Poupée de Scott Radke ©
Comme ces automates, je suis tombé la tête la première
dans le monde
Comme ces insectes visqueux, je suis devenue accros
aux drames.
Quand la femme déploie ses ailes c'est l'enfer qui
chavire.
Etais-je trop naïve un temps nommé pour me laisser
convaincre par cette chose misérable que les hommes ont baptisé mais n'arrive plus à nommer?
J'ai crut sentir des brûlures dans mon âme, moi qui me
débattais derrière mon masque, lorsque le vers
de terre à prit son envol au sortir de son cocon.
Quand l'amour appel au viol, les singes mettent leurs
mains sur leurs paupières, si l'enfant cri
trop fort, les oreilles se dérobent, s'il supplie, les bouches se recousent.
Peste de monde phobique où les maladies du cœur
s'attrapent plus vite que les infections, si la biopsie
vous tente, venez vers le messie, les entrailles béante, pour pouvoir guérir de
cette faiblesse infâme.
Crise bénéfique et gangreneuse, l'ignoble amour que
l'on supporte, sinon sans enrager, car la vie ne se doute jamais à quel point la solitude nous ronge.
Quel mal peut-on faire de plus à une existence voué aux vices meurtrièrs?
Seule au milieu de la foule, bain de populace,
agoraphobie croissante, seule dans sa tête, seule dans son cœur, à présent.
Comme ces pêcheurs innocents, ces croyants coupables,
le trouble s'ébauche dans mon ventre.
Comme ces humains agités qui pensent respirer dans un
monde sans odeur qui les lassent, ceux qui persistent à exister parce qu'ils rêvent de lendemain, de
midi et du soir, de conversations, de tragédies.
Je suis l'impasse qui m'empêche de me connaître et
d'avoir plus d'ambition qu'un homme sous adrénaline, que celui qui tue et dévore ses victimes, se délectant
de la chair de ces citoyens si humains.
Je me suis réveiller un matin sombre, où la pluie m'a
abandonné pour se transformer en un torrent de larmes.
Migraine cérébrale, maux douloureux, célérité ne m'est
permise pour oublier ce que mon corps et mon âme à triturer, inventé sans la moindre méfiance, la confiance oublié,
les yeux mouillés.
Ainsi, plus rien n'erre à l'intérieur, plus rien ne
s'émerveille comme avant, Moi aphasique.
Paracelsia ©
Tellement de choses à découvrir, tu viens de me montrer un monde à découvrir, un monde caché quelque part en moi et que je ne trouvais pas. Alors merci, exorcise tes démons, c'est tellement bon.
Je reviendrais, pour sûr...
Dis moi, quelle est cette musique qui m'accompagne depuis cette 1h30 de lecture de ton blog?