Paracelsia

† La Madone Anthracite †

Lundi 15 mai 2006 à 3:20

Ceci représente les 3 états que j'aime retrouver chez certains personnages de films et 3 forts caractères que j'admire à la folie, si l'un de ces choix se retrouve dans un long métrage ou un court, même mauvais, sachez que je serais toujours là dans un coin à rire comme une démente, parce que y'a pas à dire avec ces catégories là, on s'embête pas, voir moyennement. Supers Nanas un peu flipper quand même.

J'ai appelé cela les 3 grâces lorsque j'étais à la fac, je m'explique, 3 actrices qui représente à merveilles les catégories énoncés au cinéma. Les gagnantes sont:

 

 1.Catégorie folle : Bette Davis alias Jane Hudson dans «Qu'est-il arrivé à Baby Jane ?» de Robert Aldritch (1962).



Première frayeur premier amour lorsque j'ai visionné ce film petite (ma grand-mère adoptive m'a fait voir de ces choses !), donc je vois Jane Hudson sous les traits de Bette Davis, affreuse, mauvaise pire qu'un monstre, qui torture sa sœur et qui continue à se prendre pour une star, qui continue à s'habiller comme à ses débuts d'enfant star, c'est à vous faire peur franchement. Mais sincèrement, elle m'a fait très bonne impression, j'ai été fan et ce film représente bien la folie comme je l'imagine, version féminine (jalousie, hystérie, vengeance, petites piques, quête de la jeunesse etc…). Chaque fois que Jane apparaissait à l'écran j'en avais des nausées.

Je vous fait quand même un petit résumé de ce superbe film: Jane et Blanche Hudson sont deux sœurs. Jane Hudson, est une véritable enfant vedette dans les années 20, grâce à une chanson reprise par toute l'Amérique. Mais passée l'adolescence, le public l'a complètement oubliée. Et c'est sa sœur, Blanche, qui devient célèbre à son tour, en devenant une actrice de cinéma renommée. Un terrible accident de voiture va mettre fin à sa carrière, la rendant complètement dépendante de sa sœur aigrit. Au fil du temps, on découvre le vraie visage du mépris, de la rancœur d'une Jane Hudson que la célébrité perdue à rendu complètement folle.


Mention spéciale de la folie pour Asia Argento dans «Le livre de Jeremy», Andrea Ferréol dans «La grande bouffe» et Samantha Eggar dans «Chromosome 3»

 

2. Catégorie Putain : Ornella Mutti alias Cass dans «Contes de la folie ordinaire» de Marco Ferreri.

 

Emerveillement devant une très belle Ornella Muti en proie à ses démons et à la violence de ses amours. Bizarrerie qu'est le personnage de Cass qui représente la folie et le désir en un, l'amour et la mort. Insoutenable solitude et désespoir d'une beauté face à celui de l'homme qu'elle aime et qui s'enfonce avec elle dans une passion plus que troublante. Meurtrie par la vie, Cass paraît froide et mécanique, une poupée jolie sans vraiment d'intérêt, mais lorsqu'elle s'enfonce une épingle géante dans la mâchoire, on s'intéresse soudain à ce sujet complètement hallucinant, cette prostituée des beaux quartiers n'est plus un objet de désir, elle devient une femme que sa situation a brisé. L'homme qu'elle aime essayera de lui offrir une nouvelle vie, mais elle n'arrive plus à retrouver l'innocence perdue. Alors par dépit, Cass un jour, enfonce son épingle à nourrice dans son vagin. Et face à cette horreur, son homme la quitte et ne l'aide pas. Elle finira par se trancher la gorge.


Femme en souffrance, les putains au cinéma ne sont pas des femmes qui aiment véritablement leurs situations, elles ont l
'air de souffrir plus que les autres, mais ce sont celles qu'on entend hurler le plus en silence. En passant par la petite Jodie Foster qui joue le rôle d'Iris dans un «Taxi Driver» dément et cruel jusqu'à Julia Roberts dans un «Pretty Woman» romantique et soft, c'est toujours le rêve qu'un jour on puisse les sortir d'un cauchemar qui hante ses âmes creuses.

 

3. Catégorie Castratrices : Elisabeth Moody alias Vera Cosgrove dans «Braindead» de Peter Jackson.

 

C'est fun, c'est complètement loufoque, mais la mère de Peter Cosgrove représente le pire de ce que peut-être une castratrice, empêchant son fils d'évoluer dans une autre sphère que la sienne, lui interdisant tout bonheur et plaisir, interdisant son désir. Et souhaitant le réduire en un petit jouet, son tout petit bébé qui ne lui désobéi pas et qui lui restera fidèle toute sa vie, d'ailleurs à la fin du film, elle veut le reprendre dans son ventre.

