Ca colle à la peau comme une plaie qui ne cicatrice plus, le soucis c'est que ce genre de fuite me plait, j'ai tendance à provoquer la petite écorchure avec n'importe quoi simplement pour ressentir quelque chose. Ca fait mal, cela pique aux yeux et ça déchire l'épiderme, je cris donc j'existe, je souffre donc. Rien ne m'est moins égal que ma respiration, mes paupières qui s'entrouvrent, éprouvent le monde et mon visage éberlué de chouette moricaude qui n'y comprend rien, mais fait semblant d'adhérer. Je suis moi-même lorsque je suis seule et que je tranquillise mon âme sur les vicissitudes du monde et ses abominations, c'est comme ça que l'on se guérit seule d'absolument toutes les infamies, de ses douleurs et obsessions. Respire, pleure, mais surtout répare toi seul, la mécanique sonore de votre Être sait bien qu'elle doit s'écouter dire la vérité au moins une fois loin des autres, on ne se ment pas à soi-même ou alors on élude, on obscurcie ce côté pour ne pas avaler le monde, ne submerger personne de ce trop plein d'espoir... Celui tout à fait étrange de ne plus exister aux yeux des cons!
C'est toujours avec un énorme vide à l'estomac, des viscères noués que je m'éveille aux châtiments, je suis automates dans une vaste plaisanterie, un jeu d'échec cruel et imprévisible ou chacun cherche sa place, sa foi, ses lois, ses envies, ses bonheurs. Et si je comble ce vide avec ce que beaucoup appellent des sottises, si j'apprécie de me faire pervertir par certains alors que je devrais rester sage face à mes propres envies (n'est-ce pas monsieur!), il n'en reste pas moins que ce qui me plaît le plus c'est d'écouter quelques mélodies acides, la plume dans la main, l'alcool dans l'autre et l'ivresse comme doigt d'honneur. La chouette n'y comprend rien, elle continue à aimer cette farce malgré toutes les tortures affligés.
Je vous dis bonjour à nouveau. Et profite de ce billet pour trouver des lecteurs afin de me faire des critiques de mes deux recueil de nouvelle. C'est long et peut-être pas intéressant, mais j'en ai besoin. Paracelsia a décidé de faire campagne.
Félicien Rops ©
Je vais être pas mal occupé durant les 15 jours qui vont suivre (et dés mercredi matin je ne serai plus sur la toile pendant quelques lunes), mais ensuite, si tu le souhaites, je veux bien lire et critiquer tes recueils de nouvelles. Avec grand plaisir.
Bien à toi.