Un mentor qui tombait bien dans ma vie d'alliénée atomisé, j'ai tout laissé paraître pour lui, j'ai étalé mes blessures à vif et j'ai attendu de l'écoeurer, mais il a fait une chose assez peu commune il a chercher à me savoir au lieu de me tringler. Il avait des mots qui font mal, des mots fragiles qui définissent nos sentiments les plus profonds.
Avec Thierry, il y avait cette jouissance particulière, à l'écouter parler et rire, à l'imaginer, à l'écouter respirer, les chuchotements de ce beau diable m'ont rendu démente et dépendante. Je l'avais dans le coeur, la tête, entres les cuisses, c'était bon d'avoir cette pression là dans ma vie avant. Je me trouvais belle amoureuse, je me suis trouvé laide en attente. Il a cracher en moi un venin insidieu d'une couleur à vous faire pâlir d'orgueil juste un autre jour dans ce jardin aux pommiers tronqués. Revivre inlassablement ces prémices meurtrières de quelques jours maudits.
Thierry est parti sans me dire adieux et sans me haïr ce fut pire qu'un coup de couteau, j'aurais préférer la haine et le mépris, j'ai de suite repris de mauvaises habitudes, au lieu de rester à pleurer dans mon lit, je suis sorti pour m'étourdir l'esprit et m'offrir au premier venu. Je me suis toujours protéger comme ça, écarte les cuisses ma fille, n'embrasse pas, jouis comme tu le peux, mais ne pleure surtout pas, tu n'est pas faible.
De héros, Thierry était passé à mauvais ange, mais je ne lui en veux plus du tout, j'ai eu mon compte de sensations, j'ai des marques en dedans et en dehors, j'ai vu et fait tout ce qui était possible d'être accomplit, j'ai définit mes limites dorénavant. Il ne faut rien regretter, j'ai des souvenirs brillants, des vaseux et des atrocités, le miracle que cet ange à réussit sur moi, était de m'apprendre à pleurer sans en avoir honte et me rendre moins mauvaise, je lui en suis toujours reconnaissante. J'ai un jour rassemblé toutes ses lettres et je les aient ficeller avec un ruban bleu, ce qui en sorcellerie délivrerait quelqu'un d'un envoûtement. Cela ne fonctionne pas du tout, mais tant mieux, car lorsque tout va mal je me replonge dans la faierie de ces mots si doux, de cette chaleur de tout cette tendresse pour moi, car c'est toujours présent en moi.
Orgasme d'amour...
Photos de Edward Norton par Steven Klein ©