Paracelsia

† La Madone Anthracite †

Mardi 10 mars 2015 à 13:40


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USA | 2014 | Un film de Justin Simien | Avec Tyler James Williams (Lionel Higgins), Dennis Haysbert (Dean), Tessa Thompson (Samantha "Sam" White), Kyle Gallner (Kurt), Brittany Curran (Sophie Fletcher), Marque Richardson (Reggie), Teyonah Parris (Colandrea "Coco" Conners), Brandon P Bell (Troy), Peter Syvertsen (President Hutchinson), Justin Dobies (Gabe), Brandon Alter (George), Keith Myers (Black Mitch), Naomi Ko (Sungmi), Malcolm Barrett (Helmut West a reality television producer), Kate Gaulke (Annie), Brian Curtis James (Martin)
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Ce film nom d'une pipe! Enfin! Ce n'est pas un film sur les gangs, les violences policières, ni sur le rap ou le r'n'b ni une énième comédie romantique ou de mec se déguisant en grosse mama black, ce film c'est un peu ce que j'attendais depuis The Very Black Show de Spike Lee où l'unique scénariste noir doit trouver une idée ou se faire virer et qu'il remet au goût du jour ces music-hall détestable où des acteurs blancs se maquillaient en "nègres" pour le public hilare et bien l'émission connaît un succès immense. Une satire qui tape sur le racisme ordinaire, pernicieux et très actuel. Dear White People est une satire pour moi, intelligente, drôle, intéressante où la caricature au final sert un propos sur l'intégration d'une communauté, doit-on s'adapter sans perdre de vue notre culture, où tout renverser pour une révolution.

http://paracelsia.cowblog.fr/images/dear1Capture.jpg"Dear White People" est principalement axé sur 4 personnalités, 4 étudiants qui se cherchent et avant d'être une histoire de couleur de peau c'est une histoire d'acceptation de soi à travers le regard des autres.
Sam est métisse et comme l'annonce un étudiant, elle serait le rejetons criard d'Oprah et Spike Lee, elle est radicale porte un regard critique sur les blancs, mais aussi sur sa communauté, au fil de l'histoire, on se rend compte qu'elle n'est pas une révolutionnaire qu'elle est attentive surtout au regard que l'on porte sur elle, on l'a érigé comme héritière de Malcom X sans qu'elle s'y retrouve, on se doute d'un complexe chez elle de son appartenance au "deux monde" sans satisfaire totalement l'un d'eux. Lionel est un jeune geek, vous savez, le pauvre gamin qui se fait constamment tapé dessus, car il n'est pas assez affirmé pour appartenir à un clan, Coco qui veut rompre avec ses origines, rêve de son prince charmant blanc, c'est l'une de ses filles sur-maquillés qui n'ont plus rien de naturelle (faux ongles, lentilles de couleurs, perruques) et veulent devenir célèbre. Troy lui, est un élève brillant effrayé par son père qui est le directeur de l'université et lui impose constamment la réussite, c'est celui qui plaît à tous, se fond dans la masse en faisant ce que tout le monde attend de lui. A travers eux, le réalisateur questionne surtout le rapport que l'on a avec soi, il n'est pas tolérable que l'on doive se gommer afin de satisfaire une quelconque exigence sociale ou communautaire. Comment ferait-on? Chacun de nous possède un caractère propre.
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 Je me suis tellement reconnue dans ce film, toutes ces caricatures qui existent sur les noirs, la violence qu'ils dégageraient, qu'ils sont incultes, qu'ils aiment faire du bruit, qu'ils aiment le poulet frit, les bijoux clinquants, des préjugés qui collent à la peau d'autant plus que la communauté continuent à véhiculer tout ça dans les clips, dans la rue, sur le net. Combien de fois ai-je entendu dire que j'étais noir qu'en apparence parce que je n'aimais ni les bijoux, ni le bruit, ni que la musique rap, que les films que j'aime sont trop chelou pour être appréciés par nous, que je n'étais pas de gauche, que je ne croyais pas en dieu, ni que je portais des fringues de "blacks" (ça je n'ai jamais compris hein faudrait m'expliquer parce qu'ils ne causent pas du boubou là).

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C'est un très bon film, drôle et accessible à tous. Le film prend un tournant décisif à la suite d'une soirée "Blackface" organisé par des étudiants blancs. Le réalisateur étant présent j'ai complètement été d'accord lorsqu'il a dit que le racisme était devenu sournois et structurel, on ne le dit plus trop et lorsque tu te plains tu reçois des critiques hallucinantes sur ta "paranoïa", ta "révolution qui fait plus de mal que de bien", que les noirs se plaignent toujours trop et qu'il faudrait cesser de faire culpabiliser les autres. Comprendre que lorsqu'on ne te traite pas publiquement ou avec virulence, de négresse, de nouache et de bougnoules, tout le reste peut passer voyons, les gens blaguent.
"Vous les noirs, vous êtes tout le temps de bonne humeur, c'est la musique de ton pays! Danse! Vous avez le sport, le chant et la danse dans le sang etc etc etc..." Je crois que le pire truc que l'on m'ait dit c'est "C'est fou, vous parlez comme nous, vous vous êtes bien adaptée". L'autre côté dans "ta" communauté ce n'est guère mieux, entre la bounty, traitresse, "tu parles comme eux wesh", "tu fais ta blanche tu crois pas en Dieu" (bordel, tu crois que tes ancêtres qui ont été évangélisés de force ont eu le choix), "le rock'n roll c'est pas pour les noirs" (vas dire ça à Robert Jonhson et les autres qui l'ont inventé et qui étaient noirs) que dire lorsque tu OSES sortir avec un blanc... En fait il faudrait pour plaire aux tiens et aux autres rentrer dans le moule que l'on t'as préparer, penser black, respirer black, manger black, parler black, le reste ce n'est pas pour toi, reste à ta place... Oublie qu'à la base tu as une PERSONNALITEE et une SENSIBILITEE rien qu'à toi. Pourquoi je devrais cracher sur mes ancêtres qui ont tellement lutté pour m'offrir la liberté d'être reconnu simplement comme un Être Humain et de vivre libre? Je ne peux pas connaître, aimé l'Histoire de ma communauté sans être ce que je suis, c'est - à -dire Moi? Faut-il être plus black que black, est-ce une compétition pour savoir si tu mérites ta couleur? Je dois choisir un foutu camp à la con? Putain je suis très fière de ce que je suis.
Bon sang! Tu te dis que tes gosses vont certainement morfler vu comme ça régresse... "Il y a une chose que le public aime plus que les noirs incultes, ce sont les blancs tarés et racistes". Tellement d'exemples qui font que ce film c'est certain sera dans mon top de cette année. Fort heureusement tout le monde n'est pas à mettre dans le même panier, bien heureusement, il y a juste des gens courageux, bon, sincère et qui refusent qu'on les réduise à une couleur.