 

Tout gérer, prendre toutes les décisions importantes, décider, savoir mieux que son conjoint, son enfant, ce qui est bon (pour lui, surtout), bref c'est une forme de déresponsabilisation de l'autre qui joue. Carrément rien à voir avec une femme forte et qui mène le front à la Ellen Ripley. Les castratrices se retrouvent souvent dans des films d'horreurs allez savoir pourquoi c'est une bonne recette pour expliquer les comportements de fou furieux des rejetons, rien que le cas de Norman Bates est un exemple à lui seul.


Les femmes deviennent des mantes religieuses qui achèvent les hommes à force d'amour et d'attention. Les gros bonnets de Russ Meyer mettent souvent à exécution leurs idées de castrations en soumettant l'homme à n'importe quel prix. Le plus bel exemple moderne étant quand même celui de Bree Van De Kamp de la série «Desperate Housewives», une femme qui dénigre ouvertement son mari devant les enfants, et devant les amis, qui dirige tout et ne laisse rien transparaître et voudrais que tout soit toujours parfait sans prendre conscience de l'agacement que cela provoque au sein de sa famille.


Photo 1: "Le Livre de Jeremie" d'Asia Argento ©
Photo 2: "Qu'est-il arrivé à Baby Jane?" de Robert Aldritch ©
Photo 3: "La Grande Bouffe" de Marco Ferreri ©
Photo 4: "Chromosome 3" de David Cronenberg ©
Photo 5: "Conte de la Folie Ordinaire" de Marco Ferreri ©
Photo 6: "Braindead" de Peter Jackson ©
Photo 7: "Desperate Housewives" de Marc Cherry ©

Lundi 8 mai 2006 à 18:12

En visionnant Darkman que je n'avais jamais vu, j'ai eu l'idée de parler d'un genre sérieusement exploité depuis assez longtemps, c'est-à-dire les Supers Héros, pas de simples humains qui pratiquent la vendetta, mais bien de ces personnages très spéciaux qui sont le plus largement issus de comics ou plus récemment de jeux vidéos. Certains ont des pouvoirs extraordinaires, d'autres sont si spéciaux que malgré le fait de n'avoir aucun pouvoir «magique» ou «mutant» mérite leurs titres.

Les particularités du héros sont :
- Qu'il possède des capacités extraordinaires communément appelées superpouvoirs.
- Qu'il porte un costume distinctif (voir ridicule), le plus souvent collant avec des couleurs vives.
- Qu'il possède une double identité, une double vie: celle d'une personne normale, et celle de super héros, secrète.
Ceci étant les traits particuliers observés dans les bandes dessinées américaines qui ont donné lieu à ces Êtres pas ordinaires du tout et qui sera décliné sous toutes ses formes au cinéma.

Mais, le tout premier super héros daterais de 1908 et serait français (rien que ça). Nyctalope est un héro feuilleton du quotidien français "La Dépêche". Il est doté d'un superpouvoir qui est la vision nocturne, il mène une double vie et porte un costume de justicier. Cependant, ce n'est pas un héro de bandes dessinée. S'ensuit la venue d'un super héros tout droit sorti de l'imagination Nippone en 1930: "Ogon Bat" qui est issu des théâtre d'images appelé kamishibai, le narrateur pouvant changé le personnage et faire les bruitages, lui donne à ses débuts une apparence d'homme à tête de mort dorée portant une cape et un bâton magique. Malgré sa laideur, il n'est pas un méchant, il est quelqu'un de simple avec de grandes valeurs (genre défendre la veuve et l'orphelin). C'est en 1960 qu'on en fait une adaptation filmique, il devient "Ogon Bat" le mort-vivant qui a été réveillé lors d'une excavation de ruines de l'Atlantide. Il protège dorénavant la veuve et l'orphelin. Il est épris d'une jeune fille appelée Marie qui peut l'appeler à volonté. N'oubliant pas aussi Superdupont, qui est un personnage créé le 21 septembre 1972 par Jacques Lob et Marcel Gotlib dans Pilote 672 des éditions Dargaud, et poursuivie dans le mensuel Fluide Glacial. Dérisoire, voire ridicule, super-héros à la française, Superdupont se voit affubler d'un béret, de charentaises et d'un baguette de pain sous le bras. Ce superhéros parodique a fait l'objet d'une adaptation sous la forme d'une comédie musicale dirigée par Jérôme Savary en 1982. Il paraît que LePen l'a utilisé un jour pour sa campagne politique, c'est vraiment dommage...

