Paracelsia

† La Madone Anthracite †

Dimanche 23 avril 2006 à 1:49

Paracelsia ©

 

Je me mutile à jamais,
profonde libération où la douleur est si forte,
que mon sang ne s'écoule
et pourtant, sans jouer, j'aime me crucifier,
car d'un ciseau je fends mes phalanges si atrophiées.
C'est l'horreur que l'on voit à travers moi, je meurs.

Je me mutile pour toujours,
profonde exaspération où le sang se répand,
que la douleur éparse survole le ciel en flamme.
C'est que j'aime me lacérer comme les enfants sages,
effrayante décadence, lorsque je tue mes envies.


Mes amours ont emprunter ces visages profanes,
ces morts aux âmes creuses qui se glissent en dehors,
quand la nuit en plein jour fait pleurer ses nuages,
je vois à travers vous des êtres sans clémence.
Puis-je aimer, si mon dieu est une invention?



Je me mutile au revoir,
profonde solitude où souffrance est demeure dans mon cerveau malade,
si sourire est la vie, je veux sourire toujours,
mais un jour de grandes peurs je pourrais tout blesser
 et d'un vif coup de lame je mutilerais les vivants.
Aimez moi ou tuez moi, je veux vivre pour toujours
dans un monde de poésie qui ne seront jamais les miennes.


Photo de Ira Bordo
©

Vendredi 21 avril 2006 à 0:08

Plus jeune je voulais être un garçon parce que cela m'enrageait de voir les privilèges accorder à mes petits frères juste parce qu'ils étaient des "mâles".
En grandissant, j'ai appris beaucoup de choses sur le sexe fort, notamment qu'à travers l'Histoire, les hommes de pouvoir étaient soutenus par des femmes et qu'elles les menaient par le bout de la braguette pour parfois diriger leur pays.
Les hommes si forts et si téméraire ne supportent pas la faiblesse, ces émotions incompréhensibles qu'ils ressentent face aux femmes, face à leur corps, et ils préfèrent les humilier, les cacher comme des trésors pour pouvoir les dominer et ainsi dominer leurs envies, contrôler leur émotions, mais voilà, rien ne marche, alors on brûlent les femmes trop belle en mettant tout ceci sur le compte de la sorcellerie, on dit que la chevelure des femmes est une vanité du diable, qu'elle excite l'homme... Au lieu de la punir elle, pourquoi ne pas taper sur ceux qui ont des pensés idiotes et écoeurantes. Ce sont bien des hommes qui ont écrits toutes ses conneries d'époque sur la femme pêcheresse et qui l'ont faite passer pour sorcière, coupable du pêché originel, succube...
Toutes excuses est bonne du moment que les femmes perdent la face. Et certaines le font. Ce qui m'enrage en ces temps, c'est la force des femmes face à la faiblesse des hommes, ceux ci qui pour prouver leur virilité nous battent, nous violent, nous séquestrent, nous font mal avec leurs mots, nous empêchent d'exister, nous rêvent en sainte vierge, nous rêvent en fantasme... Tout plutôt que d'avouer que le sexe fort, c'est nous. Ne vous étonner pas si nous devenons carnassières...
Carrément pas féministe, j'ai dorénavant envie d'être fière d'être forte.


Photo de François Nars ©

Lundi 17 avril 2006 à 17:27



USA  - 1980 | Un film de David Lynch | John Hurt (John Merrick), Anthony Hopkins (Dr Frederick Treves),  Bancroft (Mrs. Kendal)



En 1884, le Dr Treves découvre l'existence d'un homme étrange: John Merrick, véritable bête de foire, abandonné de tous en raison de son physique repoussant, qui vit dans une cage, est battu par son propriétaire et ne sait rien du monde extérieur. Intéressé alors par ses difformitées et voulant à tout prix l'étudier, le Dr Treves rachète John à son propriétaire. Et c'est en l'étudiant qu'il va découvrir que derrière cet être apeuré et hideux se cache un être intelligent et doué de sensibilité.