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"On devrait voir des gens de couleurs et des minorités dans tous nos films. Le cinéma d’auteur est en grande majorité représenté et fait par des Blancs, et j’ignore pourquoi. Cela ne représente pas les Etats-Unis ni le goût des Américains"
Justin Simien

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PS: Mention spéciale à la salle de spectateurs couillons qui étaient à la limite de l'horreur lorsqu'un baiser entre deux hommes est échangé (cris d'indignations, hurlement, menaces verbales envers l'acteur, dégoûts etc...) heureusement que vous avez BIEN compris le message de tolérance hein! Encore un gros effort...

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Jeudi 20 août 2009 à 22:13

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USA | 2008 | Un film de Quentin Tarentino | Avec Brad Pitt (Lieutenant Aldo Raine), Eli Roth (Donny Donowitz), Christoph Waltz (Hans Landa), Melanie Laurent (Shossana Dreyfus), Diane Kruger (Bridget von Hammersmark), Julie Dreyfus (Francesca Mondino), Mike Myers (General Ed Fenech), Omar Doom (Omar Ullmer), Daniel Brühl (Frederick Zoller), Archie Hicox (Michael Fassbender), Til Schweiger (Hugo Stiglitz), Martin Wuttke (Hitler), Denis Menochet (Perrier LaPadite), Sylvester Groth (Goebbels), Jacky Ido (Marcel), Lea Seydoux (Charlotte LaPadite), Rod Taylor (Winston Churchill), Gedeon Burkhardt (Wilhelm Wicki), August Diehl (Deiter Hellstrom), Richard Sammel (Werner Rachtman), Samuel L. Jackson (Le Narrateur)
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http://paracelsia.cowblog.fr/images/Inglorious5.jpgQuelle déception fut "Boulevard de la Mort", où le Tarentino s'était largement gaussé à travers des flots de bavadarges dont il n'arrivait à extraire aucune émotion pour un véritable hommage au films Grindhouse, bordéliques, énervés, érotiques et violents au possible (Rodriguez à mieux réussit avec "Planète Terreur" ainsi que les fausses Bandes Annonces). Au mois de Mai 2008 lorsqu'on nous a vite fait causé d'un nouveau projet de sa part, on s'en foutait un peu quand même, croyant que le Kid devait arrêté les dégâts. Progressivement, au fil des infos lâchées par des fans et des fuites mineurs, ont a eut une idée du synopsis qui nous a fait, je dois l'avouer, dresser les zizis et les têtons. Ce fut donc, un film très attendu que "Inglorious Bastard" renommé "Basterds" afin de le différencier du vieux film Italien au même titre qui se passe aussi pendant la seconde guerre mondiale. Le Tarentino, c'est l'histoire d'une salade mélangeant du "Douze Salopard", du Sergio Leone et sans doute autres références dont le réalisateur s'est tant gavé et nous régurgite à travers une oeuvre à lui, comme d'habitude en gros. Pourtant, cela change la donne lorsqu'il réecrit l'Histoire, où les Juifs ne passent plus pour les victimes décharnées et déshumaniser que la télé et le cinéma nous ont toujours présenter, cette fois, c'est eux qui charcutaient, et c'était jouissif de lire ça en résumé. Attention! Film de guerre Pop Corn façon Tarentino! Chaud devant!

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http://paracelsia.cowblog.fr/images/Inglorious0.jpgJe ne suis pas pas fan de Tarentino, j'ai du mal à supporter le personnage qui s'admire de trop, qui, sous couvert d'être fan de tous les genres, pompe à outrances et nous sème des patchworks de métrages cultes dans ses films. Je dois avouer me régaler avec beaucoup de ses trips ("Réservoir Dogs" même si il privilégie les scènes violentes à la psychologie de ses persos et que ce film s'est largement inspiré de "City on Fire", film chinois fou furieux, j'ai aimé! Il fait sa cuisine quoi. Le Quentin, c'est le DJ de la pelloche, La poissonnière des salles obscures, la piplette des gazettes: Tarentino Style! Tarentino Présente!). D'un autre côté, il les dévoile ses influences, il accepte de dire, "Oui, j'suis un geek qui fait des films de fans afin d'être à la hauteur de tout ce qui a bercer mon adolescence et mon enfance et que le public lambda méconnaît", ce qui fait que des films barges et dingues, des vieux longs de Bis Italiens, de la Shaw Brothers, de Hong-Kong, de séries B, Z, et de Grindhouse ont été mis sur le devant de la scène ainsi que certaines figures cultes qui font des apparitions jouissives et largement apprécier dans ses prods (c'était un florilège dans "Kill Bill").
http://paracelsia.cowblog.fr/images/Inglorious10.jpgTarentino a aussi été le scénariste de "True Romance", "Tueurs Nés" et "Groom Services" (gros coups de coeurs), même agacé par son nombrilisme constant, il reste important pour le cinéma, et j'avoue bien aimé le méprisé. Il a offert à ces actrices les rôles les plus forts et les plus beaux que l'on puisse rêver tout de même, Uma Thurman est magnifique en Beatrice, Pam Grier retrouve un rôle à la hauteur de Foxy Brown dans Jackie Brown, et j'en passe, j'ai faillit jouir en voyant une Mélanie Laurent résignée à allez se venger dans sa robe rouge flamboyante, se maquillant et descendant les escaliers sur du David Bowie dans "Inglorious Basterds". Ca claque!
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L'intro du métrage nous met dans le bain, le générique nous présente déjà, avec les caractères de polices, tous les genres qui vont être présentés dans le film. Ensuite, c'est la scène à la maison de campagne, atmosphère pesante et malsaine, ont s'échanges des paroles avec des codes, des changements de langues, on s'évalue, qui fume la grosse pipe, qui aura le dessus, un moment intense style western, qui rends dingue, qui rend fou, le cadrage est à la hauteur de cette introduction déjà culte où le mal est représenter sous les traits d'un génie, Le Colonel Landa, froid, implacable, sournois, prédateur, réfléchit, cruel. D'ailleurs, ce Colonel tout comme certains personnages ennemis sont terriblement bien représenter et mis en scène, bien plus que les "gentils" et les basterds, qui à la fin passent pour les bouffons (mais perso j'apprécie). Colonel Landa et Shossana sont pour moi les "héros" du film, la vengeance arrive par cette rescapée juive, ce "rat" qui tente d'inverser les rôles et d'éradiquer ces "faucons" pleins de prétentions et d'inhumanités, caricaturer au possible par un Tarentino déchaîné, parce que le Hitler qu'il nous présente est encore plus risible que celui du "Dictateur" de Charlie Chaplin. Les Basterds deviennent donc des personnages secondaires, des soldats prêts à se sacrifier, des traîtres vengeurs, des assoifée de nazis qui utilisent la même arme que leur ennemis afin de se faire craindre. J'avoue avoir adoré voir Eli Roth jouer à la Pinata avec la tête d'un Nazis, j'avoue avoir adoré cette scène fabuleuse et démentiel d'une Mélanie Laurent (pas crédible en Shossana même mignonne hein) au visage angélique cachant la violence de sa rancoeur, riant des Schleus à travers les flammes.
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http://paracelsia.cowblog.fr/images/Inglorious9.jpgQue ce soit un rôle d'importance ou non, je trouve que chacun à trouver sa place et je sais aussi que c'est parce que Tarentino est un directeur d'acteur valable. Mais lui même se sait bon dialoguiste et bon réalisateur, mais nom d'une pipe, qu'il cesse de jouer au chat et à la souris dans ses scénarios, qu'il aére un peu, qu'il épure merde! Il n'est pas tout seul devant son film, il y a un public et tous n'apprécient pas ce genre assomant qu'il souhaiterait faire passer pour du grand Art! Si "Inglorious Basterds" à débuter sur une scène époustouflante, ça chavire parfois dans l'inégalité de plans et d'actions. Par contre, lorsque Laurent s'enfuit dans les champs j'ai eu l'impression de revoir l'étendue de la plaine de la "Prisonnière du Désert" (ouais j'ose) où la scène avec Churchill et Ed Fenech m'a rappelé la chambre rouge de "Twin Peaks" (J'OSE!). J'apprécie que Tarentino ait prit le temps de mentionner la UFA, parce qu'elle a joué un rôle important dans la propagande nazis, parce que Leni Riefenstahl était une cinéaste hors pair même au service de gros cons, parce qu'Hitler était un fan de cinéma et Goebbels un arriviste qui dès 1933 avait compris toute l'importance de ce média sur la population. Donc oui, j'applause grave ce film sauvé par l'interprétation de ses acteurs brillants, applaudissements pour le trip kino sous le 3ème Reich, j'applaudit pour les facéties de Brad Pitt dans son rôle désopilant d'Aldo Raine, applaudit une Mélanie Laurent sensuelle (au moins elle sert à ça), un Til Schweiger qu'on s'entête à ne pas exploiter comme il faudrait et jusqu'au bout, alors qu'il a une vraie "gueule". Je fais la tête quand Tarentino tente encore de nous bluffer avec ses dialogues interminables (même intéressants) comme sur tout ses films et qu'au final, il a l'air de tourner en rond comme pour combler certaines faiblesses, car tout bon trip qu'il soit, "Inglorious Basterd" pioche et décroche pas mal de fois, surcadrages, sureffets et bande musicale sympa n'y changent pas grand chose. Un moment ça fait trop déjà vu de foutre Ennio Morricone partout pour que ça fasse classe! Après ceux qui crachent dessus juste parce que ce sont des effets faciles, que ça charcute, que ça massacre sans prendre de gants et que l'Histoire est sacrifié pour le fun (enfin ça se masturbait plus le cerveau que ça bourrinait), bah allez mater des documentaires quoi, pas voir de fiction! Fuck!
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Ensuite, croyez moi ou pas, j'ai bien aimé ce film hein!
Ca se regarde, en attendant du vrai bourrin: "The Expendables" (bave.. bave...)
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Vendredi 14 août 2009 à 0:14

