Ma vie à un poète, un génie, un monstre pour parfois
rêver si fort et croire encore.
Je me suis mordu souvent sans comprendre que ce qui se noie
c'est le bonheur.
Rechercher toujours et encore une entité inconnu que l'on
aimerait apprendre.
Derrière chaque mélodie de morts se cache une tristesse si
joyeuse qu'elle-même s'y enfonce.
Il faut écouter, enseigner les plus malheureux aux jeux de
la sévérité aveugle, de l'amour caché que l'on condamne pourtant pour
exhibitionnisme.
J'ai ce cœur trop lourd d'amour, que le sang se répand, qu'il tapisse lentement le carrelage froid et blanc de mon
autel.
J'ai épanché mes soifs en matières de douleurs sans savoir
ce qui se cache sous ma peau.
Lancinante course contre ce si beau joyau qui se perd et se
lacère.
Amour j'écris tes haines sur les mûrs de tes anciens
pêcheurs qui vomissaient encore tes infidélités.
Inflige toi tes meurtrissures et flagelle cette noirceur
méconnu qui te désarme, ces larmes trop claires.
J'ai cette voix si douce qui résonne tellement maladive à
mon oreille qu'elle dévore les muets.
Ce monde étrange et confiné que ce cerveau créa un jour pour
vivre ne m'engloutira plus,
car Amour j'ai appris tes rêves et tes règles qui
entaillaient encore mes veines.
Paracelsia ©Peinture de Adolphe William Bouguereau ©
Paracelsia
† La Madone Anthracite †
Dimanche 4 juin 2006 à 2:22
Commentaires
Par X.Pr0t0type.X le Lundi 5 juin 2006 à 0:26
c'est vraiment très très beau ce que t'ecris ... Boune continuation mamzeLL je repasserai !!!
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