Il y a des films comme ça qui vous rendent malades et vous donnent envie de haïr tous les Hommes. Ce que j'ai retenu d'Elephant Man c'est ce cercle vicieux d'utilisation d'un Etre humain au profit d'autres Etres humains, le pauvre Merrick sera une bête de foire toute sa vie que ce soit dans la misère ou parmi les bourgeois qui le tolèrent simplement parce qu'il est l'amusement et l'excentricité du moment. Plus que l'histoire, c'est le spectacle visuel qui séduit, car il nous rapelle le fantasmagorique du 19ème siècle du cinéma de Méliès principalement. Lynch travaille sur la naissance de la philantropie (l'Homme s'intéresse véritablement au corps) et il mélange ça à la mentalité de Merrick et de son propre univers qu'on lui connaît. A la fin lorsque Merrick décide de mourir, on voit cette maquette de cathédrale qui nous rappelle les références de Lynch (Quasimodo). Merrick décide qu'il est comme tout le monde et doit mourir comme tout le monde: digne. Il voit sa mère et l'on sait qu'il meurt, on voit ce qu'il voit et ressent.

On connaît les monstres de Lynch, thème récurrent dans ses films. Après le mélange entre réalité et rêve, il utilisera sûrement l'histoire de Merrick pour faire accepter le monstrueux dans la société tout comme le fait peut-être Tim Burton, en faisant passer les humains pour des monstres alors que les créatures sont sensibles.
J'ai apprécié l'hommage rendu aux vieux films et à Méliès. Le film est touchant et même vous arrache une larme si ce n'est du dégoût, mais pas pour Merrick.

Le personnage de Merrick à véritablement existé ainsi que tous les autres, il se nommait Joseph Carey Merrick le 5 Août 1862 en Angletererre à Leicester au 50 Rue Lee. Dès son enfance avant même qu'il ait atteint sa deuxième années, il commence à developpé des tumeurs sur son visage. La situation va alors empirée, des espèces de bulbes apparaissent sur son front son corps, et son bras droit grossit et deviens pratiquement inutilisable. En grandissant il prend conscience de son état, surtout vis à vis des autrs. Il a du mal à avoir des relations avec les gens, on le fuit, on le tyrannise. Merrick se refugie alors dans son imagination... Il restera toute sa vie plutot solitaire. Jusqu'à ce qu'il rencontre le docteur Treves.

Jeudi 13 avril 2006 à 0:28

Paracelsia ©


S'unir dans l'angoisse et l'ennui
Le sang et le sperme ne suffissent plus
Le corps effiloché dépend de l'autre chair
Puis aime jusqu'à l'épuisement, l'écœurement.

 

La vue avortée, la poussière dans l'âme
C'est un fléau inadmissible que de voir l'amour
Les yeux s'égorgent devant tant de cruauté
Pour avoir aperçu le monde tragique qui s'époumone.

 
S'enchaîner dans l'oppression et la haine
Puisque les larmes et la pitié sont torturés
Les corps s'entassent aux portes du paradis
Puis désir hanté jusqu'à l'hébétement, l'énervement.

 

Le coeur torché, le sang empoisonné
C'est un sort jeté sur le monde que de sourire
La mainmise sur les hommes, dépend d'une invention
Qui adore se sacrifier, s'étouffer pour un monde qui se dévore.

 
S'aimer dans l'indécent et l'épouvante
La joie et le sacrifice ne suffissent plus
Le corps apeuré dépend de l'autre chair
Puis aime jusqu'au meurtre, l'attente d'un renouveau.


