Paracelsia

† La Madone Anthracite †

Mercredi 17 mai 2006 à 1:53

J'ai eu une révélation aujourd'hui. Assise sur mon siège de toilette, je me soulageais en pensant à Sarkozy et son Coup d'Etat à la limite de la fourberie digne de Napoléon, lorsque de rage  je me suis mise à réfléchir à énormément de choses (ça arrive), pourquoi les gens s'abrutissent avec le sport et les émissions people en occultant tout les autres difficultés, déléguant leur problèmes à leur dirigeants, qui eux, passent leur temps à flouer le peuple et les ouvriers afin de renflouer leurs comptes en banques, pourquoi personnes ne gueulent lorsque les 2/3 des médias se dit ouvertement Sarkozystes et nous abreuvent de messages subliminaux, nous préparant à accepter le putsch qui se préparent? Pourquoi les gens deviennent plus parano qu'avant et réfractaires à tous? Pourquoi la France si belle, le pays de Sartre et des libertés individuelles s'est transformé en enclos à mouton géant avec des bergers pervers et friqués, des chiens de gardes grassouillet et quelques moutons noirs dissidents (non ce n'est pas un épisodes de Tinitin)? On devrait bannir l'argent qui transforment les hommes en bêtes sauvages. Il serait préférable que nos politiciens commencent par être au service du peuple au lieu de s'offrir des compagnes d'élections à nos dépends, des dîners, des voyages, des voitures, des maisons et des chiottes en or. Que les jeunes arrêtent de se la jouer ultra gauchiste chic et fumant du shit parce que c'est bon genre et altermongolien d'être rebel et de cité le Che à tout va sans savoir qui il a été (je ne parle pas de Nouvelle Ligue). Que nos dirigeants commencent par arrêter de manipuler et défigurer la planète à coup d'industrie et de guerre d'intérêts et de profits à la con. Que nos religieux arrêtent de se tirer dans les pattes et cessent de plonger le monde dans le sang au nom de leur Seigneur qui serait "plein d'amour" uniquement pour une question de pouvoir et d'argent. Mais ma vérité n'est pas universelle. I Had Just A Dream...
Personnes ne devraient avoir à se lever le matin pour essayer de survivre, sortir de chez elle pour se faire insulter et tabasser, bosser comme une merde pour la pomme d'un connard pleins jusqu'au slip. Que tous le monde prennent ses responsabilités et acceptent l'idée que nous sommes tous humains, qu'on arrête de prendre le monde pour une poubelle, dieu pour une action boursière, ceux qui nous sont étrangers pour des bêtes de foire inférieur. Je ne sais pas, j'aimerais que les gens commencent à penser par eux-mêmes, pour eux-mêmes, qu'ils ne soient plus si manipulable en recrachant le discours d'un autre débile et qu'ils commencent à s'intéresser à toutes ses horreurs, injustices qui oppresse cette planète. Bouger vraiment et intelligemment (pas comme ce truc bidon du CPE)
En gros, en tirant la chasse, je me suis dit que l'on est une race pas si supérieur aux animaux et à la nature puisque l'on aime particulièrement bousillé tous ce que nous possédons de beau et de précieux, à commencer par l'amour et la liberté.