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Grande-Bretagne | 1999 | Une Série de Edgard Wright | Avec Simon Pegg (Tim Bisley), Jessica Hynes Stevenson (Daisy Steiner), Nick Frost (Mike Watt), Mark Heap (Brian Topp), Julia Deakin (Marsha Klein), Katy Carmichael (Twist Morgan), Bill Bailey (Bilbo Bagshot), Peter Serafinowicz (Duane Benzie), Anna Wilson-Jones (Sarah), Clive Russell (Damien Knox), Michael Smiley (Tyre), Lucy Akhurst (Sophie), David Walliams (Vulva)
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http://paracelsia.cowblog.fr/images/Spaced5-copie-1.jpgEn 2005, je découvre cette série grâce à Shaun of The Dead. Complètement accros au film, le jour où je l'ai vu, j'ai de suite entamé des recherches et suis tombé sur une série nommé Spaced où mes nouveaux héros; Simon Pegg et Nick Frost étaient aussi les protagonistes, il n'y a jamais eu de diffusion en France (enfin sauf pour ceux qui ont eu la chance de le mater sur Comédie sous le titre débile et très recherché des « Allumés »).

J'ai dû me le procurer de façon pas très légal puisqu'en France, ont s'entêtent à biaiser les films et séries que j'adore, mais qui peinent à trouver une distribution française digne de ce nom (voir Gummo, voir Alice) ou lorsque, sortie il y a, c'est un calvaire pour se le procurer et un abysse niveau bonus (voir The Red Dwarf, Black Book, Shameless, Doctor Who, Torchwood, Coupling, Dead Like Me, Afterlife, La Fureur dans le sang, The Lost Room, Girls Bravo...).

Bref, mater deux saisons entières sans s'arrêter, il fallait le faire, et j'ai prit un pied fou. Certes deux saisons composer de 7 épisodes chacune c'est très peu, mais c'est génial et brillant, drôle et fou, c'est geekissime et jouasse ! Tim Bisley is my Hero! C’est bien simple, je l’ai copié pour le refiler à tout le monde afin que la Spaced Mania règne. Oh oui ! Et elle a règner et est devenue culte !

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Spaced est une série télé britannique diffusé sur Channel 4, écrit par Simon Pegg et Jessica Hynes Stevenson, réalisé par Edgar Wright (on tue pas une équipe gagnante) avec ses références multiples au cinéma de genre, comics et jeux vidéos, c'est une perle qui à faillit être récupérer par la machine américaine Fox, mais beaucoup de voix se sont alors élevé contre, y compris des créateurs de la série. Va savoir si c'est toujours un projet ou si ce n'est plus d'actualité!

Essayons de faire court sans déborder. Dans Spaced, nous suivons les aventures de Daisy Steiner, chômeuse paumée qui se veut écrivain mais peine à trouver l'inspiration, et Tim Bisley, planté par sa nana qui lui a préféré son "meilleur ami" fourbe et diabolique; Duane Benzie (le Pete de Shaun of The Dead). Les deux largués se rencontrent dans un café et recherche un appartement tout en jonglant avec des jobs alimentaires. Un jour, ils tiltent sur une annonce proposant un appart sous des conditions plus que fantastique. Cependant, la logeuse, très étrange, recherche un couple. C'est alors que Tim et Daisy vont se faire passer comme tel afin de vivre enfin chez eux en attendant mieux. Dès lors toute sortes de rencontres et d'aventures vont nous plonger dans un univers délirant.

