Paracelsia

† La Madone Anthracite †

Mardi 5 juin 2012 à 14:50

Ceci est un extrait d'une des Nouvelles (Ton grand Méchant Loup) qui ne paraîtra pas sur le Recueil "Te Haïr Je Ne Peux" car cela pourrait offensé un certain nombre de personnes et que la maison d'Edition ne veut pas prendre de risque... Il faut savoir que je suis définitivement et complètement contre la pédophilie et que cette histoire n'est pas écrite afin de séduire certains types de malades ni de faire du mal. Toutes les nouvelles sont à peu près du vécut, du ressentit et un déchaînement de sentiments parfois négatifs sur le monde et ses habitants, mais les cicatrices s'écrivent sur la peau et sur tous les supports susceptible de m'apaiser. Si vous voulez l'histoire complète, me demander le mot de passe afin d'y accéder...
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"Il y avait ces routes sinueuses certains soirs, ces lumières de chaque côté de la rue. Il y régnait une paix quasi religieuse. De me sentir seul face à ce silence inouï, j'avais des frissons tout le long de la colonne vertébrale. Je percevais même le plus petit bruit émanant de son jardin comme des notes de cristal. La petite était un spectacle à elle seule. Sous le feu de la lampe fade du porche, elle ramassait ses poupées, pieds nus, les cheveux défaits et la robe large. Ses bretelles glissaient constamment sur ses épaules satinées. J'imaginais son parfum, la saveur de sa peau, et je suintais dans le noir. Le plaisir était fulgurant, cela me montait jusqu'au cerveau, jusqu'aux bourses. Aussi, mes visions devenaient plus précises, plus jouissives, plus violentes et précises. La petite semblait flairer le danger, elle se tournait vers l'obscurité quelques instants, l'air hébété, la bouche entrouverte. Elle avait peur sans comprendre. J'aurais aimé souffrir sa frayeur contre moi, la mordre jusqu'au sang pour la sentir fondre sous moi, comme ses poupées qu'elle bafouait les après-midi dans son bac à sable. Sur le point de jouir contre le poteau téléphonique froid, la main de sa mère l'attrapa par les épaules, et la petite sursauta, surprise. La femme était sidérée de la voir pleurer si soudainement. Alors, pour la rassurer, elle la prit dans ses bras, regarda à droite à gauche, méfiante, puis rentra dans la maison. J'éjaculai tout de même, guidé par mes fantasmes ; l'envie d'une rencontre sublime entre elle et moi, son innocence et ma bestialité. J'avais tellement envie de la dévorer que je sentais mon coeur se rompre chaque jour un peu plus.

De retour à la maison, ma femme se terra immédiatement dans un coin du foyer. Elle le faisait constamment. Elle avait les yeux cernés de fatigue, la peau flétrie. Je peinais à croire que la jeune femme épousée il y a quelques années de cela se ratatinait avec si peu de grâce au fil du temps. Aigrie à la simple vue de mon visage, ma présence à elle seule suffisait à la rendre démente. J'entendais les bruits de ses pas dès l'ouverture de la porte ; la partie de cache-cache commençait ainsi, mais je finissais toujours par la rejoindre bien vite. Ce soir, recroquevillée dans un coin de la cuisine, elle suppliait en silence tandis que je caressais l'émail de ma boucle de ceinture. Ce geste la rendait hystérique : ça la figeait sur place, elle en tremblait de tous ses membres. Je défis donc lentement la liane qui entourait mon pantalon et libérai son pire cauchemar. Elle détourna de suite le regard, les larmes aux yeux, la bouche béante. Elle essayait de pousser un cri, de me prier d'arrêter, mais rien ne sortait. Ses doigts étaient crispés dans le vide. La garce ressemblait ainsi à un vieux tableau monstrueux, une pauvre mendiante décrépite. Pourtant c’était avec l'image de la petite May que je m'enfonçais jusqu'à la glotte, que je ressortais et que je pénétrais encore ce gouffre qui finissait par ruisseler de vomi et de sperme. Je devrais être moins mauvais, mais cela me plaît de rester au fond même lorsqu'elle s'étouffe et tente de se libérer. Je lui chuchotais d'avaler gentiment si elle voulait l'autorisation pour dîner par la suite, et ma Sophie obéissait.

