Née dans une famille où le modèle paternel était imposer comme une valeur absolue, je n'imaginais pas encore la rage qui il y avait en moi contre les connards de tout poils qui ont le malheurs de croire que parce qu'ils possèdent une paire de couilles et une bite (soi dit en passant, ça reste tout de même moche une queue) ont tout les droits sur nous, pauvres petites écervelées, descente d'Eve, la femme qui a corrompu l'homme "parfait" (qui soit en passant devait avoir un sexe tout aussi moche et s'est laissé avoir par un belles paire de loches... Attends c'est tout de même le premier pigeon de la création). On nous serine depuis l'enfance, soit sous forme d'allégorie, ou avec soins, parfois sans détours, que la femme c'est celle qui attend son chevalier blanc gentiment à la maison tandis qu'il file avec ses potes voir les putes des bois voisins (parce que oui tu comprends Jeannine, je t'aime toi, elle c'est juste une passade). Bref, le traditionnelle perdure malgré tout et j'ai toujours rêver qu'une révolution se fasse à l'envers. Allez hop! Que l'on marie les petits garçons de force, qu'on tabasse les hommes parce que rien n'est parfait dans la maison, qu'on les voilent pour les cacher ou les traité comme des chiens ou comme de vulgaire trophée signe de pouvoir sur eux. Les violés et hausser les épaules lorsqu'ils viendraient porter plainte en les tançant du regard en se disant qu'ils l'ont sûrement chercher.
Oui, je l'avoue, j'avais et j'ai toujours parfois ce besoin d'imaginer un monde contraire juste pour supporter les horreurs faites aux femmes dans le monde entier, parce qu'elles ont eu l'incorrection d'être nées femmes, c'est à dire des putes présentes pour satisfaire les hommes, enfin leur flingue, enfin leur "pouvoir", enfin cette merde coincée entre leurs cuisses et qui semblent les poussés à des extrêmes aberrants. Pensez bien que la première fois où j'ai pris conscience de cette injustice, ce fut avec un modèle haut en couleur, aimable mais rustre comme le voulait son éducation: Mon père. Ma mère essayant de faire de moi une future bonne épouse à force de m'empêcher de respirer, puisque que les filles ça devraient rester des poupées immobiles toute leur vie durant, avait faite de moi son avocate commise d'office pour toutes offense de la part du macho paternus, contre son grés. Eh bien donc, voir daddy demander à manger à ma mère pendant des années comme si il sonnait une esclave, la faire se lever à 4h pour lui préparer sa gamelle, sortir de la maison passablement agacer quand elle était malade avec la faim lui tenaillant le ventre à la recherche de ses maîtresses pour le dorloter, ça rends incontestablement aigrit et ça guérit du prince charmant. "Uh" grognait papa, et la table était mise, pas de merci, juste un rot, un pantalon déboutonner et on s'endort sur le canapé laissant la crasse à bobonne. Je suis fière de dire que le jour où il a tenté de me convertir à cette forme d'avilissement grotesque, j'ai faillit lui perforer les intestins, tant et si bien que la mama admirative a aussi donné dans la démonstration de crocs aux moindres abus.
J'ai pris aussi conscience de mon dégoût pour l'homme bien plus petite, avec un modèle effrayant qui errent encore dans les recoins de ma tête me rendant malade et hystérique à chaque fois que j'ose en effleurer le souvenir. Je me souviens aussi des premiers émois illusoires, le baiser et les coups de poings, je devais être assez éclairé à ce moment pour savoir que recevoir des beignes en guise de "je t'aime" c'était des conneries, si on devait me brutaliser, je clamais haut et fort que ce serait juste par mam' et pa' et pas un connard qui avait réussit à me démolir, malgré ma résistance aux coups. Si sur les photos de jeunesse, le sourire s'est figé, c'est parce que les bobos ça fait mal fuck! Pourtant, vu que les femmes sont des cafards inférieures, ont réussit, bandes d'enflures à relever la tête même à genoux, même dans la boue sans l'aide d'un branleur libidineux qui a oublié qu'il sortait de la fente d'une femme, et qu'il ne pourrait pas respirer et vivre sans ce miracle. De tout temps et depuis toujours il y a eu des femmes par entremise de grand Homme qui dirigèrent de grands Peuples et érigèrent la civilisation. Mais c'est vrai que tuer et faire la guerre avec ses potes c'est plus fun... Alors oui, peut-être que j'ai abusé pas mal de mon pouvoir de femme comme certaines (traduire trou à baise) pour rabaisser certains homme ou profité d'eux, pourtant, ça permet de se dire que, moi qui devrais me sentir sale d'avoir agit comme une impure, je me suis comporter comme eux; une pute qui pense avec son sexe. Mais je suis guérie là... Enfin presque...
Donc, à tout les machos du coin et d'ailleurs, aux extrémistes de tout bords, nous sommes encore là, le féminicide n'aura pas lieue, et c'est fou ce qu'on prend notre pied!
Photo de Zapan ©
A bientôt,ici où sur le fil...
Hécate