Un jour, sur le quai de la station Yamamote, à la gare de Shinjuku, 54 lycéennes s'approche du bord et se tiennent la main, une à une, elles chantonnent joyeusement et décomptent. A 1, elles sautent toutes sous le train qui arrivent à toute allure, inondant la gare et les personnes s'y trouvant de tonnes de sang. La nouvelle est impressionnante et une enquête est ouverte et Toshiie Kuroda et Kenji Shibuwasa sont sur l'affaire... Laquelle va résolument se compliquer lorsqu'à nouveaux, des lycéens sautent du toit de leurs écoles… La police va alors trouver sur les lieux du premier suicide, un sac de sport contenant plusieurs centaines de mètres de morceaux de peaux humaines cousus les uns aux autres... Les forces de l'ordre sont tout de suite dépassées alors que s'annonce dans tout le pays des vagues de suicides hallucinantes.
Ce qui m'a d'abord frappé dans le film c'est sa scène d'ouverture qui est devenu très célèbre et assez culte, et puis il y a ce groupe de gamine «Les Desserts» qui font complètement décalé dans le film. Comme je le dis souvent, l'élément le plus à l'ouest d'un film est souvent celui qui est la clé de tout.
«Jisatsu Saakuru» est un film complètement barge, il est malsain, il est sanglant, mais voilà sans se prendre au sérieux. Les suicides sont le plus souvent absurdes, tragiques ou hilarant, c'est ce qui fait partie du cinéma asiatique et c'est pour cela que l'on aime s'en délecter. Le cinéma asiatique peut tout se permettre avec l'horreur, sans jamais se dépêtre d'un humour assez dingue. La scène la plus hilarante restant celle où Génésis un chef de loubard travesti en chanteur GlamRock chantent une chanson très drôle au milieu de ces victimes qui jonchent une vieille salle de bowling abandonné et là obligé de faire le liens avec «Rocky Horror Picture Show».
Si vous aimez être baladé d'une narration à une autre et frissonner de plaisir dans le bon et le mauvais sens, vous allez adorer regarder un film bizarre qui peut paraître idiot et exagéré du fait de ces tonnes d'hémoglobine déverser à tout va, mais qui traite d'un sujet tabou, ancré dans la société japonaise, celui du suicide et un autre sujet très présent, celui de la mode. En effet, que ne ferais pas les jeunes japonais pour être à la mode (prostitution, meurtre, petits boulots) et tout ceci après les cours dans un pays où les traditions demeurent sévères. La jeunesse japonais va aussi mal que celle des autres pays et c'est peut-être pour cela que certains films paraissent d'une violence inouïe, voir d'un côté malsain jamais vu. Ce qui est passionnant dans ce cinéma, c'est le fait d'être toujours surpris, et j'adore être surprise.
«Suicide Club» n'est pas sorti en France comme bon nombre de films asiatiques très très bons d'ailleurs, mais il faut savoir trouver le distributeurs qui oserait porter ces films et dépassé les censures habituelles.
Le Japon est une société attirante, elle est de plus en plus à la mode en Occident, mais voilà, cette société a aussi de nombreux travers, elle est rigide et toujours traditionnelle, alors que sa jeunesse lutte pour sortir de cet état de fait, la mutation s'annonce rude. «Jisatsu Saakuru» dénonce ici, de manière cru et sanglante, un système qui ne fonctionne plus, tout comme pourrait ne plus fonctionner celui du Japon d'aujourd'hui. D'où peut-être les scènes d'étudiants bien comme il faut faire des choses gore comme il faut.
Le film n'est pas un chef d'œuvre, mais ce n'est pas son but, c'est avant tout un film d'horreur et macabre, ironique à l'humour déroutant mais très présente, âmes sensibles s'abstenir, il a été interdit au moins de 18 ans… Le film n'est pas non plus sans intérêt, il me plaît parce qu'il a ce côté étrange que j'affectionne. Après le suicide des 54 lycéennes, l'enquête de police débute, on retrouve un sac de sport avec pas moins de 200 lambeaux de peaux humaines agrafé les uns aux autres, les enquêteurs sont dépités, sur ces morceaux, ont identifie ceux des jeunes suicidés, et ensuite des futurs suicidés. Un autre sac de sport contenant aussi des morceaux de chairs sera retrouvé plus tard. La police ne va faire aucune relation entre les suicides et cette découverte pourtant, le seul point commun des victimes étant l'âge. Justement l'âge de la fille de l'inspecteur Kuroda.
Et c'est là que commence vraiment l'intrigue, on va alors entendre les Desserts, un groupe de pop japonaise, une girl band de gamines de 13 ans qui semble passionner la moitié de la population, mais surtout la fille de l'inspecteur Kuroda, sa femme aussi et peut-être son fils. La chanson «Mail Me» est très entraînante d'ailleurs. Vient s'ajouter deux étranges filles posté derrière l'écran d'un PC et qui appellent la police en prétendant avoir la clé du mystère, une bande de malfrats assez fou furieux et taré et la voix de cette petite fille au téléphone qui a comme un problème de toux et qui vous demande: «Êtes-vous connecter à vous-même».