Tableau de Gustave Caillebotte ©

Mardi 16 mai 2006 à 1:25

Odeur de flatulence, pets perdus, bouches malodorantes, dessous de bras toxique, language tendance sms pseudo racaille-sapiens, pervers, fous furieux, regards qui tue, insultes, suicidaires, dégradation, incivilité, gamins mal élevé, braillards, poseurs, connards, pétasses... Bienvenue sur nos lignes de transports en communs. Chaque fois c'est une nouvelle aventure, je me prends parfois pour Indiana Jane en déjouant les plans diaboliques des passagers, et je rentre chez moi plus aussi fraîche que le matin couverte de cette rosée à la con.
Aujourd'hui pour ne rien gâcher à mon aventure, j'ai rencontré un type bizarre (encore) un fervent partisan du corps à corps, l'animal aime profiter des heures de pointes, où tout le monde est entasser les uns sur les autres et où il est le seul à tenter de frotter ses joyaux de princesses sur vous. Dans mes mauvais jours, je me retourne vers lui et me pare d'un magnifique sourire, je lui fait un clin d'oeil, et lorsqu'il me rends la politesse je me tourne vers une petite vieille sur le côté et dis bien haut "C'est pas croyable ce type à sa bite dans mon dos!", mouvement de foule, panique, rire, explosion du Vésuve, l'homme a honte et me menace, je réplique, solidarité, le bus se moque de lui, c'est l'attraction de l'instant, "Venez voir l'homme éléphant".
Je passe ma journée dans les transports, Gojira et Tom Petty à fond dans les oreilles à essayer de survivre aux odeurs de gorge, aux pets pernicieux et aux bousculades pour avoir une place assise. Une bonne femme se coupe les ongles sur le siège d'à côté, j'ai des remontés en voyant ses rognures d'ongles et ses verrues, elle mache un baton de réglisse comme un cheval ronge sa carotte. Un gosse hurle et fait des caprices, la mère sourit génée, elle a du mal à cacher son embarras, je souhaite très fort que quelqu'un gifle le petit gremlins qui hurle et agresse sa génitrice.
Pour courroner le tout, les membres de la scientologie m'attrapent pour m'expliquer leur lavage de cerveau. "Non désolée mon seul Dieu c'est Phillip K. Dick", ils me demandent qui c'est, je leur apprends que tout comme le type qui a crée leur église, il écrit des bouquins SF, ils comprennent l'allusion et n'insistent pas. Plus loin, les témoins de jéhovah me tombent dessus, ravi de ne pas me voir avec un t-shirt sanglant aujourd'hui, ils me donnent des prospectus et me parle de la fin du monde, de racheté son âme, j'ai soudain envie de poulets panés, je dis que Satan est mon berger pour abreger mes souffrances, ils me trouvent drôles, alors très sérieuse je dis que oui c'est vrai Satan est mon berger. Et lorsque je m'éloigne, j'ai une envie dingue de rire aux larmes, parce que je sais qu'ils sont abasourdits.

Journée banale!


Illustration de Nevilk ©

Samedi 6 mai 2006 à 23:05

Je me souviens de leurs regards, j'arrivais vers eux très sérieuse en soulier vernis, remontée contre mes sentiments qui m'ont mise en pièce, puis je leur demandait: "Qu'est-ce que tu veux que je te fasse?". Au début ils semblaient timides, puis se déchaînait leur folie hormonale qui me donnait des aigreurs d'estomacs, qui me faisait mal. Je subissais avec l'espoir d'entendre un mot gentil, de ressentir quelque chose, mais derrière ses grognements et ses grands gestes, rien ne se passait, je finissais par mordre et cogner. Ils repartaient satisfaits, je demandais des sous parfois. Jamais je n'ai pleuré, on m'avait déjà fait tant de mal que j'emmerdais la honte et la douleur.
Je m'étais faite un jeune ami, troublé par mes écrits et ma personnalité, qui m'avait rejoint de nombreuses fois pour m'épier, apprendre de moi. Pourquoi est-ce que j'ai ressenti ce besoin de lui dire de faire ce genre d'horreur? Lui, si jeune et désillusionné par un viol, par une mère hystérique et des frères et soeurs à la pelle. Il m'avait dit qu'un vieil homme le suivait le soir, lorsqu'il rentrait chez lui, je lui ai dit "Laisse le venir, et si il veut te toucher, fais toi payer, fais toi désirer, qu'il en crève". Les jours suivants, le jeune garçon m'offrait des CD, des livres, il se prostituait, aimait s'avillir, je le regardait avec effroi, il se transformait en quelque chose de pathétique, il devenait moi. Je l'ai fuit, il a essayé de se faire mal, appel au secour et je revenais comme une mère faible et attentive. Un jour, il m'a emprunter mon corset et il s'est enfoncé dans la vie des Marais, je ne l'ai plus revut. Je repense à lui aujourd'hui, parce qu'il fait parti d'un passé étrange, parce que j'ai changé, parce que je voulais être amoureuse et devenir une fille qui s'aime. Et il a fallut que je gâche tout en jouant l'infidèle, en recommençant comme avant, sans me soucier de mon fiancé, même si je sais que ça ne l'inquiètera pas. Ce qui me fait sourire de joie pourtant, c'est le fait que ça m'a vraiment écoeurer et que je culpabilise, chose jamais vu encore...

