Juliette Acte 1, Scène 5
USA | 1996 | Un
film de Baz Luhrmann d'après la pièce de théâtre de William Shakespeare
| Avec Leonardo DiCaprio (Romeo), Claire Danes (Juliet), John Leguizamo
(Tybalt), Harold Perrineau Jr. (Mercutio), Brian Dennehy (Sampson),
Paul Sorvino (Fulgencio Capulet), Pete Postlethwaite (Père Laurence),
Zak Orth (Gregory), Paul Rudd (Dave Paris), Vondie Curtis-Hall
(capitaine Prince), Des'ree (la Diva)
Les querelles de famille en plein dans la ville de Vérone où se situe l'action de la pièce de théâtre, qui a rendu folle l'Angleterre, publiée en 1597.
L'histoire de deux familles qui se haïssent et de leurs deux enfants qui vont s'aimer comme jamais aucun couple ne s'aimera.
L'histoire d'une passion furieuse replacée dans un contexte contemporain comme elle le fut à son époque.
Romeo et Juliette est avant tout une légende italienne, elle est passée par la France avant d'arriver jusqu'aux oreilles des Anglais. Avant que Shakespeare ne la réécrive en 1595. Cette pièce appartient à la période lyrique de Shakespeare et ne sera publiée qu'en 1597. Lors de la première, la pièce est un grand succès.
Ensuite, cette histoire sera adaptée au cinéma, mais rien de vraiment neuf. Le Romeo + Juliette de Baz Lurhmann est l'adaptation classique la plus réussie avec celle de MacBeth par Kurosawa (sans compter sur West Side Story, adaptation retravaillée bien sûr et le Roméo et Juliette de Franco Zeffirelli).
Si vous n'avez pas vu Ballroom Dancing de Luhrmann avant l'évenement
Romeo + Juliette
c'est dommage, parce que vous auriez compris que Luhrmann aime la
danse, les retranspositions et les histoires d'amours particulièrement
acidulées. C'est bien navrant que l'on ne parle que de Moulin Rouge et
de Romeo + Juliette, comme il est dommage que l'on se rende compte
assez tard du talent de Caprio perverti par ce succès sans précédent.
Luhrmann réinvente le classique de Shakespeare pour nous surprendre et dépoussiérer un texte magnifique.
Le prologue est un petit bout de la tragédie et elle est représentée par la télévision du début. C'est une sorte de mise en abîme, on nous montre sous forme de mini clip, les moments les plus importants du film, disons plutôt une bande annonce dans l'annonce. C'est comme les pièces de théâtre ou l'ouverture de films, au début de l'acte, on retrouve la distribution des personnages et une espèce de mise en garde.
Baz Luhrmann avec un humour feint, reprend nombre de techniques
(clichés)
hollywoodiennes pour ironiser les procédés. Le texte classique est bien
conservé, c'est ce qui fait ce décalage follement original avec les
scènes violentes et modernes. Nous avons des références aux films de
western
juste au début du film, dans la prestance des duels et la musique.
Pendant le bal costumé, l'on voit un Romeo en chevalier et une Juliette
pure et
douce en ange, ce qui renforce leur rôle dans l'histoire et leur
destin, la transgression d'un Romeo qui se rend sur le territoire de
son ennemi, la mort de Mercutio, le déchaînement des fatalités appuyé
par les conditions météorologiques. La statue d'un saint qui est
toujours là pour appuyer un destin fatal. Le fait que Romeo achète le
poison après que le père se soit rendu compte que la lettre n'est pas
arrivée est une lubie du cinéaste pour appuyer l'effet dramatique car
dans la pièce, ces faits sont bien mis en parallèle.
Les acteurs m'ont
plut à tous point de vue, Claire Danes (mon héroïne de "Angela 15 ans") en Juliette c'est le pied total,
Harold Perrineau (mon héro de "Oz") en Mercutio est incroyable, Pete Postlethwaite en
Père Laurence est terrible, John Leguizamo en Tybalt vaut carrément
le détour, il y a une telle violence dans l'amour et la haine de chacun
que mon coeur, à la projection du film à faillit exploser. Sans doute
que la BO et le décor et les couleurs ont aussi beaucoup joués, tout comme ça l'avait fait pour
Ballroom Dancing.
Les querelles de famille en plein dans la ville de Vérone où se situe l'action de la pièce de théâtre, qui a rendu folle l'Angleterre, publiée en 1597.
L'histoire de deux familles qui se haïssent et de leurs deux enfants qui vont s'aimer comme jamais aucun couple ne s'aimera.
L'histoire d'une passion furieuse replacée dans un contexte contemporain comme elle le fut à son époque.
Romeo et Juliette est avant tout une légende italienne, elle est passée par la France avant d'arriver jusqu'aux oreilles des Anglais. Avant que Shakespeare ne la réécrive en 1595. Cette pièce appartient à la période lyrique de Shakespeare et ne sera publiée qu'en 1597. Lors de la première, la pièce est un grand succès.
Ensuite, cette histoire sera adaptée au cinéma, mais rien de vraiment neuf. Le Romeo + Juliette de Baz Lurhmann est l'adaptation classique la plus réussie avec celle de MacBeth par Kurosawa (sans compter sur West Side Story, adaptation retravaillée bien sûr et le Roméo et Juliette de Franco Zeffirelli).
Luhrmann réinvente le classique de Shakespeare pour nous surprendre et dépoussiérer un texte magnifique.
Le prologue est un petit bout de la tragédie et elle est représentée par la télévision du début. C'est une sorte de mise en abîme, on nous montre sous forme de mini clip, les moments les plus importants du film, disons plutôt une bande annonce dans l'annonce. C'est comme les pièces de théâtre ou l'ouverture de films, au début de l'acte, on retrouve la distribution des personnages et une espèce de mise en garde.