Corée du Sud - 1999 | Un film de Kim Tae-Yong & Min Gyu-Dong | Avec Lee Yeong-Jin, Park Ye-Jin, Kim Min-Seon
Dans un lycée coréen, deux jeunes étudiantes tentent de faire éclore,
avec une culpabilité certaine, les sentiments amoureux qui les lient.
Elles décident de coucher leur relation sur les pages d'un journal
intime qu'une autre lycéene va trouver. L'une d'entre elle se donne la
mort. Après sa disparition, l'aura de sa présence continue de planer
sur l'établissement, engendrant un malaise qui perturbe l'esprit des
adolescentes.
Je ne sais pas comment classer ce film ovni qui ne ressemble à rien de ce que j'ai pu voir (c'est bien avant la déferlante films d'horreurs asiatiques). Nous avons dans un lycée deux filles atypiques (dont l'une est beaucoup plus fermée et étrange) qui s'aiment. Enfin, ce couple serait heureux si dans l'école, elles n'étaient pas constamment jugées et détestées. L'une alors a du mal à avouer son homosexualité, elle commence à avoir honte. Dans ce film, les flasbacks sont difficiles à pister, tout s'entremêle et ce n'est pas facile de savoir si l'histoire commence ici, si elle s'arrête là... Une chose est sure, tout commence véritablement lorsque la jeune fille se suicide. Eh oui, l'effet de déconstruction (emploi de plan onirique, flashbacks) est un peu raté, on se perd dans le labyrinthe lynchéen que veut construire Kim Tae Yong et Min. Mais ce qui est sûr c'est que le film pose une critique sur le taux de suicide chez les adolescents en Asie : frustration et manque de réussite pour la plupart sont les causes d'une dépression flagrante chez la jeunesse asiatique.
Le journal intime des deux filles est un vecteur du film, la morbidité déjà présente dans le coeur de la suicidée laissait prédire ce qui allait lui arrivé. Le romantisme est ressenti grâce aux images léchées et magnifiées, mais le film est assez mal contrôlé, ce qui est bien dommage, car beaucoup de scènes restent intéressantes et originales, les effets visuels nous entrainent parfois dans une atmosphère malsaine.
Le journal partagé est une pratique courante en Corée du Sud. Ces carnets permettent d'extérioriser et de partager confidentiellement ses craintes, ses obsessions, ses secrets intimes refoulés. La production s'est servie de plusieurs véritables journaux pour concevoir celui qui est au coeur du film.
C'est un joli film poétique et ça on ne peut pas le cacher, le jeu des acteurs est d'un naturel fascinant, le fait que les adultes soient rarement présents confirme le malaise incompris de la jeunesse face à la tradition. De toute façon c'est un film qui mérite largement d'être vu et apprécié malgré son côté "insatisfaisant" concernant certains plans.
Critique de Paracelsia pour Shadowdreamers (Kei)
Je ne sais pas comment classer ce film ovni qui ne ressemble à rien de ce que j'ai pu voir (c'est bien avant la déferlante films d'horreurs asiatiques). Nous avons dans un lycée deux filles atypiques (dont l'une est beaucoup plus fermée et étrange) qui s'aiment. Enfin, ce couple serait heureux si dans l'école, elles n'étaient pas constamment jugées et détestées. L'une alors a du mal à avouer son homosexualité, elle commence à avoir honte. Dans ce film, les flasbacks sont difficiles à pister, tout s'entremêle et ce n'est pas facile de savoir si l'histoire commence ici, si elle s'arrête là... Une chose est sure, tout commence véritablement lorsque la jeune fille se suicide. Eh oui, l'effet de déconstruction (emploi de plan onirique, flashbacks) est un peu raté, on se perd dans le labyrinthe lynchéen que veut construire Kim Tae Yong et Min. Mais ce qui est sûr c'est que le film pose une critique sur le taux de suicide chez les adolescents en Asie : frustration et manque de réussite pour la plupart sont les causes d'une dépression flagrante chez la jeunesse asiatique.
Le journal intime des deux filles est un vecteur du film, la morbidité déjà présente dans le coeur de la suicidée laissait prédire ce qui allait lui arrivé. Le romantisme est ressenti grâce aux images léchées et magnifiées, mais le film est assez mal contrôlé, ce qui est bien dommage, car beaucoup de scènes restent intéressantes et originales, les effets visuels nous entrainent parfois dans une atmosphère malsaine.
Le journal partagé est une pratique courante en Corée du Sud. Ces carnets permettent d'extérioriser et de partager confidentiellement ses craintes, ses obsessions, ses secrets intimes refoulés. La production s'est servie de plusieurs véritables journaux pour concevoir celui qui est au coeur du film.
C'est un joli film poétique et ça on ne peut pas le cacher, le jeu des acteurs est d'un naturel fascinant, le fait que les adultes soient rarement présents confirme le malaise incompris de la jeunesse face à la tradition. De toute façon c'est un film qui mérite largement d'être vu et apprécié malgré son côté "insatisfaisant" concernant certains plans.
Critique de Paracelsia pour Shadowdreamers (Kei)
A quand un article sur Battle Royal?
biZz!