 

"Superman" est né de l'imagination de Jerry Siegel et Joe Shuster et se voit publié dans la revue Action Comics de l'éditeur DC Comics en Juin 1938. Il est le père d'un vague de super héros doté de pouvoirs surhumains qui va passionné des millions d'américains, puis le monde entier. Mais le phénomène est beaucoup plus intense aux Etats-Unis, où chaque américains est un héro avec des supers valeurs pour défendre son pays contre l'ennemi (va savoir lequel). Ce type de personnage s'implante donc durablement aux States et entre dans sa culture populaire. Le Super héros de bande dessinée sera aussi utilisé pour la télévision, pour la seconde guerre mondiale (propagande oblige), pour le cinéma et enfin les jeux vidéos.

J'adore les comics et je suis plutôt contre ces adaptations cinématographiques, que j'estime raté la plupart du temps, Spawn et Daredevil étant les plus mauvaises (quoique Blade aussi). Le cinéma a sut crée ses propres super héros, bien que la plupart du temps, ils ne possèdent pas de super pouvoirs, ils restent des personnages hors normes qui ont marqués par leur très grande force physique et mental.

¤ Superman (où comment porter de jolies collants) ¤
Je ne serais dire combien il y a eu d'adaptation pour ce héro, mais c'est décidément celui que je supporte le moins. Je n'ai jamais aimé ce clown aux supers pouvoirs, fou amoureux de Lois Lane et qui avait une identité secrète aussi trouble que la cellulite de Paris Hilton. Ce qui le différenciait de Clark Kent n'étant que ces lunettes et sa coupe de cheveux à la gominat. J'avais envie de secouer Lois en lui disant «mais t'es bigleuse ou tu es totalement idiote». Prétentieux et beaucoup trop inhumain, je n'ai jamais put aimer ce gros débile en collant.

 

¤ Batman (où comment avoir des oreilles ridicules et être classe) ¤
Batman est un personnage créé par Bob Kane et Bill Finger en 1939, publiées par DC Comics. Sans doute le héro que j'adore le plus au monde. Batman est sombre, violent et riche (un gros plus). Il ne possédait aucun pouvoir surnaturel, il devait cogiter constamment. La mort de ces parents fait que le spectateur est avec lui depuis le début, et sans état d'âme, il va nettoyer Gotham de la vase de méchants super vilains. Les méchants dans Batman sont charismatiques et le plus beau reste sans doute Le Joker (magnifique interprétation de Jack Nicholson), vient ensuite la sublime Catwoman et le fou furieux Homme Mystère (merci Jim Carey d'avoir sauvé cette horreur que fut Batman Forever)
J'aimais le côté mystérieux et sa violence, malgré tout il reste le plus juste (la preuve dans la ligue des justicier, ils vont tous devenir méchant sauf lui)

¤ Hellblazer (où comment embêter Satan) ¤
Hellblazer est un Comic-book de 1987 sur les enquêtes bizarres de John Constantine, détective du paranormal créé par Alan Moore dans les pages de Swamp Thing (La Créature du Marais) et publié dans la collection Vertigo, ligne "adulte" de l'éditeur DC Comics.
Encore un personnage que j'adore (la BD coûte cher je trouve). Je penses que ce personnage a beaucoup de classe d'où le demi écoeurement de voir Keanus Reeves jouer ce rôle. Limite Sting aurait été plus crédible, puisqu'à l'origine de la BD, Alan Moore voulait que le personnage en soit le sosie avant que les dessinateurs le fassent évoluer.
Bref Constantine me plaît par ce côté pathétique et très sombre de son caractère, il fait son boulot, fume comme un damné, il est désagréable, son côté blasé me fait hurler de rire, surtout lorsqu'il se prend des cuites avec des morts. Je le trouve apathique mais tellement humain, son job est assez inquiétant et n'importe qui péterait un plomb à sa place.

¤ The Crow (où comment jouer du Rock avec la tête d'un mime) ¤
The Crow est un personnage crée par James O'Barr et publié en 1989. C'est surtout le film qui m'a permise de connaître la bande dessinée, et il n'y a pas photo la bande dessinée est mieux. Quoique le film de Proyas m'ait énormément plût parce que j'ai adoré les acteurs et l'ambiance du film. Pareil, à l'inverse de Superman et de son monde assez gnangnan, il y a l'horreur d'une ville saccagée tous les ans par des violeurs, des barges et des tueurs. Michael Wincott est sublime en super vilain, amant de sa demi-sœur, une asiatique complètement malsaine. Le super héro est accompagné d'un corbeau et tous ses pouvoirs tiennent de l'oiseau maudit. Brandon Lee a une prestance assez étrange et un maquillage de clown triste qui en dit long. C'est aussi un de mes anti-héros préférés.