Illustration de Joshua Petker
©

Mardi 2 mai 2006 à 2:33



Madame rêve de cet homme à la peau fragile à la barbe futile qui s'était privé d'amour jusqu'à croiser son chemin à elle. Comme une formule magique, abracadabra suffit à lui faire tourner la tête et il tomba fou amoureux d'elle et de ces étrangetés. Abreuver de passion et de poudre de perlimpinpin, Madame fut enchanté d'amour jamais reçu. Homme artiste, homme harpiste, il jouait avec frénésie sur les ficelles de son âme jusqu'à la rendre fièvreuse. Impression d'avaler son odeur et ses maux, le magicien n'avait de tort que ses doutes d'adultes solitaire.
Madame et son pantin se savourent et s'écartèlent dans l'indécence, fusion suffocante qui provoque une peur indéscriptible chez l'homme pompom qui s'enfuit.
_ Petite fille ton amour me fait peur, on ne m'a jamais aimé comme toi, si je ne pars pas, tu me fera perdre mon âme.
Fin de l'hystérie sensuelle, terminer les moments de jouissance à perdre conscience, à perdre haleine et peines.
Madame devient ultime, Madame devient catin et insensible, fume des vit comme l'on sucerait des bouts de vices. Madame s'écarte sur les murs de la honte oubliée, pour l'évicter à travers le corps de ses ombres d'hommes zonzon. Madame n'a que l'amour à offrir et lorsque son coeur se présente, ils le piquent violamment. Errance de socquettes et de culottes, le sang se répand trop souvent après les coït sans lendemain, Madame réclame des sous et pas de baisers, elle cogne sur les corps malades, écrase les autres coeurs avec ses bottes. Personne ne peux plus sauver ce qui reste, et dans sa folie agonisante, Madame se sent idiote.

Heureusement qu'un jour mon coeur gaffeur, tu es arrivé et avec ta maladresse et tes tares tu as sût réchauffer mes ignobles tragédies.
Photo de Jenni Tapanila ©

Jeudi 27 avril 2006 à 12:09

Ce matin, je regardais ma mère au loin qui venait vers moi en me faisant des signes et j'ai eu les larmes aux yeux. Je les ait très vite séchés avant qu'elle n'en s'en rende compte.
Malgré les coups, la violence physique, verbale, les humiliations qu'elle m'a faite subir plus jeune et enfant, je n'ai jamais cessé de l'aimer.
Curieux mélange de haine et de brutalité qui ont rythmé de nombreuses années de ma vie. Pourtant, maintenant que j'ai fait la paix avec elle, je ne peux toujours pas lui dire "Je t'aime tant, tu es la femme de ma vie", elle me toiserais sûrement et me traiterait de conne. C'est que dans notre famille, l'affection et la tendresse ne sont que de simples mots de vocabulaire.


Dimanche 23 avril 2006 à 23:08


J'ai aimé des hommes atypiques, des hommes très laid, des hommes paumés. C'étaient des hommes magnifiques, des hommes hors du commun, qui avaient en eux et sur eux quelque chose de troublant, quelque chose qui me faisait rendre l'âme.
J'ai aimé les mains de celui ci, les regards glacials des autres, la tendresse enchantée de ce dernier, les mots incroyables de l'autre, les tares des uns et les gaffes des autres, la maigreur de certains et la pâleur d'autrui.