Tableau de A. Andrew Gonzalez
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Samedi 8 avril 2006 à 2:58



Une petite fille s'est écrié "Un fantôme!" et je me retourne pour voir qu'elle me pointe du doigt. Je suis intrigué, et ma cousine me dit que c'est sûrement l'imprimé de Manson sur mon sweet qui  la terrorise. Je me retourne complètement, je longe le doigt sur sa petite tête blonde et lui chuchote que je vais la faire fondre dans une casserole pour la manger, et elle hurle. Je presse le pas pour fuir avec ma cousine, les parents sont alertés. Je n'ai même pas envie de rire, je suis éreinté et limite blasé. Une dame me regarde ébahit et perds le contrôle de son caddie, je lui lançe "Pas d'autographes merci" et elle fonce dans les bouteilles d'eau, ma cousine est hilare.
Sortir avec moi relève d'un périple absolument bizarre, si ce n'est pas une bagarre qui s'engage, c'est une joute verbale gagner d'avance d'ailleurs ou encore des regards à la dérober, des moqueries sinistres qui me donne l'impression d'être une star. Les imbéciles ne savent pas s'exprimer et il y en a pas mal. Je me rapelle de ce jour où un groupe d'idiots méprisants me lançèrent des questions navrantes sur mon look et ma musique et mes amis... Pourquoi m'habiller ainsi? Pourquoi écouter ceci? Suis-je une traîtresse à ma race? Suis-je raciste? Pourquoi tout mes amis sont blancs et bizarres? En générale lorsque j'ai envie de me faire insulter, je dit que oui, je n'aime pas les noirs même si j'en suis une. Parfois je ressents le besoin d'être gentil et moins casse-gueule et de dire que je ne sais pas, que c'est comme ça, que je n'ai pas beaucoup d'amis noirs, juste parce que ceux-ci me fuyent où que je les évitent, car j'ai horreur du rap et du rn'b et que la plupart essaye de me convertir de force. Que je préfère mille fois perdre la tête sur les reefs d'Iron Maiden que sur les mouvements de culs de Beyoncé. Que je suis difficile avec le choix de mes amis et que je les trouvent dans le cercle de mes passions. Que non, ce n'est pas ma faute si je n'ai pas les mêmes goûts que tout les autres de ma communauté. En somme que je les emmerde profond avec le guidon du facteur. Ces gens là sont les premiers à me parler de mixité et de partage des cultures. Mais pour eux, un blanc qui écoute du rap est intelligent, un noir qui écoute du métal ou autre chose est un traître... Douce hypocritie!

Illustration de Asya Schween
©

Lundi 3 avril 2006 à 2:08

                
Voici mon amie, merveilleuse sorcière qui vous ensorcelle de ses photos magiques, de ces portraits d'elle et de ses amies. Je ne puis faire une biographie digne d'elle, il n'y a personne mieux qu'elle qui puisse se raconter.
     
     


                   
     
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Vendredi 31 mars 2006 à 18:11




 

 

http://paracelsia.cowblog.fr/images/BettyBoopChrismas.gifLes Cartoons sont des petits bijoux de folies, fabriqués dans des studios parfois laissé à l’abandon par les boîtes de production, car la mode de l’époque était de copier ce qui se vendait le mieux, en somme; Disney.

Il était une fois le vertige à vous fendre en deux, celui des cartoons de la Warner qui surenchérit dans l’absurde et les situations grotesques complètement à l’opposé de la nature et des personnages bienveillants et lissés de Disney. A la Warner, les acteurs animés sont méchants, hilarants et prennent des coups horribles dont ils se relèvent constamment et même mort, la blague continue en Enfer ou au Paradis.

http://paracelsia.cowblog.fr/images/MGMTheBlitzWolf.jpg

http://paracelsia.cowblog.fr/images/BettyBoopChrismas.gifLa modernité est le maître mot de ces nouveaux dessins animés, car l’action se passe souvent dans un contexte présent et rurale avec les technologies de l’époque, les mimiques et les situations comiques, emprunter à l’imaginaire des frêres Fleischers (créateurs de Popeye et Betty Boop), et aux acteurs comiques comme Keaton, Chaplin.

Le chapitre Cartoons est bien mince dans le livre de Luca Raffaelli (Les âmes Dessinées) où il passe en revue les différences avec Disney, et les situations les plus caractéristiques du Cartoons. En sublimant tous les travers et défauts des Hommes et en les poussant en dehors des limites par le biais de personnages animés, les Cartoons fait avec un budgets restreints font vaciller l’Empire Disney et ouvre enfin une nouvelle perspectives à la création.

