Paracelsia ©
S'unir dans l'angoisse et l'ennui
Le sang et le sperme ne suffissent plus
Le corps effiloché dépend de l'autre chair
Puis aime jusqu'à l'épuisement, l'écœurement.
La vue avortée, la poussière dans l'âme
C'est un fléau inadmissible que de voir l'amour
Les yeux s'égorgent devant tant de cruauté
Pour avoir aperçu le monde tragique qui s'époumone.
C'est un fléau inadmissible que de voir l'amour
Les yeux s'égorgent devant tant de cruauté
Pour avoir aperçu le monde tragique qui s'époumone.
S'enchaîner dans l'oppression et la haine
Puisque les larmes et la pitié sont torturés
Les corps s'entassent aux portes du paradis
Puis désir hanté jusqu'à l'hébétement, l'énervement.
Le coeur torché, le sang empoisonné
C'est un sort jeté sur le monde que de sourire
La mainmise sur les hommes, dépend d'une invention
Qui adore se sacrifier, s'étouffer pour un monde qui se dévore.
C'est un sort jeté sur le monde que de sourire
La mainmise sur les hommes, dépend d'une invention
Qui adore se sacrifier, s'étouffer pour un monde qui se dévore.
S'aimer dans l'indécent et l'épouvante
La joie et le sacrifice ne suffissent plus
Le corps apeuré dépend de l'autre chair
Puis aime jusqu'au meurtre, l'attente d'un renouveau.
Tableau de A. Andrew Gonzalez ©