Paracelsia

† La Madone Anthracite †

Mardi 29 août 2006 à 23:19

"Déclaration" de Cartier est un parfum étrange, au lycée avec mon novice ça nous avait prit comme ça de lui trouver des accointances avec la verge. Oui, ce parfum sentait la pitcha, la lulutte, popaul, la bite, le pénis, le bénitier etc... Lorsque j'avais sortit cette conclusion à voix haute, mes consoeurs avaient vite prit la grippe et lancer un débat sans fin sur "le zizi a t-il une odeur?", l'une disait que non, que si odeur il y avait c'était le saumon pourrit dans un bac à frigo, l'autre qui riait tout le temps, complètement à côté de la plaque disait que le liquide de monsieur n'avait pas de goût. Mon novice pourtant l'avais sentit, il ne cessait de s'en asperger en fermant les yeux, se rappelant de tous ces hommes qui l'avaient souillés et moi je me perdait dans son cou en pensant aux hommes que j'avais souillé, ensuite il me proposait de lécher ses plaies. Euphorie. Moi je trouve qu'il y a une odeur particulière, c'est assez capiteux mais en même temps très fort et présent, ça vous fait tourner la tête comme un aphrodisiaque, ça s'imprègne partout sur vous.

Certaines disaient que c'étaient assez dégoûtant d'aimer une odeur qui rappelait la jouissance bestiale des hommes et d'autres se pressaient dans les parfumeries du coin pour en offrir à ces messieurs. Ce matin j'ai sentit à nouveau ces effluves délicieuses sur un homme qui était certes très content de l'effet de son essence acheter à prix d'or chez Cashman. J'ai beau avoir des souvenirs par milliers, j'ai l'impression que le présent me dégoûte juste parce que j'ai chopé une maladie désolante: le sérieux.

Le sérieux se marie foutrement bien avec l'ennui, et je me prends à rêver d'avoir un nouveau novice, une nouvelle vie de n'importe quoi, tout plutôt que le sérieux. Cela vous donne des vergetures, des kilos en trop et de la mousse entres les cuisses et des larmes aux yeux, sacrement plus fort que les hormones, le sérieux vous rends conne et très culcul, et vous vous prenez à avoir envie de péter loin des autres comme un chien que l'on a battu.

J'ai décidé que j'allais me l'acheter ce parfum juste pour retrouver un peu de cette fragrance débauchée qu'était ma vie, il me faut de nouveau la souillure pour ralentir ma croissance avant de devenir une femme sérieuse. Que mon cul soit avec moi, que la pitcha me bénisse.

Peinture de Bruno Di Maio ©

Par Minor-Catastrophes le Mercredi 30 août 2006 à 0:00
Je connaissais pas cette expression, pitcha... =D
Par ad-vitam le Mercredi 30 août 2006 à 18:15
Je peux pas te dire quel goût ça a, parce que heureusement j'y ais jamais touché. La seule fois ou je peux appliquer le mot "jamais" c'est bien sur mes convictions : jamais avec un homme.
Et quand aux abrutis d'hommes qui raconte (H24 à mon travail) que les minous sentent la crevette, je leur dis de changer de femmes.
De toute façons faire l'amour c'est comme faire la cuisine, faut laver les aliments avant de les mélanger.
Par Plaiethore le Mardi 5 septembre 2006 à 1:17
J'adore le côté très culinaire du commentaire de notre cher Ad-vitam ^^
Sinon, sinon, je suis foutrement d'accord avec toi Madone : le sérieux est un poison dangereux, lent et fianlement mortel... et combien de morts vivants sur cette terre...
Par Morwen le Dimanche 17 septembre 2006 à 10:04
Savoir profiter mais ne pas se gacher. Savoir meler seriux a hillarite. Partir dans des debats philosophique ou dans des ebats jambes en l'air.. Le blanc et le noir. Melanger chaques elements dans une vie en contraste, c'est ce que je m'efforce de faire, et que, je pense reussir. C'est ce qui fait ma vie moins plate que celle des autres, ne pas etre serieu du tout est trop capricieux, trop plat a son tour... Seulement, et selons chaques humeurs, le serieux prends le dessus, et vice-versa... Je vais aprocher ce parfum tiens...
 

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