J'ai aimé me faire prendre le coeur et j'ai aimé le sentir saigné sous les lames de leur couteau, j'ai aimé faire souffrir, j'ai aimé les sentir tout au fond de mon ventre. J'ai haïs les coups rendus et le sang inutile, j'ai vomis les viols et les attaques.
J'aime les hommes à lunettes qui m'attendrisent, derrière leurs verres c'est l'émotion au fond de moi. J'aime les enfants à l'intérieur de ces grands sauvages aux coeurs légers. Je haïs le romantisme et la douceur exaspérante des amoureux transits, j'aime la violence qui rend hommage à l'amour, j'écorche leur peau sous les draps.
J'ai été amoureuse deux fois en tout et pour tout, j'ai été la proxénète d'un gamin et la mienne, j'ai aimé donner l'amour jamais reçu et toujours volé. J'ai aimé voir l'horreur et pleurer, aimé enfoncer des bouts de rien dans ma chair attendris, aimé l'autodestruction pour me prévaloir d'un titre honorifique.
J'ai aimé la brutaliser elle par amour pour elle, j'ai haïs voir des larmes sur ses joues, aimé leur faire l'amour en passant les convenances par amour pour elles.
J'ai aimé souffrir sans me plaindre pour pouvoir apprécier mon existence, j'aime ce cadeau qu'est l'amour, parce que c'est ma vie.

Poupée de Hans Bellmer
©

Vendredi 21 avril 2006 à 0:08

Plus jeune je voulais être un garçon parce que cela m'enrageait de voir les privilèges accorder à mes petits frères juste parce qu'ils étaient des "mâles".
En grandissant, j'ai appris beaucoup de choses sur le sexe fort, notamment qu'à travers l'Histoire, les hommes de pouvoir étaient soutenus par des femmes et qu'elles les menaient par le bout de la braguette pour parfois diriger leur pays.
Les hommes si forts et si téméraire ne supportent pas la faiblesse, ces émotions incompréhensibles qu'ils ressentent face aux femmes, face à leur corps, et ils préfèrent les humilier, les cacher comme des trésors pour pouvoir les dominer et ainsi dominer leurs envies, contrôler leur émotions, mais voilà, rien ne marche, alors on brûlent les femmes trop belle en mettant tout ceci sur le compte de la sorcellerie, on dit que la chevelure des femmes est une vanité du diable, qu'elle excite l'homme... Au lieu de la punir elle, pourquoi ne pas taper sur ceux qui ont des pensés idiotes et écoeurantes. Ce sont bien des hommes qui ont écrits toutes ses conneries d'époque sur la femme pêcheresse et qui l'ont faite passer pour sorcière, coupable du pêché originel, succube...
Toutes excuses est bonne du moment que les femmes perdent la face. Et certaines le font. Ce qui m'enrage en ces temps, c'est la force des femmes face à la faiblesse des hommes, ceux ci qui pour prouver leur virilité nous battent, nous violent, nous séquestrent, nous font mal avec leurs mots, nous empêchent d'exister, nous rêvent en sainte vierge, nous rêvent en fantasme... Tout plutôt que d'avouer que le sexe fort, c'est nous. Ne vous étonner pas si nous devenons carnassières...
Carrément pas féministe, j'ai dorénavant envie d'être fière d'être forte.