Les jours suivants, je les passais à la suivre de très loin. Je prenais le soin de ne pas m’occuper plus que ça de sa présence. Elle n'était jamais seule. La gamine tenait toujours les mains d'un adulte ou d'un autre enfant. Souvent, elle s'éloignait pour ramasser une chose sur le sol (elle aimait faire de jolies trouvailles qui émerveillaient sa mère). Je compris que pour pouvoir l'attraper, il me faudrait trouver une chose aussi brillante que toutes ces merdes inutiles qu'elle adorait dérober au sol. J’avais alors fait tomber un bijou de ma femme près de la rivière où elle adorait venir taquiner les poissons et grenouilles qui fourmillaient les jours d’été. Comme un conte pour enfants, je semais des trésors brillants au bord de l’eau afin qu’elle suive le chemin tracé par mes soins et me trouver. Me projeter dans l’avenir avec elle me mettait dans un tel état d’excitation que je me branlais derrière les fougères hautes. Il faisait très chaud par ailleurs et ce jour là, elle portait une tenue des plus satisfaisantes. Une petite robe à fleurs et à bretelles, des sandalettes sans chaussettes et le plus beau de tout : elle avait de jolies couettes pour cette sortie. La mignonne ramassait les bijoux, elle hurlait à sa mère qu’elle venait de trouver des choses brillantes, mais celle-ci lui fit signe de ne pas aller trop loin et continuait de se prélasser au soleil auprès de ses amies. La belle petite trop enivrée par sa chasse au trésor s’éloigna tout de même jusqu’à ne plus être dans le champ de vision des femmes, jusqu’aux fougères où elle m’aperçut. Étrangement, elle ne hurla pas, elle me sourit très gentiment et m’adressa un bonjour des plus naturels. Elle connaissait ma femme et se rappelait sans doute m’avoir vu plusieurs fois avec elle. Je lui offris des bonbons qu’elle accepta les yeux pétillants de gourmandise."
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Création by Gisèle Vienne et Dennis Cooper ©

Par the-log-lady le Mercredi 6 juin 2012 à 14:08
puis je avoir le mot de passe stp ? j'aimerai connaitre la suite.. ton premier "jet" est captivant... et je suis époustouflée de voir combien tu arrives à te mettre dans la "peau" d'un homme.. pédophile qui plus est.. bravo.. :)
Par the-log-lady le Jeudi 7 juin 2012 à 19:53
ton histoire m'a pris aux "tripes"... tu as du talent... beaucoup de talent... merci beaucoup de m'avoir permis de la lire... :)


impossible de laisser un commentaire sur l'article du dessus... surement un bugg..
Par n0thing le Jeudi 14 juin 2012 à 19:06
Pourrai je avoir le mot de passe? C'est très bien écrit et j'aimerai connaitre la suite.
Par abbaye§§§§§§ le Mardi 19 juin 2012 à 20:40
Bonsoir, j'apprecierais de pouvoir parcourir la suite de cette nouvelle, Merci d'avance pour le mot de passe.
Par Paracelsia le Mardi 19 juin 2012 à 23:02
AbayyeSSSS il me faudrait au moins une adresse mail pour te le communiquer.
Merci
Par n0thing le Mercredi 20 juin 2012 à 8:06
c'est vraiment bien écrit. Je ne m'attendais pas à cette fin la. Bravo.
Par abbaye§§§§§§ le Mercredi 20 juin 2012 à 17:36
Ah mince, elle ne s'est pas enregistrée, c'est : beherit_dei_penumbra@hotmail.fr
Par INC le Dimanche 3 mars 2013 à 15:42
Je vais faire partie de celles qui n'ont pas froid aux yeux en te demandant s'il te plait, le mot de passe pour connaitre le fin mot de cette histoire qui, en effet, est très prenante au tripes.
Merci !
Par INC le Dimanche 7 avril 2013 à 12:19
Merci! Je viens de faire la lecture complète, la fin est vive et rebondissante! Le rythme est bon et c'est vraiment bien écrit.
Par Héckate le Mardi 21 octobre 2014 à 19:53
Je trouve que ton style a pris de l'ampleur, tu écris superbement bien !Une grande puissance narrative.
 

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