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C'est à travers Tim que l'on voit surtout toute une culture pop moderne bien ancré, lorsqu'il arpente les rues sur son skate-board, bossant dans une boutique de comics et dédaignant La Menace Fantôme, allant même jusqu'à renier George Lucas pour cette infamie, et torturé les fans de Jar Jar Binks. Tim, lui même créateur de bande dessinée souhaitant devenir un grand parmi les autres, à un ami d'enfance assez particulier; Mike Watt, qui rêverait de rejoindre l'armée britannique. Parano et violent, il fait surtout penser à un simplet fou de guerre aux côtés de son ami qu'il affectionne tant que parfois ont a l'impression qu'il en pince pour lui.
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Des moments épiques comme le combat de robot, la rave party, les gunfights surréalistes, la journée de paintball délirante, l'apparition de Bill Bailey dans le rôle de Bilbo, Tim brûlant dans son habit de Jedi les goodies Star Wars, font de cette putain de sitcom, le meilleur que j'ai pût voir depuis bien longtemps. Que dire des personnages gravitant autour du faux couple, sinon qu'ils sont plus fou et farfelus les uns que les autres, (Brian is my Husband !) Qu'est-ce que je ne donnerais pas pour avoir ce coffret en import avec dans la saison 2 l'hommage-o-mêtre où chaque référence est annotée, des DVD aux sérigraphies délirantes, des bonus comme si il en pleuvait, et surtout un jour allez à Londres au 23 Meteor Street comme une grosse connasse de fan et me gausser d'avoir posé le pied là. Mouahaha *rire sardonique*

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"- Tim, The Phantom Menace was eighteen months ago!"

"- I know Bilbo, but it just is still hurts!"

 

 


Et Toc...

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Lundi 3 août 2009 à 23:24

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USA | 2007 | Un film de Gregory Wilson | Avec Daniel Manche (David Moran), Blythe Auffarth (Meg), Madeline Taylor (Susan), Blanche Baker (Ruth Chandler), Graham Patrick Martin (Wiilie Chandler Jr), William Atherton (David Adulte)

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http://paracelsia.cowblog.fr/images/TheGirlNextDoor73.jpgLire le roman était déjà une épreuve assez éprouvante, tellement il était difficile de reprendre son souffle après ces mots et ces horreurs. Même en ayant vu les images du procès, je n'arrive toujours pas à m'y faire, lorsque je me gave de documentaire sur les Tueurs. Lire des livres ou mater des tonnes de vidéos sur les Sérials Killers, autant que l'on peut, ne désensibilise jamais personne sur la nature humaine la plus sombre et la plus insensée. Gertrude Nadine Baniszewski a en effet inspiré le roman de l'écrivain, avec ce fait divers dans les années 60, absolument infect qui a secoué la petite ville de l'Indiana. Ainsi, avec l'aide de petits voisins et de ces fils, elle a brutalisé Sylvia Likens, une adolescente dont elle avait la garde et tout ceci sans que personne n'y prête attention. L'autopsie du corps de Sylvia avait d'ailleurs révélé de nombreuses brûlures, des contusions, des lésions nerveuses et musculaires. Dans sa tourmente, la petite Sylvia s'était mangé les lèvres. La cause officielle du décès était un œdème cérébral, hémorragie interne du cerveau.
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Ketchum écrit des histoires très dures et violentes sur une amérique déchaînée, désabusée et malsaine, Stephen King auquel on le compare sans cesse, passe pour un enfant de coeur. Pourtant c'est grâce à lui et ses éloges que j'ai découvert cet écrivain fabuleux et dérangeant. Le film a certes de petites faiblesses, mais il a ce don de vous cogner en plein visage, alors, coeur sensible s'abstenir. A l'instar d'un film comme "Martyrs" qui nous innondait d'images déplaisantes et visuellement percutantes, celui ci nous entraîne petit à petit vers l'enfer, on est réduit au rôle de simple spectateur alors que devant nous ces scènes intenses et atroces se déroulent sans que l'on puisse intervenir. C'est bien simple, les rares personnes à l'avoir vu avec moi sont, soit tombées dans les pommes, ont vomis, ou pleurer pendant assez longtemps pour que je le range sur la même étagère que "Family Portraits", la trilogie assez troublante de Douglas Buck, sur une même amérique au visage terrifiant.
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Le roman a aussi le même effet, avec les mots, l'imagination divague sur une abomination sans nom. Un autre film, avec Catherine Keener et Ellen Page nommée "An American Crime" fut d’ailleurs réalisé lui aussi sur base des témoignages de ce terrible fait divers que je n'ai pas encore visionné.
http://paracelsia.cowblog.fr/images/TheGirlNextDoor4.jpgL'histoire est celle de David Moran un jeune garçon dont la voisine, Ruth Chandler, alcoolique, et folle, entourée de tous les enfants du quartier qui ont fait de sa maison leur terrain de jeu dont elle est la gardienne et le chef, vont abusés, torturé ses deux nièces. Ces dernières lui sera confier, puisque les parents des gamines meurent dans un accident de la route. Très vite, les deux jeunes filles vont subir les insultes, les coups, les tortures et abus sexuels de Ruth, assistée par ses fils et quelques enfants du quartier. Lors de sa projection au Festival de Deauville, ce film à provoquer des réactions assez vives, je ne sais pas si c'est pour cela qu'il est passé inaperçut dans le paysage audiovisuelle, mais il était impossible que je ne puisse pas voir de mes yeux ce que donnerait cette adaptation. Sans rire, c'était pour moi un projet couillus, comme de vouloir adapter les "Livres de Sang" de Clive Barker. Je refuse que l'on étiquette facilement ce film de "Torture Porn" comme beaucoup l'ont fait, car ce métrage ne ressemble en rien à "Saw" ou "Hostel", il est très différent et rien n'est un cliché de bouffonerie, de boucherie totale pour ados en manque et facilement impressionnable. Le film débute comme une ballade dans une banlieue américaine classique et petit à petit on décèle vite un malaise au sein de l'équipe Ruth, on a l'impression d'être pris dans des sables mouvants et de s'y enfoncé lorsque à bout de souffle on tente de remonter à la surface pour respirer. Je me vantais de le trouver dans la norme, pourtant, à force de le visionné afin de le montrer aux gens curieux, je finis par moi-même le trouvé effrayant et absolument malsaint, plus que n'importe quel film vu depuis. Mater les "Guinea Pig" n'est en rien une épreuve surhumaine lorsque à côté de cela nous avons un film d'une rare intensitée, où l'actrice Blanche Baker réussit à nous faire frisonner tellement elle est inhumaine, froide et dérangé. La psychologie de ce personnage est étrange, comme si ne lui attribué aucune autre facette que celui de la folie était prémédité. Le film est dérangeant car certains passage frôlent le réalisme et que les acteurs sont réellement très impliqués.
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C'est un film à voir absolument, même si après, afin d'oublier cette expérience, si votre coeur n'a pas tenu le coup, vous essayerez de vous convaincre que tout ceci n'était qu'une fiction. Je dois dire à côté de ceci qu'il faut aussi voir "The Lost", film éponyme d'un roman de Ketchum, adapter au cinéma par Chris Sivertson, qui est certes moins bon mais qui m'a pas mal plût. Ce qui me fait plaisir, c'est qu'avec cette soudaine notoriété en France, peut-être qu'enfin plus de roman de l'écrivain paraîtrons traduit en français.
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                                                                              Gertrude Nadine Baniszewski
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Mercredi 22 juillet 2009 à 2:55

