Paracelsia

† La Madone Anthracite †

Lundi 17 avril 2006 à 17:27



USA  - 1980 | Un film de David Lynch | John Hurt (John Merrick), Anthony Hopkins (Dr Frederick Treves),  Bancroft (Mrs. Kendal)



En 1884, le Dr Treves découvre l'existence d'un homme étrange: John Merrick, véritable bête de foire, abandonné de tous en raison de son physique repoussant, qui vit dans une cage, est battu par son propriétaire et ne sait rien du monde extérieur. Intéressé alors par ses difformitées et voulant à tout prix l'étudier, le Dr Treves rachète John à son propriétaire. Et c'est en l'étudiant qu'il va découvrir que derrière cet être apeuré et hideux se cache un être intelligent et doué de sensibilité.


Il y a des films comme ça qui vous rendent malades et vous donnent envie de haïr tous les Hommes. Ce que j'ai retenu d'Elephant Man c'est ce cercle vicieux d'utilisation d'un Etre humain au profit d'autres Etres humains, le pauvre Merrick sera une bête de foire toute sa vie que ce soit dans la misère ou parmi les bourgeois qui le tolèrent simplement parce qu'il est l'amusement et l'excentricité du moment. Plus que l'histoire, c'est le spectacle visuel qui séduit, car il nous rapelle le fantasmagorique du 19ème siècle du cinéma de Méliès principalement. Lynch travaille sur la naissance de la philantropie (l'Homme s'intéresse véritablement au corps) et il mélange ça à la mentalité de Merrick et de son propre univers qu'on lui connaît. A la fin lorsque Merrick décide de mourir, on voit cette maquette de cathédrale qui nous rappelle les références de Lynch (Quasimodo). Merrick décide qu'il est comme tout le monde et doit mourir comme tout le monde: digne. Il voit sa mère et l'on sait qu'il meurt, on voit ce qu'il voit et ressent.

On connaît les monstres de Lynch, thème récurrent dans ses films. Après le mélange entre réalité et rêve, il utilisera sûrement l'histoire de Merrick pour faire accepter le monstrueux dans la société tout comme le fait peut-être Tim Burton, en faisant passer les humains pour des monstres alors que les créatures sont sensibles.
J'ai apprécié l'hommage rendu aux vieux films et à Méliès. Le film est touchant et même vous arrache une larme si ce n'est du dégoût, mais pas pour Merrick.

Le personnage de Merrick à véritablement existé ainsi que tous les autres, il se nommait Joseph Carey Merrick le 5 Août 1862 en Angletererre à Leicester au 50 Rue Lee. Dès son enfance avant même qu'il ait atteint sa deuxième années, il commence à developpé des tumeurs sur son visage. La situation va alors empirée, des espèces de bulbes apparaissent sur son front son corps, et son bras droit grossit et deviens pratiquement inutilisable. En grandissant il prend conscience de son état, surtout vis à vis des autrs. Il a du mal à avoir des relations avec les gens, on le fuit, on le tyrannise. Merrick se refugie alors dans son imagination... Il restera toute sa vie plutot solitaire. Jusqu'à ce qu'il rencontre le docteur Treves.

Par nondine le Lundi 17 avril 2006 à 17:37
putin... je l'avais v uce film et il m'a beaucoup touchée, mais de le voir en vrai, sa enleve tout le coté fictif. rien que de me mettre a sa place sa fai mal
Par Plaiethore le Mercredi 19 avril 2006 à 10:46
Sachant qu'aujourd'hui le hors norme est un fléau à abattre, je n'ose même pas imaginer ce que pourrait être son existence à l'heure actuelle.
Par jeffreylebowski le Lundi 24 avril 2006 à 12:09
C'est un film magnifique, je l'avais revu au ciné puis là je me suis tape le DVD.
Par CaLyPsO le Mardi 25 avril 2006 à 8:36
purée ce film m'a fait tellement pleurer ! il es vraiment trop bien fait snif
Par sk8terboi le Mercredi 26 avril 2006 à 8:53
le gars c pa elephant man ??
Par CaLyPsO le Vendredi 28 avril 2006 à 14:58
c'est marqué lol
Par nubiennes le Jeudi 5 avril 2007 à 11:22
ça c'est le premier film pendant mon enfance qui m'avait choqué mais je l'adore ce film c'est Le Film ^v^
 

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