“Si les personnages de Disney représentent les enfants que les adultes désirent, ceux de la Warner sont comme les enfants dans la vie, peut-être même pire » On ne parle jamais d’aversion pour Disney, mais on comprends de suite les grands écarts de différence, Disney fabrique le rêve, Warner s’amuse à détruire un monde superficielle. Des enfants qui reprendrait un conte et le démolirait avec leur propre langage. Malheureusement, commercialement parlant, Disney l’emporte sur les « sales gosses » de la Warner, pour les mêmes raisons qui ont fait du manga la bête noire des parents, le modèle n’est pas celui que l’on souhaite.

http://paracelsia.cowblog.fr/images/LooneyToons0.jpg

http://paracelsia.cowblog.fr/images/BettyBoopChrismas.gifLes personnages de Cartoons crée par des gens comme Jones, Freleng et Avery sont bien partout, ils voyagent et bougent beaucoup, on ne les retrouve jamais dans un foyer particulier, ils vivent ça et là et s’amuse à se faire des blagues comme des enfants de primaires, ils sont toujours agités et la rivalité entres les personnages récurrents est plutôt amicale que véritablement dangereuse. Le début d’un cartoon peut débuter d’une façon très romantique, avec une vue d’une campagne et des oiseaux et une musique très douce, puis tout peut basculer à l’arrivé d’un personnage qui en a ras le bol de jouer les saints et refait le cartoon à sa manière.

http://paracelsia.cowblog.fr/images/BugsBunny.jpg

http://paracelsia.cowblog.fr/images/BettyBoopChrismas.gifChez Disney, le rapport à la famille, à un foyer, à la nature est toujours présent, il faut des amis et un méchant suprême. 

Le « take » est une expression que nous connaissons tous, c’est le moment où le personnage change de comportement, comme un coup de foudre rapide, mais qui dure assez longtemps à l’écran, comme le coyote de Tex Avery qui commence à avoir la langue qui pends en rideau à la vue de la divine rousse de ces rêves, le fait ensuite qu’il se frappe violemment avec un marteau, qu’il ait des yeux exorbités, ce sont des sentiments que tous le monde possède poussé à l’extrême dans les cartoon de la MGM à la Warner «  C’est une sorte d’expressionnisme animé des sentiments : ce qui devait être clair selon Disney, le devient ici de façon outrancière ». On représente des états amoureux comme un trouble irrépressible, les personnages perdent tout contrôle et de raisonnement, c’est la même chose en ce qui concerne les bagarres et les obsessions pour un ennemi de toujours. Ainsi, Coyote court constamment après Bip Bip, Tom après Jerry, et Sylvestre après Titi et cela à quelque chose de l’idylle amoureuse, car ils pourraient tous chassés une autre proie, mais leur passion c’est de pourchasser l’objet de leur désir.

 http://paracelsia.cowblog.fr/images/Hazel0149.jpg

http://paracelsia.cowblog.fr/images/BettyBoopChrismas.gifLes animateurs sont à l’image de leurs personnages, ils construisent l’effet humoristique et construisent les situations de leur personnages, les animateurs prenaient les défauts de chacun pour créer leurs âmes animés, ainsi le zézaiements de Daffy Duck était une imitation de la voix de Léon Schlesinger, producteur de la Warner qui semblait être un peu « idiot » et a trouvé la voix de Daffy très amusante. Les animateurs semblaient prendre un malin plaisir à ridiculiser les producteurs et les patrons de la boite en inventant tout un tas de système pour qu’ils ne voient jamais la conception de leur projet.

Contrairement à Walt Disney qui contrôlait tout les faits et gestes de tout le monde, les créateurs de la Warner étaient délaissés, car on ne croyait pas en eux. Ils ont pût alors être totalement libre et jouer les « sales gosses » dans les studios et à travers leurs créations.

http://paracelsia.cowblog.fr/images/Coyote.jpg

Jeudi 30 mars 2006 à 23:45

Paracelsia ©


Si blanche et si étrange pâleur

D'une peau si douce sous ma langue.