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«A quoi peut servir un livre sans images ni dialogues ?»
Lewis Carroll




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Ca s'agite sévère autour du nouveau projet de Tim Burton qui semble aussi édulcoré et barge que son "Charlie et la Chocolaterie". Je ne suis pas une fan hystérique complète du bonhomme qui citerait à tout bout de champ "L'Etrange Noël de Monsieur Jack" alors que Sieur Burton ne l'a pas réaliser. Néanmoins, je peux au moins me targuer comme beaucoup d'avoir vu ses anciens projets (Vincent, Hansel et Gretel, Pee-Wee...) ainsi que ses futurs, et de lui préféré ses vieilles folies qui m'avaient marqués (disons qu'après "Sleepy Hollow" j'ai du mal à encaisser des métrages comme "Noces Funèbres" "Big Fish" ou l'horrible "Planète des Singes"). Rattrapage pourtant avec cette vieille légende géniale qu'est "Sweeney Todd" (Abus musical faisant grincer mes dents) qui était en dessous de ce que j'attendais, mais qui m'a plût et m'a laissé préssentir un retour aux sources du mal si délicieusement Burtoniennes.

http://paracelsia.cowblog.fr/images/AliceinWonderland5.jpgIl s'avère que Marilyn Manson se vantait de vouloir adapter ce chef d'oeuvre qu'est Alice aux Pays des Merveilles, un roman anglais écrit par Charles Lutwidge Dodgson alias Carroll Lewis. L'histoire est inspiré et écrit afin de plaire à Alice Lidell, sa petite nymphette de 7 ans, qui, en grandissant avait perdue tous ses attraits innocents et déçu Carroll "Il ne me fut pas facile d'établir un lien entre ce visage nouveau et les souvenirs anciens, entre cette étrangère et la petite Alice que je connaissais si intimement, que j'aimais tant et dont je me souviendrais toujours comme d'une merveilleuse petite demoiselle de sept ans". Mise à part les quelques questionnement sur les préférences "déviante" d'un si grand Monsieur à l'encontre des petites filles, Alice aux Pays des Merveilles est le plus bel hommage que l'on puisse rendre à quelqu'un, une aventure fascinante, qui façonne malgres tout notre enfance, et dont l'étrangeté semble intemporelle. Ce ne fut pas une très grande surprise que Mister Manson ou Sieur Burton s'y intéressent. Silence radio du côté du chanteur (qui ne semble pas avoir abondonné le projet) mais mise en chantier par Tim Burton, car, qui mieux que lui pouvait donner vie à ses personnages marginaux, monstrueux, colorés pourtant si inquiètants auxquels on s'attache si aisément. Des monstres alors, de la magie et des merveilles, tout ceci pour une suite et non une adaptation du roman célèbre.

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D'après le synopsis, Alice (Mia Wasikowska) aurait 17 ans et le pays des merveille est loin derrière elle. S'ennuyant toujours dans sa bulle aseptisé, elle participe à une fête hautaine et s'en éloigne lorsqu'elle aperçoit un lapin blanc et le suit dans un terrier pour le monde imaginaire que nous connaissons tous. C'est la révolte dans le monde enchanté et tout le monde attends l'aide de la jeune Alice, c'est sans compter sa perte de mémoire, car elle ne se rappelle plus de son séjour en ces lieux. Les Êtres magiques vivent sous la terreur d'une créature monstrueuse envoyée par la Reine Rouge (Helena Bonham-Carter). Alice devra alors s'allier avec le Chapelier Toqué (Johnny Depp) et d'autres personnages afin de libérer le pays des griffes de la Reine Rouge et tenter de délivrer la Reine Blanche (Anne Hathaway).
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Il ne reste plus qu'à attendre cette suite en 3D "hybrid", comprendre Live-Action: sorte de "Roger Rabbit" mais dans le sens inverse, (on va dire comme pour un film tel que "Death Note") et Performance Capture (MOCAP): voir "Beowulf"! Ne pas s'attendre donc à un hommage so British du roman, mais plutôt à une relecture personnelle so Burton, ambiance gothique, évaporée et très visuelle, prévut sur les écrans US le 05 Mars 2010...



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Mercredi 15 juillet 2009 à 23:02

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Australie | 1993 | Un film de Rolf De Heer | Avec Nicholas Hope (Bubby), Claire Benito (Mam), Ralph Cotterill (Pop), Carmel Johnson (Angel), Syd Brisbane (Yobbo), Norman Kaye (Le scientifique), Paul Philpot (Paul), Peter Monaghan (Steve), Natalie Carr (Cherie the Salvo), Rachael Huddy (Rachael), Bridget Walters (La mère d'Angel)

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http://paracelsia.cowblog.fr/images/BadBoyBubby1.jpgC'est l'histoire de Bubby, élevé par sa mère qui le tient hors de la réalité. Confiner dans un taudis insalubre, elle le lave, le nourrit et lui apprend que dehors est mauvais pour lui, à l'extérieur, il y a un gaz qui peut vous tuer. Elle le maintient dans cette foi qu'elle a érigé afin de le tenir sous sa coupe, car Bubby à 35 ans reste toujours le petit garçon à sa maman et son amant du reste, comme il n'a aucune conscience de la morale, du bien et du mal, ainsi que des autres du dehors, il reste un grand enfant qui fait ce qu'on lui dit avec des désirs d'adultes. Sa mère s'occupe de lui quand elle en a envie, part travailler en mettant son masque à gaz sur la tête et enfermant son fils qu'elle laisse garder par Jésus, une croix accroché au mur que Bubby doit craindre, car il voit tout, si il bouge, elle le sera, et gare à lui. Donc voici bubby assis à table jusqu'à ce que sa mère rentre, ayant fait sur lui puisqu'il n'avait pas le droit de ciller ou même allez aux toilettes. Un beau jour, le père de Bubby refait surface et sa mère l'oublie, mais c'est sans compter que Bubby commence à avoir des doutes et après divers chamboulements, il se retrouve dehors pour la première fois de sa vie. Nous voici donc plongé à travers la ville avec un grand garçon qui découvre tout avec une naïveté touchante et qui rencontrera des gens qui abuserons de sa crédulité.

