Paracelsia

† La Madone Anthracite †

Mardi 22 décembre 2009 à 16:09

http://paracelsia.cowblog.fr/images/1/1311118.jpgNaissance d'une atrophie comme une giclure terne de sperme qui craquelle au matin fuyant. La fenêtre béait ce jour là, et s'y promenait un rayon de lumière pernicieux qui débusquait tout, s'attardait sur la crasse, et dévoilait un putain de mensonge. Le jour où je suis née, j'ai cessé de respirer, peut-être que c'était une attitude inconsciente et lucide. Je ne voulais pas en chier, je sentais très certainement comme le monde gansé de sa pastille médicamenteuse était orber de douleurs, de crises, d'horreurs et d'hystéries. Le docteur à sûrement dû me conter des fleurettes teintées de mièvreries pour que j'accepte de me laisser claquer le cul et vagir dans la réalité, me présenter, vache sacrificielle au devant de myriades petits yeux pathétiques, vicieux, attendri par une nouvelle mélancolie. Ce fut ma première fellation au monde, j'avalai tout les bouts de doigts présentés afin de les suçoter avidemment tandis qu'ils gloussaient de plaisir, belle connerie!
La vérité chuchotera un infâme Mr Hyde plus tard en m'auscultant, épiant mes faits et gestes, décortiquant mes pensées dans mes notes de gamine hébeter, espionnant, sur mon carnet de santé et mon corps la moindre rechute d'autolyside, c'est que le bonheur est éphémère et que tenter de se soustraire au reste est possible, mais que tant qu'il vivra, il me ramenera parmis eux! Dormir et s'enfuir c'est beaucoup trop facile, vivre c'est un sacré challenge.
Autant dire que j'avais juste envie de le démollir pour sa persévérance écoeurante.
http://paracelsia.cowblog.fr/images/Tin9-copie-1.jpgTrop tôt, le ciel a vomit tout ce qu'il pouvait sur ma fontanelle, me laissant choir et ne croire en rien de beau, ni Noël, ni l'amour, ni la vie, ni l'homme, la faiblesse à bannir de mon coeur, la démence à entretenir, l'espoir en filigrane.
Trop tôt, l'homme à gerber sur mes formes à venir, utilisant la fillette comme poupée de chair inanimée, frémissante sous ses couettes, docile lorsque son vit en accent circonflexe silencieux se dressait, amère sous sa peau, hurlante dans son âme, insoutenable tableau de Munch qui dérive, lambine dans un enfer bien réel.
Ca se viol, se pédophile, se péderaste et s'écoule huileux entres les cuisses trop fragile d'une gamine accorte, ne dis rien, ne pleure pas, c'est ça l'amour, et ça arrache, ça dépote, ça défonce, c'est le secret de la vie, subir, faire semblant et survivre...
Ca se salit, ça griffe et éructe, ça saigne du coeur, du cul puis de la chatte parce que l'amour c'est aussi comprendre l'âme d'une anguille sans pitié.
Ca suinte des yeux et ça se mords la lèvre afin de refouler la honte, les traumas, les avidités, le gâchis alentour, les moqueries, et pire que tout ça se pâlit parce que ça flippe d'être elle.
Ca souffre tellement parfois que ça s'enferme, se tut pour ne pas craindre le pire, fomenter le vide...
Souri petite pute et laisse toi faire!

http://paracelsia.cowblog.fr/images/1/1311118.jpgIllustration de TIN ©

Par Hékate le Mardi 22 décembre 2009 à 21:36
Evidemment après la Charlotte priant Notre Dame ,tomber chez toi,chez vous ,je sais plus comment dire ,d'un coup, c'est le coup de Grâce !!!!
Super décor !et sensible au texte référencé Munch :)
Bonsoir...
HHH
Par Satyrikkk le Jeudi 24 décembre 2009 à 12:33
Je commente parce que j'ai lu, mais honnêtement, je ne sais pas même quoi penser.
Abasourdie, je suis.
Par v.yup le Jeudi 31 décembre 2009 à 16:23
Et bien... Heu.... encore ?
 

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