Si je le sers si fort, ce n'est pas par peur,

Mais je le hais de ses étreintes si longue.

 

Je l'aime si grand, que ma peau, mille fois, s'écorche

Lorsque mon âme ressent cet amour.

J'ai le corps percé de ces broches,

Infime petites choses sublimes en plein jour.

 

Le ciel divague quand je ne saigne plus.

Mes mots s'entrelacent pour ne dessiner que lui.

Si ma rage écoeurante s'est lut,

C'est qu'avant mes yeux aimait la pluie.

 

Petites cicatrices imprimé sur mon cœur,

Pardonne les offenses d'un esprit brouillé

Qui ne connaissait aucun chemin par cœur

Et qui s'est acharné  sur des pages brûler.

 

J'ai encore cette haine du monde

Au fond de ma chair indécente,

Une boule immense, écarlate et ronde

Qui empêche l'amour qui se tourmente.

 

Mais j'ai tellement souffert de ces migraines,

A tant vouloir courir après ce rêve parfait

Que je suis tombé sur l'émotion même,

Mon amour immense que j'aime si laid.



Tableau de Douglas Hofmann
©

Mardi 28 mars 2006 à 15:53



 Walt Disney était un homme très agité qui cherchait toujours à faire mieux, entourée de collaborateurs apeurés par ce que pourrait faire ou dire l'homme.
La magie des premiers Disney est très importante en terme d'économie, de production et de recherches. Mais ce qui rend Walt Disney si intéressant, ce sont ces rêves, son utopie, son orgueil qui s'élève sous les toits et les jeux du plus célèbre parc à thème du Monde: Disneyland. Il était l'enfant au centre de son propre monde avec cette imagination qui a fait naître un Empire à sa mesure.

 On trouve les origines de son imagination et son besoin de rêve dans son enfance, on trouve les raisons de sa tyrannie au sein de son entreprise dans son enfance, on retrouve aussi certains imaginaires dans son enfance. Aussi, les écrivains Leonard Mosley, Bob Thomas et Marc Eliot (qui on écrits des biographies de Walt Disney) nous raconte les douloureux moment de l'enfant Walt face à son père, Elias Disney qui était sévère et froid contrairement à sa femme douce et joyeuse, brisé par l'austérité de son mari. De plus semblerait-il, Elias était aussi bigot et s'intéressait à la politique. On nous apprend alors que Walt avait un Oncle assez marginal et il serait à l'origine de l'amour de la nature et du monde imaginaire de Walt, cet oncle finira dans un asile.

Malgré la frustration qu'Elias provoque chez Walt, ce dernier semble se transformer peu à peu au modèle qu'il ne supporte pas. De ce fait, Walt Disney apparaît aux yeux de son personnel comme une figure paternel qui souhaite toujours de la reconnaissance et surveille tout le monde. L'empire Disney devient une bulle «familiale» assez étouffante que l'on veut fuir et critiquer. Il y a des anecdoctes sur certaines situations à l'intérieur de la boîte Disney qui sont assez flagrantes. On sait qu'après la réalisation du film « Bambi », les animateurs dans les studios avaient une façon particulière de s'informer lorsque Walt Disney se trouvait là: «L'homme est dans la forêt!» était leur code d'alarme. La vie dans les studios était loin d'être drôle, car il n'était pas bon d'être une personne de caractère lorsque l'on travaillait pour Walt Disney.

Toujours à la poursuite de nouvelles techniques, Disney réinvestissait tous son argent dans de nouvelles recherches afin d'améliorer son dessin. Et l'on voit bien que ces techniques sont extraordinaires, car on sent que les mouvements du visage et du corps sur ces personnages de fiction sont aussi les nôtres. Au tout début, Mickey et les autres possédaient un corps en «caoutchouc» et des «cercles» pour faciliter le travail des animateurs qui étaient «soumis à des rythmes de travail exténuants», des personnages qui se tordent sans se briser, mais la violence chez Disney n'est jamais aussi grave que ceux des studios de la Warner.

