D'une peau si douce sous ma langue.
Si je le sers si fort, ce n'est pas par peur,
Mais je le hais de ses étreintes si longue.
Je l'aime si grand, que ma peau, mille fois, s'écorche
Lorsque mon âme ressent cet amour.
J'ai le corps percé de ces broches,
Infime petites choses sublimes en plein jour.
Le ciel divague quand je ne saigne plus.
Mes mots s'entrelacent pour ne dessiner que lui.
Si ma rage écoeurante s'est lut,
C'est qu'avant mes yeux aimait la pluie.
Petites cicatrices imprimé sur mon cœur,
Pardonne les offenses d'un esprit brouillé
Qui ne connaissait aucun chemin par cœur
Et qui s'est acharné sur des pages brûler.
J'ai encore cette haine du monde
Au fond de ma chair indécente,
Une boule immense, écarlate et ronde
Qui empêche l'amour qui se tourmente.
Mais j'ai tellement souffert de ces migraines,
A tant vouloir courir après ce rêve parfait
Que je suis tombé sur l'émotion même,