Encore une fois... Mon coeur à valdinguer sur les couleurs sonores ondoyantes et chatoyantes des mélodies nonchalantes, follement éprises de lyrismes balkaniques et indépendants de Beirut. Je suis tombé amoureuse il à 4 mois d'un globe-trotter fou, dépressif et talentueux que j'ai découvert un peu en retard mais que j'ai découvert tout de même. Artiste multi instrumentiste, Zackary Francis Condon est sans doute à lui seul le groupe Beirut, c'est indéniable. Trompettiste, accordéoniste et manipulateur d'autres instruments fascinants à la limite de la création personnelle, ce petit prodige solitaire nous délie à travers ses marottes tout un panel de chansons flirtant avec la nostalgie, mais d'une fraîcheur incroyable. Bref, j'aime aussi sa musique pour son univers étrange et poétique. Coup de coeur fébrile donc.
J'avoue avoir été impressionner à la première écoute, d'un genre que je trouve fort jolie mais que peu de personne réussit à manipuler. Imaginer vous un mix improbable entre le style folk mariachi de Calexico, le trip explosif gypsie ou mélancolique bulgare de Bregovic et celui du rock déprimant des Tindersticks et vous obtenez des titres emprunt de délicatesse, de douceur, de mélodies désabusés, mener par la voix vibrante et chaleureuse façon crooner de Monsieur Condon. Cela m'a donné la pêche, cela a provoqué des afflictions, une joyeuse lassitude, une saine tristesse, une envie de danser. Certains intitulés tel que "A Sunday Smile" ou "St Apollonia" ou encore "The Elephant Gun" me restent sur le coeur comme des rémanences de purs moments d'hébétudes. Et parfois entre le Métal, l'Eclectro ou la Noise, ça fait un bien fou.
J'avoue avoir été impressionner à la première écoute, d'un genre que je trouve fort jolie mais que peu de personne réussit à manipuler. Imaginer vous un mix improbable entre le style folk mariachi de Calexico, le trip explosif gypsie ou mélancolique bulgare de Bregovic et celui du rock déprimant des Tindersticks et vous obtenez des titres emprunt de délicatesse, de douceur, de mélodies désabusés, mener par la voix vibrante et chaleureuse façon crooner de Monsieur Condon. Cela m'a donné la pêche, cela a provoqué des afflictions, une joyeuse lassitude, une saine tristesse, une envie de danser. Certains intitulés tel que "A Sunday Smile" ou "St Apollonia" ou encore "The Elephant Gun" me restent sur le coeur comme des rémanences de purs moments d'hébétudes. Et parfois entre le Métal, l'Eclectro ou la Noise, ça fait un bien fou.
L'amour de Zack Condon pour la culture, la musique et le cinéma français transparaît complètement sur l'album éponyme "The Flyng Club Cup" que j'ai usé jusqu'à la veine musicale. "Nantes" diffusé à la radio (enfin par Nova principalement et ce n'est pas tous les jours) laisse entendre un extrait du "Mépris" de Godard. De même que certains titres très français comme "La Banlieue", "Cherbourg" et le fait qu'il ait enregistré des tracks dans les rues de la Capital et certains bars. C'est dire comme j'ai véritablement manquer de jugeotte en loupant ces entrefaits magiques. Pourtant, j'apprendrais bien plus tard qu'il est surtout le champion des absents et pose des lapins à son auditoire sans prévenir, pour cause récurrentes de dépressions, de quoi faire peur, si prochaine tournées européennes il y a. Esperons qu'il ne finisse pas dans sa quête de solitude et de perfection comme Anton Newcombe. Je conseille vivement donc de vous mettre à l'écoute de "The Flyng Club Cup", "The Elephant Gun" et "Gulag Orkestar". Vomissez le, adorez le, méprisez le, découvrez le...
Je ne sais pas si je serais aussi dithyrambique que toi, cependant je ne peux m'empêcher de trouver à sa musique quelque chose de profond et de réellement touchant. De la bien belle musique : à voir le Concert à Emporter de Beirut sur la blogothèque ici : http://www.blogotheque.net/Beirut,3445