte dorénavant et a bénéficier d'un bouche à oreille que je n'aurais jamais cru possible, je suis assez heureuse que le cinéma asiatique devienne peu à peu une réalité, même si les remakes Américains me mettent quelque peu sur les nerfs.
Le "Hallyu" qui regroupe la nouvelle vague Coréenne cinématographique, n'a rien à envier à Hollywood d'ailleurs ni au Festival de Cannes (de quoi les faire baver), ce phénomène fait rage en Corée et les films (drame, romance, thriller, animations...) gagnent nos salles obscurs et ce n'est pas pour me déplaire, il est favorisé par la politique des quotas instaurés par les autorités coréennes, celle ci obligeant les salles à diffuser des films locaux pendant un certains nombres de jours. Ainsi, la production cinématographique nationale se retrouve protégé de l'hégémonie Hollywoodienne et devient autonome. Un rêve que n'a jamais pû réaliser le cinéma français par manque d'appui ou de films intéressants sans doute.
A ne pas manquer "Sympathy for Mister Vengeance" qui est le premier volet d'une trilogie de vengeurs haineux dont fait partie Old Boy et dont "Sympathy For Lady Vengeance" clos le tout, c'est tout aussi génial et ça se consomme sans limite.