¤ Spiderman (où comment j'ai dérapé de mon mur) ¤
Spiderman est crée par Stan Lee et Steve Ditko en 1962. C'est un personnage peu commun, car il est jeune, c'est un adolescent mal dans sa peau, que tout ses camarades embêtent constamment, qui un jour se retrouve doté de pouvoir formidable, après avoir été piqué par une araignée radioactive (rien que ça). J'ai beaucoup plus aimé la série animée que les films, je n'ai pas accroché à la projection, mais j'ai adoré ce personnage complexe qui, après la mort de son oncle va devoir grandir très vite et accepter ces responsabilités, c'est-à-dire mettre à profit ces pouvoirs aux services de la veuve et de l'orphelin. Comme tous les super héros, Peter Parker est amoureux d'une femme qui ne l'aimera jamais (oui Mary Jane ne l'aime pas), ce qui va doublement le forcer à faire des choix draconiens.

¤ Darkman (où comment péter un plomb avec parcimonie) ¤
En 1990, un personnage né à Marvel Comics et crée par Ralph Macchio, Bob Hall et Mark Texeira apparaît. Tout d'abord scientifique naïf et sans intérêt puis un homme défiguré, Darkman est une œuvre assez surprenante, surtout pour la version de Sam Raimi (d'ailleurs je me demande toujours si il n'a pas lui-même crée Darkman qui a été ensuite un comics).
Le film est assez marrant, il y a des scènes de crises assez folles où le héro pète une sacrée durite mais où le montage est fait de façon à ce que ce soit complètement hallucinant. Darkman est l'histoire d'un scientifique défiguré à la suite de l'explosion de son labo causé par un très vilain homme d'affaire. Il est visqueux, moche, il veut se venger et sans états d'âme il les enverra en enfer.
 
¤ Blade(où comment j'ai paumé mon dentier) ¤
Crée par Marv Wolfman et Gene Colan, il apparaît en 1973 dans les pages de Tomb of Dracula de la légendaire maison d'édition Marvel. Blade est au début le personnage secondaire des aventures de Dracula, puis il devient vite le héro, ce qui lui vaudra une adaptation au cinéma et un succès pour Marvel qui jalousait longtemps déjà les succès de DC Comics. Blade est l'anti stéréotype des vampires et une certaine fierté pour les noirs américains, car oui, c'est un héros avec des pouvoirs, il est née vampire hybride, il est rejeté par les hommes et les vampires, il se méprise tel qu'il est et de ce fait il hais les vampires. Blade est noir et sort le jour. Du jamais vu encore. Malgré tout, je n'aime toujours pas les films Blade, l'acteur me déplaît et les scènes d'actions encore plus.

 

¤ Spawn (où comment j'ai ris pendant longtemps) ¤
En 1990, Spawn, crée par Todd Mc Farlane (de sa boîte de production «Image Comics ») est le super héro le plus célèbre, l'enjeu est de taille puisque l'on y parle d'une guerre entre le ciel et l'enfer et cet homme si banal deviendra dans la mort, un enjeu entre les deux camps. C'est l'histoire d'Al Simmons, agent spécial de la CIA dont la mission était d'éliminer certaines personnes au nom du gouvernement. Pas de pot pour lui, ces gens sont des super vilains qui vont décidé de se débarrasser de lui en le faisant crever dans l'explosion d'une usine d'armes biochimiques (oui il faut de la science sinon c'est pas du jeu). A sa mort, Al Simmons va retrouver le diable du 7° sous sol de l'enfer. On lui proposera un pacte: il pourra revoir sa femme Wanda et se venger, mais en échange il doit devenir un Hellspawn (leader de l'armée des Enfers) chargé de mener la lutte contre les forces du Paradis. Film raté, surtout vers la fin ou ça devient insoutenable, Spawn reste quand même mon personnage favori.

 

¤ Hellboy (où comment embrasser un gros monsieur tout rouge) ¤
Hellboy est crée par Mike Mignolia en 1994 et publiée Chez Dark Horse. L'adaptation cinématographique m'a laissé mi-figue, mi-raisin, mais j'ai adoré Ron Perlman dans le rôle, parce qu'il était sacrément ressemblant avec le personnage comics. Et le personnage de Kroenen m'a assez fasciné, puis comme je ne suis ni extasié, ni ennuyer, je ne sais pas comment interpréter ma vision du film.