Disney va ensuite établir des règles du mouvement dans le dessin animé, pour lui, il faut que tout le corps du personnage soit en mouvement, même si il est en arrêt, ce sera le même principe pour les objets «Tout doit être clair et évident, chaque action doit être aussi bien mise en relief». Il faut que l'on soit préparer à l'action qui va suivre et que l'espace dans laquelle elle s'est produite réagisse aussi. Disney révolutionne alors le monde du dessin animé, il a développer un langage et des règles que les animateurs peuvent suivre. C'est dans ses studios que sont fabriqués les premiers dessins animés en couleurs et les premiers plateaux pour des multiplans. Ce qu'on peut lui reproche tout de même c'est de vouloir trop surpasser la réalité que de l'interprêter, et c'est en cela que le rêve disneyien devient un peu agaçante.

Aussi, sommes nous tenter de dire que la représentation du père de Walt Disney passe par les rôles de méchants qui veulent briser l'harmonie qui règne entres les gentils et pervertir sinon briser l'innocence. L'ambiguë chez Disney, c'est cet homme qui garde encore ses rêves d'enfant, qui veut créer un monde magique et celui qui ressemble de plus en plus à son père et passe parfois pour un «tyran» auprès de certains de ces employés. Comme les Etats-Unis n'avaient de vieilles légendes propres aux blancs américains, on allait puisser dans les vieux contes Europpéens.
A travers son parc à thème, il veut raconter beaucoup plus d'histoire au monde et terminer un rêve d'enfant qu'il ne pensait plus pouvoir traduire à travers les dessins animés. Disneyland rassemble la famille, la magie, la nature, les légendes européenes et une utopie.

 Enfin je ne raconterais pas que Disney était antisémite, un peu dinguo, et qu'il était farouchement anti-communiste et qu'il a dénoncé beaucoup de gens de son personnel, qu'il y a eu des grèves au sein de Disney. Un Grand Homme fier de son pays et très patriote...
Oups!

Un film docu sur Disney, une vision cauchemardesque du monde de Mickey Mouse vu par Arnaud des Pallières "Disneyland mon vieux pays natal" que je vous recommande d'urgence. Pour ma part, je ne suis nullement fan de Disney, je dois dire que c'est très bon commercialement, mais personnellement tout cela me sort par les yeux. Je suis née et j'ai grandit avec les cartoons de la Warner et Tex Avery, donc Disney rien du tout. J'ai certes apprécié "Taram et le chaudron Magique" et "Merlin l'Enchanteur" ainsi que "Fantasia" mais je n'ai jamais supporter un Disney, c'est le meilleur moyen de me faire vomir mon quatre heure. Lorsque l'on sait que le type était un connard on a moins de mal à s'en vouloir de ne pas aimer ces niaiseries comme tout le monde.



DISNEY TOUS DROITS RÉSERVÉS SUR LES IMAGES & CLIPARTS ©

Dimanche 26 mars 2006 à 23:28




Mon portable n'est plus valable, il s'éteint tout seul 15 fois par jour, ou ne filtre plus d'appel. Mon portable est un modèle qui ne se fabrique plus, on me dit de me mettre à la page et d'en acheter enfin un avec de la couleur. Quelle horreur! Je me résigne et accepte le portable semi-dernier-cri que l'on me donne en aumône, il est déjà utilisé et semi-bousillé, je l'adore déjà. J'ai effacé les numéros sur mon ancien portable, puis j'ai effacé ces numéros à elle, j'avais envie de pleurer, un an après sa mort, j'ai toujours l'impression que je la trahis en voulant l'effacer de mon répertoire, l'effacer de ma vie.
J'ai des hauts le coeur et je finis par supprimer sa trace sur mon mobile, je garde le numéro de ses parents. Je voudrais pouvoir effacer mes souvenirs avec ces amies que j'ai perdu en moins d'un an dans des morts absurdes et violentes. Je voudrais qu'on se souvienne d'elle, je voudrais ne plus avoir de bosse dans le coeur.
Photo de Zena Holloway ©

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