Ce
film fait partie d'un cycle initié par "Whispering Corridors" et suivi
par "Memento Mori" et "Whishing Stairs" (voir ci-dessous).
Paracelsia
† La Madone Anthracite †
Samedi 4 février 2006 à 0:55
Samedi 4 février 2006 à 0:09
Corée du Sud | 2003 | Un film de Yun Jae-Yeon | Avec Song Ji-Hyo, Park Han-Byeol, Jo An, Park Ji-Yeon
"Fox, Fox, please grant my wish. Let us always be together."
Yoon Jin-Sung et Kim So-Hee sont liées par une amitié très forte. Toutes deux sont parmi les meilleures élèves de ballet du lycée ; So-Hee malheureusement se remet d'une blessure à la jambe, et ne peut plus s'entraîner pour le moment. Forcément dissipée, elle éloigne Jin-Sung de ses séances de répétition, au grand dam d'un
professeur peu commode.
Hae-Ju est une fille à l'appétit quelque peu inhumain. Son embonpoint s'en ressent, et elle vit principalement à l'écart de ses camarades cruelles, dans une salle d'arts plastiques abandonnée. Outre son affection dissimulée pour So-Hee, Hae-Ju y cultive sa fascination pour le mythe des "fox's stairs" (les escaliers du renard).
Quiconque
gravirait avec suffisamment de conviction ces mystérieux escaliers de
28 marches, situés à côté des chambres des élèves, verrait une 29ème
marche apparaître ; le souhait le plus cher de l'heureuse élue serait
alors exaucé.
Pendant ce temps-là, le lien qui unit Jin-Sung et So-Hee se détériore,
leur amitié étant mise à rude épreuve par l'approche d'une compétition
de danse de première importance. Subitement guérie, So-Hee semble bien
décidée à remporter la première place devant Jin-Sung. Cette dernière
vit très mal cette volonté, qu'elle considère comme une trahison. Il
suffit alors qu'une Hae-Ju miraculeusement affinée fasse son apparition
et mentionne la légende de la 29ème marche, pour que Jin-Sung énonce à
son tour un souhait - un souhait bien entendu, dont elle ne peut
entrevoir les redoutables conséquences..."
Résumé de Sancho Does Asia
Vendredi 3 février 2006 à 17:07
Corée du Sud - 1999 | Un film de Kim Tae-Yong & Min Gyu-Dong | Avec Lee Yeong-Jin, Park Ye-Jin, Kim Min-Seon
Je ne sais pas comment classer ce film ovni qui ne ressemble à rien de ce que j'ai pu voir (c'est bien avant la déferlante films d'horreurs asiatiques). Nous avons dans un lycée deux filles atypiques (dont l'une est beaucoup plus fermée et étrange) qui s'aiment. Enfin, ce couple serait heureux si dans l'école, elles n'étaient pas constamment jugées et détestées. L'une alors a du mal à avouer son homosexualité, elle commence à avoir honte. Dans ce film, les flasbacks sont difficiles à pister, tout s'entremêle et ce n'est pas facile de savoir si l'histoire commence ici, si elle s'arrête là... Une chose est sure, tout commence véritablement lorsque la jeune fille se suicide. Eh oui, l'effet de déconstruction (emploi de plan onirique, flashbacks) est un peu raté, on se perd dans le labyrinthe lynchéen que veut construire Kim Tae Yong et Min. Mais ce qui est sûr c'est que le film pose une critique sur le taux de suicide chez les adolescents en Asie : frustration et manque de réussite pour la plupart sont les causes d'une dépression flagrante chez la jeunesse asiatique.
Le journal intime des deux filles est un vecteur du film, la morbidité déjà présente dans le coeur de la suicidée laissait prédire ce qui allait lui arrivé. Le romantisme est ressenti grâce aux images léchées et magnifiées, mais le film est assez mal contrôlé, ce qui est bien dommage, car beaucoup de scènes restent intéressantes et originales, les effets visuels nous entrainent parfois dans une atmosphère malsaine.
Le journal partagé est une pratique courante en Corée du Sud. Ces carnets permettent d'extérioriser et de partager confidentiellement ses craintes, ses obsessions, ses secrets intimes refoulés. La production s'est servie de plusieurs véritables journaux pour concevoir celui qui est au coeur du film.
C'est un joli film poétique et ça on ne peut pas le cacher, le jeu des acteurs est d'un naturel fascinant, le fait que les adultes soient rarement présents confirme le malaise incompris de la jeunesse face à la tradition. De toute façon c'est un film qui mérite largement d'être vu et apprécié malgré son côté "insatisfaisant" concernant certains plans.
Critique de Paracelsia pour Shadowdreamers (Kei)
Vendredi 3 février 2006 à 0:16
WHISPERING CORRIDORS
Corée du Sud | 1998 | Un film de Park Gi-Hyeong (Park Ki-Hyung) | Avec Park Jin-Hee, Lee Mi-Yeon, Kim Gyu-Ri, Choi Gang-Hee, Yun Ji-Hye, Park Yong-Su, Lee Yong-Nyeo, Kim Yu-Seok, Yu Yeon-Su
"La veille de la reprise des cours dans un lycée pour filles. Mrs Park, enseignante sur ses vieux jours, est perturbée par une découverte dans les Year Books de l'établissement. 1993, 1996, 1999... Mrs Park semble avoir mis le doigt sur un indice récurrent qui la terrifie ; elle appelle aussitôt une certaine Eun-Young pour lui annoncer que, pendant ces neuf dernières années, une dénommée Jin-Ju n'a jamais cessé d'être parmi eux - en dépit du fait qu'elle soit morte. L'enseignante est ensuite assassinée par une apparition mystérieuse. Le lendemain matin, Ji-Oh et Jae-Yi sont comme il se doit les premières sur les lieux. Du moins c'est ce que croient les deux déléguées, mais il se trouve que Jung-Sook - "possédée par le fantôme des notes" - est déjà assise à son pupitre. Qu'importe, Ji-Oh entraîne sa camarade, timide et imposée, dans l'exécution de leurs responsabilités quotidiennes ; c'est alors que les jeunes filles découvrent le corps de "Old Fox" - comme les jeunes filles avaient l'habitude d'appeler Mrs Park, leur professeur principal - pendu au-dessus de la cours.
A voir absolument pour les fans des histoires de fantômes asiatiques!!!!
Résumé de Sancho Does Asia