«Jisatsu Saakuru» va se dérouler comme un puzzle assez bâclé par moment mais de façon de plus en plus violent, dévoilant une vérité assez malsaine qui a mit bons nombres de mes amis mal à l'aise. A voir absolument. Peut-être qu'il existe enfin un DVD avec des sous-titres français. Sinon, un manga de Usumaru Furuya est apparut et rends hommage au film.
Ce qui m'a d'abord frappé dans le film c'est sa scène d'ouverture qui est devenu très célèbre et assez culte, et puis il y a ce groupe de gamine «Les Desserts» qui font complètement décalé dans le film. Comme je le dis souvent, l'élément le plus à l'ouest d'un film est souvent celui qui est la clé de tout.
«Jisatsu Saakuru» est un film complètement barge, il est malsain, il est sanglant, mais voilà sans se prendre au sérieux. Les suicides sont le plus souvent absurdes, tragiques ou hilarant, c'est ce qui fait partie du cinéma asiatique et c'est pour cela que l'on aime s'en délecter. Le cinéma asiatique peut tout se permettre avec l'horreur, sans jamais se dépêtre d'un humour assez dingue. La scène la plus hilarante restant celle où Génésis un chef de loubard travesti en chanteur GlamRock chantent une chanson très drôle au milieu de ces victimes qui jonchent une vieille salle de bowling abandonné et là obligé de faire le liens avec «Rocky Horror Picture Show».
Si vous aimez être baladé d'une narration à une autre et frissonner de plaisir dans le bon et le mauvais sens, vous allez adorer regarder un film bizarre qui peut paraître idiot et exagéré du fait de ces tonnes d'hémoglobine déverser à tout va, mais qui traite d'un sujet tabou, ancré dans la société japonaise, celui du suicide et un autre sujet très présent, celui de la mode. En effet, que ne ferais pas les jeunes japonais pour être à la mode (prostitution, meurtre, petits boulots) et tout ceci après les cours dans un pays où les traditions demeurent sévères. La jeunesse japonais va aussi mal que celle des autres pays et c'est peut-être pour cela que certains films paraissent d'une violence inouïe, voir d'un côté malsain jamais vu. Ce qui est passionnant dans ce cinéma, c'est le fait d'être toujours surpris, et j'adore être surprise.
«Suicide Club» n'est pas sorti en France comme bon nombre de films asiatiques très très bons d'ailleurs, mais il faut savoir trouver le distributeurs qui oserait porter ces films et dépassé les censures habituelles.
Le Japon est une société attirante, elle est de plus en plus à la mode en Occident, mais voilà, cette société a aussi de nombreux travers, elle est rigide et toujours traditionnelle, alors que sa jeunesse lutte pour sortir de cet état de fait, la mutation s'annonce rude. «Jisatsu Saakuru» dénonce ici, de manière cru et sanglante, un système qui ne fonctionne plus, tout comme pourrait ne plus fonctionner celui du Japon d'aujourd'hui. D'où peut-être les scènes d'étudiants bien comme il faut faire des choses gore comme il faut.
Le film n'est pas un chef d'œuvre, mais ce n'est pas son but, c'est avant tout un film d'horreur et macabre, ironique à l'humour déroutant mais très présente, âmes sensibles s'abstenir, il a été interdit au moins de 18 ans… Le film n'est pas non plus sans intérêt, il me plaît parce qu'il a ce côté étrange que j'affectionne. Après le suicide des 54 lycéennes, l'enquête de police débute, on retrouve un sac de sport avec pas moins de 200 lambeaux de peaux humaines agrafé les uns aux autres, les enquêteurs sont dépités, sur ces morceaux, ont identifie ceux des jeunes suicidés, et ensuite des futurs suicidés. Un autre sac de sport contenant aussi des morceaux de chairs sera retrouvé plus tard. La police ne va faire aucune relation entre les suicides et cette découverte pourtant, le seul point commun des victimes étant l'âge. Justement l'âge de la fille de l'inspecteur Kuroda.
Et c'est là que commence vraiment l'intrigue, on va alors entendre les Desserts, un groupe de pop japonaise, une girl band de gamines de 13 ans qui semble passionner la moitié de la population, mais surtout la fille de l'inspecteur Kuroda, sa femme aussi et peut-être son fils. La chanson «Mail Me» est très entraînante d'ailleurs. Vient s'ajouter deux étranges filles posté derrière l'écran d'un PC et qui appellent la police en prétendant avoir la clé du mystère, une bande de malfrats assez fou furieux et taré et la voix de cette petite fille au téléphone qui a comme un problème de toux et qui vous demande: «Êtes-vous connecter à vous-même».
«Jisatsu Saakuru» va se dérouler comme un puzzle assez bâclé par moment mais de façon de plus en plus violent, dévoilant une vérité assez malsaine qui a mit bons nombres de mes amis mal à l'aise. A voir absolument. Peut-être qu'il existe enfin un DVD avec des sous-titres français. Sinon, un manga de Usumaru Furuya est apparut et rends hommage au film.
Rien à voir: j'ai découvert ton blog grâce à ta fiche parano (on est sur le même secteur) et j'adore te lire.