¤ Daredevil  (où comment je me suis mangé la porte) ¤
Daredevil est un personnage crée par Stan Lee et Bill Everett en 1964 et édité par Marvel Comics. Un personnage qui possède tout les caractéristiques du super héro (dont celui d'acquérir un pouvoir surnaturel par un élément scientifique comme la radioactivité, les rayons gamma etc) n'est pas celui que je préfère, mais il a été le sujet d'une adaptation cinématographique assez moche je trouve, surtout à cause de l'acteur Ben Affleck et de Jennifer Garner. Le film m'a laissé aussi froide que Madonna sur sa table de chirurgie. Ce ne fut pas de l'ennui mais une indifférence absolue.

 

¤ X-Men (où comment j'ai brûler mes mains) ¤
Les X-Men sont un groupe de personnage créé par Stan Lee et Jack Kirby vers 1963, publié dans le X-Men n° 1 édité par Marvel Comics. En France, ils sont apparus pour la première fois en 1970 dans le journal Strange n° 1. Assurément mes supers héros favoris qui sont soit des supers héros ou des super vilains, parfois certains personnages changent de camps, c'est aussi une leçon de vie sur l'intolérance et la haine des gens face à ce qu'ils ne connaissent pas. Tout cadre social, toute génération confondu, on peut devenir ou être un mutant. Ceux ci apprennent à maîtriser leur pouvoirs, aidés par leur mentor: le Professeur Xavier, paraplégique et télépathe qui les accueille dans son école spécialisée pour jeunes mutants. Stan Lee a avoué qu'ils avaient utilisé l'aspect génétique de la mutation pour créer un nombre important de personnages doués de superpouvoirs, sans avoir à inventer une origine particulière pour chacun d'eux. Ce qui a valut de pouvoir décliné plusieurs autre revue pour certains personnages devenus autonome, et faire de X-Men un marché très lucratif. Le film a été un énorme succès, mais il ne fallait pas être un devin pour le prévoir, cela vous étonnerait si je vous disais que cela m'a aussi laissé froide qu'un boudin dans un congélateur?

 

¤ Hulk (où comment je suis devenue verte) ¤
Hulk est un personnage de Stan Lee et Jack Kirby apparu pour la première fois en 1962 chez l'éditeur Marvel Comics. Je l'avais découvert dans la série Hulk que diffusait M6 lorsque j'étais plus jeune et que j'ai adoré en somme. Le comics par contre ne m'a jamais attiré, pas plus que le film de Ang Lee d'ailleurs. Tout d'abord gris à cause de l'impression papier de l'époque, Hulk devient vert parce que c'est la seule couleur que l'on pouvait reproduire. Ce personnage était fascinant parce qu'il était d'aspect très effrayant et que la première chose que l'on fait à sa vue c'est de déguerpir, mais il est ambiguë parce qu'il défend aussi la veuve et l'orphelin. Le film quand à lui donne un autre aspect du géant vert qui est plus que trouble, on ne sait pas si il est un super gentil ou un super vilain, mais personnellement je l'ai trouver attendrissant, David Banner se bat pour imposer son esprit et reprendre le dessus sur la bête. Un Dr Jekyll et Mr Hyde assez musclé.

 

¤ Wonder Woman (où comment j'ai appris à attraper les hommes) ¤
Crée en 1941 par William Moulton Marston et sa femme Elisabeth Holloway Marston, publié All Star Comics, c'est la première femme super héro et la plus connu. La série diffusé sur la télévision (je ne me souviens plus de laquelle) a aussi été un succès, m'est avis que c'était grâce aux courbes de Linda Carter. On prédit depuis maintenant plusieurs mois une adaptation cinématographique, et je n'ose pas regarder les prétendantes au rôle. Bref, c'et l'histoire de Diana Prince, qui est une amazone venue d'une l'île paradisiaque pour combattre le crime. Elle sera souvent aidée de Steve Trevor, un pilote qui est son patron, mais qui ignore la vérité sur son identité. Une pirouette, et hop ! Diana devient Womder Woman, agile et puissante, doté d'une force surhumaine et d'un lasso magique qui fait dire la vérité. L'action se déroule pendant la deuxième guerre mondiale. Lors de sa diffusion sur CBS, l'action se situe dans le monde moderne.