Photo de François Nars ©

Samedi 8 avril 2006 à 2:58



Une petite fille s'est écrié "Un fantôme!" et je me retourne pour voir qu'elle me pointe du doigt. Je suis intrigué, et ma cousine me dit que c'est sûrement l'imprimé de Manson sur mon sweet qui  la terrorise. Je me retourne complètement, je longe le doigt sur sa petite tête blonde et lui chuchote que je vais la faire fondre dans une casserole pour la manger, et elle hurle. Je presse le pas pour fuir avec ma cousine, les parents sont alertés. Je n'ai même pas envie de rire, je suis éreinté et limite blasé. Une dame me regarde ébahit et perds le contrôle de son caddie, je lui lançe "Pas d'autographes merci" et elle fonce dans les bouteilles d'eau, ma cousine est hilare.
Sortir avec moi relève d'un périple absolument bizarre, si ce n'est pas une bagarre qui s'engage, c'est une joute verbale gagner d'avance d'ailleurs ou encore des regards à la dérober, des moqueries sinistres qui me donne l'impression d'être une star. Les imbéciles ne savent pas s'exprimer et il y en a pas mal. Je me rapelle de ce jour où un groupe d'idiots méprisants me lançèrent des questions navrantes sur mon look et ma musique et mes amis... Pourquoi m'habiller ainsi? Pourquoi écouter ceci? Suis-je une traîtresse à ma race? Suis-je raciste? Pourquoi tout mes amis sont blancs et bizarres? En générale lorsque j'ai envie de me faire insulter, je dit que oui, je n'aime pas les noirs même si j'en suis une. Parfois je ressents le besoin d'être gentil et moins casse-gueule et de dire que je ne sais pas, que c'est comme ça, que je n'ai pas beaucoup d'amis noirs, juste parce que ceux-ci me fuyent où que je les évitent, car j'ai horreur du rap et du rn'b et que la plupart essaye de me convertir de force. Que je préfère mille fois perdre la tête sur les reefs d'Iron Maiden que sur les mouvements de culs de Beyoncé. Que je suis difficile avec le choix de mes amis et que je les trouvent dans le cercle de mes passions. Que non, ce n'est pas ma faute si je n'ai pas les mêmes goûts que tout les autres de ma communauté. En somme que je les emmerde profond avec le guidon du facteur. Ces gens là sont les premiers à me parler de mixité et de partage des cultures. Mais pour eux, un blanc qui écoute du rap est intelligent, un noir qui écoute du métal ou autre chose est un traître... Douce hypocritie!

Illustration de Asya Schween
©

Dimanche 26 mars 2006 à 23:28




Mon portable n'est plus valable, il s'éteint tout seul 15 fois par jour, ou ne filtre plus d'appel. Mon portable est un modèle qui ne se fabrique plus, on me dit de me mettre à la page et d'en acheter enfin un avec de la couleur. Quelle horreur! Je me résigne et accepte le portable semi-dernier-cri que l'on me donne en aumône, il est déjà utilisé et semi-bousillé, je l'adore déjà. J'ai effacé les numéros sur mon ancien portable, puis j'ai effacé ces numéros à elle, j'avais envie de pleurer, un an après sa mort, j'ai toujours l'impression que je la trahis en voulant l'effacer de mon répertoire, l'effacer de ma vie.
J'ai des hauts le coeur et je finis par supprimer sa trace sur mon mobile, je garde le numéro de ses parents. Je voudrais pouvoir effacer mes souvenirs avec ces amies que j'ai perdu en moins d'un an dans des morts absurdes et violentes. Je voudrais qu'on se souvienne d'elle, je voudrais ne plus avoir de bosse dans le coeur.
Photo de Zena Holloway ©

Samedi 25 mars 2006 à 23:15

Samedi sans saveur, j'ai le gout d'une haine acide sous la langue, j'ai envie d'étrangler énormément de personnes. Je suis resté cloitrer dans ma chambre en croyant que cela m'empêcherait de gigotée seul contre tous et de me reposer. Mais alors que l'on me reprochait mes insomnies, aujourd'hui, tout le monde voulait me voir, j'avais l'impression de posséder une boule de crystal ou toutes les réponses à des questions futiles et nazes. Alors que l'on me reprochait d'habitude d'être sarcastique et cynique, tout le monde voulait m'entendre dire des horreurs. Vers la fin de la journée je m'étais muté en quelque chose d'inhumain, je grognais, je me rongeait la peau des doigts et j'avais les cheveux de Fifi Brindacier. Je me suis enfermée dans ma chambre et lorsque ma mère cognait, j'aboyais. Ce qui l'a passablement énervé puis rendu nerveuse, alors ma charmante maman s'est mise à être très agréable, elle a essayé de m'amadouer en emiettant du chocolat, j'ai croassé et c'est à ce moment qu'elle a menacé d'appeler les urgences. Comment s'est terminé cette journée sans queue ni tête? J'ai finit par sortir de mon terrier, j'ai chié sur tout ce qui bougeait, ce fut un miracle, on m'a laissé mourrir dans mon coin.
Orgasme du soir, rédhibitoire...



Illustration de Mark Covell ©

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