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http://paracelsia.cowblog.fr/images/BadBoyBubby10.jpgCe film déjanté est culte, une bande son admirable et des jeux d'acteurs surprenants, surtout de la part de Nicholas Hope qui campe un Bubby halluciné et émouvant qui subit une initiation assez inégale de la vie, puisque rien ne lui ai épargné (à nous aussi du reste); Il rencontrera divers personnes (groupe de rock en manque de reconnaissance, chanteuse de l'armée du salut qui l'entraînera dans son lit, un flic qui s'ennuie, un détenu fou et muet qui va le sodomiser, des paraplégiques et leur infirmière dont il va tomber amoureux et moult autres phénomènes). Rolf de Heer nous offre un "Bernie Noël" certes plus violent mais un peu plus attachant, même si le climat du film rebuterait pas mal de personnes (claustrophie, inceste, blaspème, meutres, viol servit sur 1h52 min du métrage), aussi à travers Bubby qui passe pour un taré associal c'est surtout les défauts des personnes "normales" bien intégrés qui est pointer du doigt, tout comme chez Burton qui magnifie ces monstres à l'instar des Humains monstrueux, Bubby, phénomène de foire, qui n'a pas de langage propre, arrive petit à petit à nous faire oublier que c'est lui le personnage étrange et fantaisiste du film. Rien que ce passage avec un prêtre qui lui parle de sa vision de Dieu dans une usine d'incinération est une claque dans ta gueule "Fuck Off God!".

http://paracelsia.cowblog.fr/images/BadBoyBubby2.jpgLa musique sera son seul moyen de communication, à travers elle, il arrive enfin à  exprimer ce qu'il ressent, ce qu'il a vécu, il entre dans une certaine transe où son langage enfantin est compris comme une forme d'art insolite! J'ai adoré ce film, et je n'hésite pas à le faire visionner aux curieux parce qu'ayant remporté autant de prix, il est dommage qu'un tel bijou d'étrangeté, inclassable et si bien interprêter n'ait trouvé que peu d'écho en France. Et même si ça peux commencer à saouler mon goût des films "Hors Normes", je dis qu'il faut le voir au moins une fois dans sa vie.




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Lundi 3 mars 2008 à 23:28

* PS: Merci Jessoua d'avoir écrit ce message assez sincère. Te répondre est assez difficile puisqu'il n'y a aucun liens pour te joindre...

* Bonsoir, bonjour pistil de mon coeur, plaie de mon Dieu armé, doucement mon âme, ça bouillone toujours de poésie lorsque Jules résonne...


* Amen, mes chers retrouvés...




USA - 2005 | Un film de John Mallory Asher | Avec Jenny McCarthy (Rebecca), Carmen Electra (Michelle), Eddie Kaye Thomas (John), Kam Heskin (Carrie), Victor Webster (Richard)

Lorsqu'on m'a dit "Tu veux voir une bouse?" j'ai opinée du chef, ça me tente toujours de me marrer sur un truc immonde, mais là! Je suis resté abasourdie! J'ai donc regardé un film... Euh! Une merde nommée "Dirty Love" de John Mallory Asher, le grand benêt qui jouait le Gary de Code Lisa!

Rien que la jaquette criarde aurait dû me stopper  (avec Jenny McCarthy, Carmen Electra, SUM41 et Pause-Caca de American Pie). L'histoire d'une connasse amoureuse et bonnasse, encore que pour sa chance elle est fausse blonde, qui tombe du cul lorsqu'elle surprend son petit ami top model avec une autre bitch blondasse! Alors elle cherche à se venger en essayant de le rendre jaloux jusqu'à trouver le grand amour! Oui bon, le synopsis aussi aurait dû me faire fuir, mais bordel, je mate des Stanley Tong quoi! Je suis une guerrière, alors j'ai visionné!

Imaginer un film tourné dans la maison carton plastique coloré de votre poupée Barbie et mettez y des poupées Bitch vivantes et siliconées comme les produits Mattel, saupoudrez le tout avec une intrigue à deux balles, des actrices et des acteurs aussi expressifs qu'une cuvette à chiotte, un réalisateur qui semble prendre son pied à filmer comme une raviolis, des blagues crasses à caractères sexuels et poopoo-pipi comme il faut (voir une blonde pété dans son bain ça vous branche? Une blonde utiliser une serviette hygiénique jumbo?) et vous obtenez cette chose hallucinante, qui fout les boules (ouais on a dépensez des thunes pour ça tout de même!), surprise aussi à la fin, un générique abérrant, puisque la très très Blonde Jenny McCarthy à ECRIT le Movie, rien d'étonnant que son petit ami de l'époque ne soit autre que John Mallory Asher Himself!

D'entrée de jeu, une scène d'amour insupportable où une voix off te raconte comme c'est magnifique LE GRAND AMOUR, agrémenter de clichés hollywoodiens bien vomitif, avant le cut et un plan sur le visage de l'actrice blonde, le rimmel sous les yeux qui s'en remet pas de s'être faite cocu et se roule par terre en agitant le popotin, dévoilant un string noir et suppliant les passants de la baiser. Le plus choquant bien sûr reste l'interprétation atroce de l'actrice, et ce n'est malheureusement que le début. Le film a tout de même remporté des prix, 4 magnifiques razzie awards : plus mauvaise actrice, plus mauvaise image, mauvais scénario, mauvais réalisateur, déjà bien auréolé de tous ses prix, il n'est pas passé loin du plus mauvais couple à l'écran et d'un autre prix dont je ne me souviens plus l'intitulé.

 Le truc le plus fendart en fait c'est au menu lorsque l'actrice porno Melissa WHAT A FUCK? Lauren nous guide pour choisir ce que l'on veut qu'on lui fasse hummmmm! La pornstar qui n'est pas du tout dans le film (où j'ai dû louper sa croupe en second plan!) se retrouve dans les bonus du DVD, MELISSA JOUIT DU SON 5.1, je ne l'ai pas inventer celle là! Donc bon, un truc à avoir pour ses futurs gamins, histoire de dire "Ouais c'est là que tout à commencé à foiré et que maintenant votre génération se tape des bouses intensives avec du cul dedans quand même!"

Donc oui, le film plaira sans doute aux fans d'"American Pie" comme tout les autres Teen Movies de ce genre qui ont suivit, sans classes et originalités, border d'allusions à la fesse, à la fête, produits illicites en tout genre, et aux blagues potaches caca-pipi que même Michel Leeb il aurait pas oser. Personellement, c'est du formaté sans saveur qui en ajoute toujours un poil pubien de trop pour faire oublier le vide sidérant de sa forme.


Vendredi 21 septembre 2007 à 1:14

Bandes de pervers mal torchés ! Contrairement au titre raccoleur qui laissait présager des photos People de ma gueule et celle du choufleur, vous aviez crut que j'avais cédé à la tendance ultra chic-con des idiotes en couche-string Britney, amoureuse depuis 1 mois et trop fière de montrer au monde virtuel son amour mongoloïdyque, en étalant partout des photos compromettantes et des poèmes nazes qui ferais rire certaines personnes collectionnant ses liens précieusement afin de se les échanger et d'en rire jusqu'à en pisser ? (Me regarder pas je suis en cure bordel ! PLUS DE LIENS SKYBLOG !)