Voici en gros pour les comics, mais que reste t-il des super héros et héroïne exceptionnelle née du cinéma et du jeu vidéo? "Matrix" est une révolution je trouve, assez jolie parce qu'elle nous plonge dans une réalité glauque et très informatique, le réveil de Néo est une sacrée tuerie, le super vilain dans "Matrix" est un personnage superbe et que dans ce monde, on ne sait plus trop qui est le gentil, le méchant. Mais il est clair que le super héro est Néo, qu'il est là pour «tenter» de rétablir un semblant d'ordre. Bien sûr, les suites assez bof nous expliquerons d'autres vérités assez frustrantes d'ailleurs. Dans le film "Incassable", on regarde le très pathétique Bruce Willis, un vieux père de famille tassé et fatigué apprendre qu'il est un Etre particulier, car il ne peut pas mourir, enfin qu'il est incassable. Ce qui est le plus beau dans ce film, c'est bien entendu la fin (j'ai peur de spoiler), enfin où une leçon sur le mythe du super héros et du super méchant nous laisse pantois.
Les femmes ne sont plus en reste, mais contribuent surtout à nous offrir des films assez pitoyable ou de bons gros nanars. Si les seins et les courbes de Angelina Jolie ont participé au succès de "Tomb Raiders", il n'en est pas moins que la super héroïne moderne fait mouche. Plus sexy, plus disponible que le super héros, elles ont le temps de se battre, de se faire des permanentes, de prendre des douches et de coucher avec des petits amoureux: Une véritable femme moderne. Ainsi l'héroïne de "Résident Evil" n'y échappe pas, la bonasse (excusez moi du terme) avec son brushing tue des zombies et elle respecte là un must du super héro, c'est-à-dire être seul contre tous et sortir vainqueur, toujours en étant sexy d'ailleurs.
La meilleur et la plus respectueuse de ses supers motivées restant Ellen L. Ripley, heroïne de "Aliens" qui n'en finit plus de les massacrer et de se recevoir du jus d'hémoglobine tout le temps. 4 films pour une super femme au caractère bien trempé qui réussit à faire mieux que tous les hommes armés de la saga. Sans aucun pouvoir surnaturel, Ripley réussit à prouvé qu'elle peut-être bien plus qu'un Superman ou qu'une Buffy. Perso j'ai un faible excessivement étrange pour Xéna la guerrière...
Le super héros fait vendre, peut-être à cause de sa capacité à nous vendre des super pouvoirs, ou une force hors du commun, qui nous fait espérer être plus fort face à nos ennemis.

 

 

 

Image 1: Hellblazer Cover (Alan Moore ©)
Image 2: Ogon Bat ©
Image 3: Superdupont (Lob & Gotlib ©)
Image 4: Spawn (Todd Mc Farlane ©)
Image 5: The Crow (James O'Barr ©)
Image 6: Gotham Knights- Batman (DC Comics ©)
Image 7: Superdupont (Lob & Gotlib ©)
Image 8: Le Phoenix -X-Men (Marvel ©)
Image 9: Alien 4 ©
Image 10: Xéna ©

Samedi 6 mai 2006 à 23:05

Je me souviens de leurs regards, j'arrivais vers eux très sérieuse en soulier vernis, remontée contre mes sentiments qui m'ont mise en pièce, puis je leur demandait: "Qu'est-ce que tu veux que je te fasse?". Au début ils semblaient timides, puis se déchaînait leur folie hormonale qui me donnait des aigreurs d'estomacs, qui me faisait mal. Je subissais avec l'espoir d'entendre un mot gentil, de ressentir quelque chose, mais derrière ses grognements et ses grands gestes, rien ne se passait, je finissais par mordre et cogner. Ils repartaient satisfaits, je demandais des sous parfois. Jamais je n'ai pleuré, on m'avait déjà fait tant de mal que j'emmerdais la honte et la douleur.
Je m'étais faite un jeune ami, troublé par mes écrits et ma personnalité, qui m'avait rejoint de nombreuses fois pour m'épier, apprendre de moi. Pourquoi est-ce que j'ai ressenti ce besoin de lui dire de faire ce genre d'horreur? Lui, si jeune et désillusionné par un viol, par une mère hystérique et des frères et soeurs à la pelle. Il m'avait dit qu'un vieil homme le suivait le soir, lorsqu'il rentrait chez lui, je lui ai dit "Laisse le venir, et si il veut te toucher, fais toi payer, fais toi désirer, qu'il en crève". Les jours suivants, le jeune garçon m'offrait des CD, des livres, il se prostituait, aimait s'avillir, je le regardait avec effroi, il se transformait en quelque chose de pathétique, il devenait moi. Je l'ai fuit, il a essayé de se faire mal, appel au secour et je revenais comme une mère faible et attentive. Un jour, il m'a emprunter mon corset et il s'est enfoncé dans la vie des Marais, je ne l'ai plus revut. Je repense à lui aujourd'hui, parce qu'il fait parti d'un passé étrange, parce que j'ai changé, parce que je voulais être amoureuse et devenir une fille qui s'aime. Et il a fallut que je gâche tout en jouant l'infidèle, en recommençant comme avant, sans me soucier de mon fiancé, même si je sais que ça ne l'inquiètera pas. Ce qui me fait sourire de joie pourtant, c'est le fait que ça m'a vraiment écoeurer et que je culpabilise, chose jamais vu encore...

Illustration de Joshua Petker
©

Samedi 6 mai 2006 à 2:42

Paracelsia ©

Belliqueuse exanthème, anorexie drastique de l'amour passion
si le diable a sût s'y dissimuler, on comprendra tant de souffrance que ce mépris si doux qui transcende notre cœur.
Les mots sont magiques et s'imbriquent tant bien que mal pour laisser déborder l'animosité.
Monde pathétique, temps aphasique, mon cœur est ce désert incompréhensible qui veut s'exclamer, mon esprit est cette clenche sur laquelle on tire pour ouvrir la porte sur un massacre, que sais-je ?
Tant de souffle pour un si grand silence, mon petit cœur amnésique essaye encore de combattre la méfiance pour retrouver les couleurs de cet arc-en-ciel en deuil. Mais l'esprit accablé est trahit, révolté et avertis sans cesse.
Ne suis-je la putain de la mort qui enfante tant de damnés en ce monde ?
Ne suis-je la femme-enfant qui épouse l'affliction pour mieux s'en détacher ?
Je me veux lacune dans son cœur, immondice s'il daigne m'aimer.
Je me veux scarifier ses allégations et ses révélations sur la torture du cœur.
Ma terreur a les yeux d'une profondeur incestueuse et mythomane.
Ma petite hargne a cette terreur au fond de ses iris cinabre qui vous gèle les sangs et vous font l'aimer plus fort.
Ma petite lésure à cette âme qu'ont les fous éveillés, ces paroles simples de frissons.
Mon écorchure à ses larmes invisibles qui me coupe le souffle lorsque ses paupières sont closes et que sa poitrine trésaille.
Ma catin à la peau d'un mort aimé des anges, un corps atrophier de beauté suppliciée.
Ma tendresse vaut la coupure de ma poitrine pour en extirper cette mélodie alcoolique qui sanglote les soirs de maladie.
Ma douce lame grisante, mon obscurité malsaine.


Photo de David LaChapelle ©

Vendredi 5 mai 2006 à 1:02


France - 2001 | Un film de
Claire Denis | Avec Vincent Gallo (Shane), Tricia Vessey (June), Béatrice Dalle (Coré), Alex Descas (Léo), Florence Loiret-Caille (Christelle), José Garcia (Choart), Aurore Clément (Jeanne), Nicolas Duvauchelle (Erwan)
      

"Coré et Shane sont des êtres à part. Leur vie est régie par une soif inassouvible de chair et de sexe qui les pousse à se transformer en de véritables ogres modernes." Shane alors chercheur, part en voyage de noces à Paris afin de retrouver son ami Léo et sa femme Coré pour se soulager de cette horreur.
Trouble Every Day est tout d'abord un film charnel, où les corps sont sensuels, blessés, désirés, phantasme, chairs sanglantes, humeurs visqueuses. Claire Denis autopsie l'enveloppe, mais aussi l'être partagé entre la raison et la bestialité instinctive. Loin de nous composer un film clinique comme sait si bien le faire Cronenberg, la réalisatrice nous livre une fable étrangement formatée. Loin d'être un film gore comme tant d'autres, car l'esthétisme y est à tomber, tout est bien cadré, et nous sommes loin des monstres grotesques du genre "gore". Dans Trouble Every Day, nous sommes confrontés à nos propres peurs et questionnements sur l'identité humaine et la bestialité qui dans ce film est montrée avec beaucoup de franchise, un peu trop même, car parfois on a la vague impression que la réalisatrice aime les bouchers qu'elle façonne...
Claire Denis aime les corps, elle les explore avec une rare sincérité, ne négligeant pas même leurs imperfections. Elle nous offre en l'occurrence deux pièces de choix : deux acteurs aussi imprévisibles qu'indomptables, marginaux et loin des strass. Béatrice Dalle, dans la peau de Coré, est tout simplement sublime. Carnassière, séductrice et maternelle dans sa générosité, elle hante littéralement les scènes qu'elle traverse, sa présence sensuelle, ahurissante nous passionne. Vincent Gallo... L'écorché de service, à l'itinéraire finalement voisin de celui de sa partenaire de tête d'affiche. Le genre inspiré trop emmerdant, qui fait fuir bon nombre de réalisateurs, sinon les plus barrés. Le type entêté, qui finit par se faire tourner lui même dans son singulier Buffalo 66 avec Christina Ricci. Le regard halluciné, il trouve sa place naturellement ici en monstre désespéré transpirant la sensualité et rongé par sa frustration. Personnage extrême pour acteur atypique, son interprétation de Shane, c'est toute la tension du calme avant la tempête.