Mon amoureux c'est le septième art, nom d'un god-art ! (pas fan du tout du bonhomme, me lapider pas quoi !) Je suis une mordue de cinéma, cinebal, cinéphage, miam miam, depuis qu'à l'âge de 6 ans j'ai eu mon premier hoquet de fascination devant "C.H.U.D.", un film d'horreur excellent qui a peut-être prit un sacré coup de vieux mais que j'affectionne par pure nostalgie. Depuis ce jour, je voulais être Scream Queen (même si je ne connaissais pas le terme à l'époque) je trouvais que ça avait de la classe de se faire déchiqueter en hurlant jusqu'à perdre le souffle sur l'écran comme une reine, et gueuler comme une damnée. Contre toute attente et pour le bonheur de mes parents qui n'en pouvait plus de me voir faire la zombie ou simuler la décapitation de mes deux petits frères, j'ai eu ce rêve étrange et le fol espoir de faire de grandes études pour devenir chirurgienne (oui bon quitte à jouer dans un truc gore !). L'entourage à trouver ça moins drôle lorsque j'ai essayé d'enlever la gangrène imaginaire de mon père, alors qu'il dormait, avec un couteau merdique sous l'œil attentif de mes frangins. Ma mère m'a privé de films «crades» «d'actions» etc jusqu'à la fin de ma vie. Ce qui était grandiose c'est qu'elle n'avait pas le temps de nous surveiller tout le temps et nom d'une crêpe! J'en ai profité! Si vous croyez que les carrés en bas de l'écrans ou les avertissements ont arrêté ma soif de jubiler devant des films barges, vous vous leurrez !

Mon premier choc cinématographique, première histoire d'amour avec la salle Georges Méliès culte de Montreuil sous Bois (en Banlieue Parisienne) était "Dark Crystal", à la suite des larmes versées face à cette merveille, mon sort était décidé, oh ! Yeah ! Je voulais bosser dans le cinéma et faire des films aussi bandant que ceux qui m'ont fait transpirer de bonheur. Maman qui me voyait plus tard en douce infirmière a été déçu par la frénésie de ce désir de faire un truc con, et de crée des histoires. Ma marotte de l'époque étais aussi d'organiser des séances privés de shows avec mes ours en peluches pour mes frangins (qu'est ce qu'ils ont morflés!), la télévision était un support important (et gratuit) qui me faisait découvrir des films et des acteurs que j'adorait et que j'aime toujours par nostalgie, Belmondo, Jean-Claude Van Damne, Schwarzenegger, Dolph Lundgren, Steven Seagal (remember "Rocky 4" quoi ! "Double Impact" ! "Conan Le Barbare" ! "Peur sur la Ville" ! "Nico" Merde !). Autant dire que j'étais chiante et gloutonne et que je rationnait la famille à la même enseigne, ils bouffaient de la VHS autant que moi du talc (j'étais jeune hein !), mon père finissait toujours par se cacher derrière la porte, la diffusion d'"Arachnophobie" lui avait fichu la migraine du siècle (dernièrement avec "The Devil Reject" il a prié pour nous pauvres morfales). Mon petit frère n'avait pas arrêté de se pisser dessus pendant que je passais l'"Exorciste", l'autre a préféré pisser sur mon lit le soir même prétextant que quelqu'un le regardait dans un coin sombre de la chambre.


J'ai fait pété la raison de mes parents en adulant Freddy Krueger, mon premier grand amour, création obscure, quoique bouffonne de Wes Craven, il était beau il était brûlé vif mon légionnaire! Han! Je pouvais pas kiffer les jeux de filles merde ! Fallait que je m'entiche d'un type dégueulasse à la gueule cramer qui a découpé en pièce Johnny Depp si je m'en rappel, il en avait fait de la purée maison ! Moulinex Freddy !
Les séries telles que "Les Cauchemars de Freddy", "Vendredi 13", "V", "Les Contes de la Crypte", et les Jeudis soirs de films bien monstrueux et cultes sur la sixième chaîne étaient des merveilles (avant que M6 devienne un amoncellement de merde et de bouffons !)

Nourrit de haine et d'expériences assez désastreuses dans une réalité à laquelle j'étais prête à tout pour me soustraire, le cinéma était une façon de transcender quelque chose de douloureux, de voir à travers l'écran une histoire qui se déroule se fissure, se boursoufle même, l'horreur derrière un œil glaciale ressentit encore et toujours, la passion pour moi de jubiler devant un bon film bien gore, bien beau, bien merdique qui s'assume et nous place dans une tout autre réalité ou vision exceptionnelle. J'abhorre les gens bien pensant qui détruisent un film sans l'avoir vu qui se prennent pour des élites et des pseudos connaisseurs, je vomis les critiques bien pensants avec leur propos lisses et leurs choix bien axés sur le film  intello de l'année et sont obtus aux autres réalisations, alors que bien souvent, les films sur lesquelles ils chient sans se salir le cul vaut plus d'or que la merde pondu par un crétin de "génie" connu.

Le jour de mon entrée à la fac audiovisuelle, je ne savais pas où je fichais mes fesses !


Photos:
Le Dr Satan personnage de Rob Zombie
©
"Shaun of The Dead" de Edgar Wright
©
"Evil Dead II" de Sam Raimi
©
"A Nightmare On Elm Street" de Wes Craven
©
"Versus
l'Ultime Guerrier" de
Ryuhei Kitamura ©
"Taxidermia" de
György Pálf ©

Samedi 15 septembre 2007 à 1:37


USA | 1987 | Un film de Rob Reiner | Avec Westley (Cary Elwes), Bouton d'or (Robin Wright Penn), Inigo Montoya (Mandy Patinkin), Le prince Humperdick (Chris Sarandon), Fezzik (André Le Géant), Le comte Rugen (Christopher Guest), Le grand-père (Peter Falk), Le petit-fils (Fred Savage), Le magicien Max (Billy Crystal), Valérie (Carol Kane)

"Les seins parfaits sont rares en ce monde, c'est dommage d'abîmer les tiens"
Poésie mon amour, conte de fée sous oxygène.
D'après le roman de William Goldman

Un petit garçon malade reçoit la visite de son grand-père qui lui emmène un livre de conte de fée pour l'aider à se rétablir, il apprend à l'enfant que cette histoire à été raconté de père en fils plusieurs fois. Le petit garçon revêche tout d'abord à l'aspect romantique du conte se laisse aller par l'univers de Bouton d'or et de son valet, éperdument amoureux qui devront abattrent leur ennemis afin de préserver leur grand amour, c'est sans compter sur les personnages farfelues et les jeux de mots plutôt bien senties, de vannes bidons et d'expressions pour le moins décalés pour un conte.