Tout ceci est entraîné par la sublime et magnifique bande originale du groupe anglais Tindersticks, tout aussi atypique, étrange, sombre et carrément larmoyante. Si la narration est d'une logique implacable et les effets visuels flous parfois et d'une lumière peu commune, nous pouvons saluer la musique légère mais pourtant si violente du groupe.
Trouble Every Day est d'abord un film pour les affamés, ceux qui veulent du changement et du neuf sur les écrans, ceux qui veulent retrouver quelques sensations devant un écran vide de films sincères et originaux. Quoi de plus évident à filmer que le désir pour combler l'insatisfaction des conventions. Film très peu bavard, avec des langueurs certes, mais c'est ce qui lui donne ce côté quasi hypnotique. Les cris affreux des victimes restent gravés dans nos esprits, et c'est cela qui impressionne beaucoup plus que les scènes sanglantes. Beaucoup de gens sont sortis de la salle de projection écoeurer par ces jeux sexuels qui se termine en déchirures cinglantes, alors que les victimes hurlent et souffrent, le tout filmé comme si la jouissance était là. Le dernier plan, magistral, est un gros plan sur l'oeil de l'épouse naïve qui finit par voir le secret de son mari. Une goutte de sang glisse le long du rideau de douche où vient de se laver Shane. Rideau final rappelant un autre rideau: la robe de Béatrice Dalle qu'elle lève comme au début d'une pièce, dévoilant peu à peu son sexe au regard d'un homme bientôt victime du spectacle qu'il contemple.  Perso, je me fiche pas mal d'un manque d'explication ou de justification du film, il me plaît, c'est la vision d'un amour infamant et cruel, à consommer sans fin pour les âmes NON sensibles...
Site Internet
Bande Annonce & Extraits


Mardi 2 mai 2006 à 2:33



Madame rêve de cet homme à la peau fragile à la barbe futile qui s'était privé d'amour jusqu'à croiser son chemin à elle. Comme une formule magique, abracadabra suffit à lui faire tourner la tête et il tomba fou amoureux d'elle et de ces étrangetés. Abreuver de passion et de poudre de perlimpinpin, Madame fut enchanté d'amour jamais reçu. Homme artiste, homme harpiste, il jouait avec frénésie sur les ficelles de son âme jusqu'à la rendre fièvreuse. Impression d'avaler son odeur et ses maux, le magicien n'avait de tort que ses doutes d'adultes solitaire.
Madame et son pantin se savourent et s'écartèlent dans l'indécence, fusion suffocante qui provoque une peur indéscriptible chez l'homme pompom qui s'enfuit.
_ Petite fille ton amour me fait peur, on ne m'a jamais aimé comme toi, si je ne pars pas, tu me fera perdre mon âme.
Fin de l'hystérie sensuelle, terminer les moments de jouissance à perdre conscience, à perdre haleine et peines.
Madame devient ultime, Madame devient catin et insensible, fume des vit comme l'on sucerait des bouts de vices. Madame s'écarte sur les murs de la honte oubliée, pour l'évicter à travers le corps de ses ombres d'hommes zonzon. Madame n'a que l'amour à offrir et lorsque son coeur se présente, ils le piquent violamment. Errance de socquettes et de culottes, le sang se répand trop souvent après les coït sans lendemain, Madame réclame des sous et pas de baisers, elle cogne sur les corps malades, écrase les autres coeurs avec ses bottes. Personne ne peux plus sauver ce qui reste, et dans sa folie agonisante, Madame se sent idiote.

Heureusement qu'un jour mon coeur gaffeur, tu es arrivé et avec ta maladresse et tes tares tu as sût réchauffer mes ignobles tragédies.
Photo de Jenni Tapanila ©

<< Page précédente | 1 | 2 | Page suivante >>

Créer un podcast