Afin de pouvoir épouser Bouton d'or, Wesley, le valet doit partir chercher fortune, rien de plus banal, mais son navire est attaqué par le vaisseau pirate du terrible Robert (personnage ayant existé sous le nom de John Roberts le Portugais, célèbre pirate qui a eu une histoire non moins similaire à Wesley). Désespérer, Bouton d'Or accepte le cœur flétrie d'épouser le très barjo roi Humperdick, sans cœur et voulant la guerre à n'importe quel prix. La future princesse est alors kidnappé par le très petit Vizzini, persuader de sa très grande intelligence et accompagner par des larbins loosers, l'un vengeur et épeiste, l'autre est un Géant au grand cœur.

Gamine, tout les contes de fées étaient intéressants, sauf ceux de Disney super repris et édulcorés pour ne pas briser nos petits cœurs. Ainsi, "La caverne de la rose d'Or" m'avait même botté jusqu'à un moment où c'est devenu hyper lamentable (pas de honte, y'avait deux bombes sexuels et ça le valait), "The Princess Bride" a marqué mon enfance tout comme "Dark Crystal" "Labyrinth" "Histoire sans fin" "Le Choc des Titans" "Legend" et "Willow", et ce film avait beaucoup d'éléments pour me convaincre de lui voué un culte, le scénario est certes ordinaire mais les personnages lui donne ce côté assez drôle et second degré qui ravit forcément, du coup, ça glisse tout seul sans vraiment être indigeste (quoi que comme le môme les baisers tendres me donnent des aigreurs d'estomacs).
La princesse, son grand amour, le bois renfermant des secrets, le géant, le pirate, le vieux guérisseur, les costumes, les marais de feu, les terribles anguilles géantes et les R.T.I., le puit du désespoir, les falaises de la démence, autant d'éléments fantastiques et d'associations de mots qui nous renvoient à l'imaginaire des contes de fées des frères Grimm (plus sombre que ceux de Charles Perrault). Une sorte de parodie très réussit il faut le dire que je ne me lasse pas de visionner dès que je le peux.
"
Inigo Montoya : Un grand amour. Vous avez compris ? On ne peut trouver plus noble cause que ça.
Miracle Max : Eh mon petit vieux, le grand amour c'est la plus grande chose en ce monde. Sauf peut-être un Big Mac, un bon sandwich bœuf-tomate et laitue que le bœuf il est maigre et tendre et kächer, et que la tomate elle est bien mûre. Ça ravigote, j'adore ça. "


Dans ce conte sur péloche où les deux amoureux transit sont séparer assez souvent, on arrive à fiche tous les clichés du genre Fantasy pour les mixer  (héro romantique et trop choucard, vengeance entêtante, combats épiques, monstres fantastique et sanguinaires, marais dangereux) et en faire un film simple j'en conviens, mais qui reste cultisme. Si les décors sont parfois fait en carton, d'autres plans nous présentent des paysages naturels et magiques, tout est fait pour nous dépayser, film pour enfant avec des éléments assez cauchemardesque et le duel de fin un peu sanglant, sans compter que le Inigo Montoya culte est assez insultant.

Rob Reiner qui est le futur réalisateur de "Quand Harry rencontre Sally" "Misery" et le très couillon "The Spinal Tap" a réussit à nous livrer un film aux codes renversés et d'une simplisisté qui change la donne. Donc, un film à connaître avec des répliques qui me font bien délirer.



"Inigo Montoya : Qui es-tu ?

Westley : C'est sans intérêt.
Inigo Montoya : Je veux savoir.
Westley : Tu peux toujours courir, je te le dirai pas.
Inigo Montoya : OK."




Samedi 21 juillet 2007 à 0:33


JAPON | 1999 | Un film de Takeshi Miike | Avec Ryo Ishibashi (Shigeharu Aoyama), Eihi Shiina (Asami Yamasaki), Jun Kunimura (Yasuhisa Yoshikawa), Tetsu Sawaki (Shigehiko Aoyama), Miyuki Matsuda (Yoshiko Aoyama)


Tout commence par la mort d'une femme. Son mari à présent veuf élève son fils seul. Des années plus tard, toujours seul et encouragé par son fils, Aoyama décide qu'il refera sa vie avec une autre femme. Parallèlement il avait décidé avec un ami de faire un casting pour un film qu'il avait écrit. C'est à ce moment qu'il tombe sur le CV de Asami Yamasaki, c'est le début d'une histoire d'amour ?

Bon c'est comme dans la lignée de ces films asiatiques que je trouve toujours si angoissants, le début du film démarre sur une note romantique et il s'achève sur des scènes horriblement atroces et sans retenue, c'est l'esprit combiné de Murakami, grand écrivain à la plume acide et Miike, cinéaste de "mauvais goût".

Le film se décompose en deux parties. Le début est heureux, Aoyama tombe amoureux d'une fille qui passe un casting, il fait tout pour la rencontrer, ils se voient, s'aiment et se parlent. On pourrait croire que c'est tout beau et tout nouveau, tout va bien, mais de fil en aiguille, on commence à comprendre que la jeune femme n'est pas si douce que cela, que son passé est aussi sombre que sa beauté, et que le film joue avec un onirisme pas très facile à cerner. Le fait que Aoyama écoute les confidences de sa princesse au début du film et qu'à la fin on a la vraie teneur de l'histoire vécue par la jeune fille, fait penser que Aoyama, tellement amoureux n'a pas vraiment véritablement écouté le récit sordide de cette pauvrette, qu'il a inconsciemment fait abstraction de la vérité pour qu'elle reste toujours parfaite à ses yeux.
La mise en scène est étonnamment convaincante et nous prend aux tripes, pour ceux qui aiment que l'action soit de suite mise en place, c'est sûr ce film ne vous plaira pas.

L'ambiance étrange du film et de ces passages sursauts, de ces plans pas correctes vont plaire aux fans du genre (lorsque l'on voit la petite fille écarter les jambes devant un vieux professeur sadique qui rampe vers elle pour la brûler, ou lorsque la jeune fille donne du vomi à son beau-père qu'elle a mutilé, etc...).
Le climat mystérieux qui se crée lorsque la jeune fille apparaît à chaque fois ne laisse rien de bon à présager, elle semble beaucoup trop parfaite. Elle inspire de la crainte chez l'ami d'Aoyama, qui, contrairement à ce dernier, semble ne pas être aveuglé par la beauté de l'étrangère, et comprendre qu'elle est tout sauf parfaite.
La cassure se fait après que le nouveau couple parte en week-end et à la suite d'une nuit d'amour adorablement étrange. Après une heure de mise en place, le puzzle d'un coup se forme et on plonge dans une horreur bizarre, où le monstre n'a plus l'apparence d'un rustre, mais d'une belle fille absolument frustrée et traumatisée, qui sème sa colère comme jamais on n'avait vu faire au cinéma. C'est un film d'horreur d'un nouveau genre (pour l'année en tout cas), le chef d'oeuvre de Takeshi Miike, un cinéaste malheureusement inconnu encore du grand public.
A VOIR: L'ETRANGE FESTIVAL

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